samedi 30 août 2008

Ma musique est sur shuffle et elle rit de moi

Je viens de me rendre compte d'un truc.

Je ne le déteste plus.

Je n'en garde pas de bons souvenirs, mais je n'ai plus le haut-le-coeur lorsque sa pensée me vient en tête.

Ça ne change rien à ce que j'ai pu dire. Ça n'arrange rien à mes désillusions (de la vie, de l'amour, du sexe). Sauf que je me souviens m'être déjà dit que le jour où ma frustration allait complètement partir, ce serait la libération de tout ça (aussi appelé Tout le Mal).

Ben voilà.

jeudi 28 août 2008

Toute seule.

Bon. J'ai eu l'occasion de jaser avec plusieurs personnes qui sont dans mes cours, mais...

J'EN N'AI PAS, D'AMIS!

Bouh.

Oui, bon. Il y a les gens du camp. Quand on se voit, on jase jusqu'à notre prochain cours... mais des personnes avec qui je sors le soir? Des personnes avec qui je passe toutes mes pauses?

En une semaine, ça devrait être le cas pourtant, non? Surtout en résidence... je suis tellement toute seule! Il y avait un party hot-dog ce soir, mais j'ai fait réchauffer ma soupe sans y penser et après, j'étais trop gênée de descendre comme ça, quand tout le monde avait mangé... buuuh.

Je m'étais dit que j'allais rencontrer des résidents dans mes cours. Mais non! Ils sont tous dans des programmes pas mal plus spécialisés, genre Double DEC en musique, technologie de l'architecture et ce genre de trucs qu'on ne retrouve pas partout. Sciences Humaines Monde (même si ça porte un nom différent ici). Qui viendrait de l'extérieur, paierait une résidence à 500$ pour ça?

D'accord pour ceux qui vivent à l'autre bout de Montréal et qui ont un peu plus de métro à faire chaque matin. Ouais, ça il y en a en masse. Pas des petites puces perdues dans un 1½ comme moi, par exemple.

AHHH JE NE ME PEUX PLUS. Je veux des amis!

Et je veux un chum. Même si je vais vous dire le contraire si vous me le demandez et que si l'occasion se présente, je vais la repousser tant que je peux.

Gneuh.

mardi 26 août 2008

Maintenant que je respire normalement...

Ah oui, je vous l'ai pas dit? Ça s'est super bien passé!

Finalement, le cégep, j'aime ça.

J'ai bien hâte de voir ce que ça va donner, au final!

lundi 25 août 2008

Cégep dans...

Pas beaucoup de minutes.

STRESS.
STRESS.
STRESS.

Respire.

samedi 23 août 2008

Nouvelle ville, nouvelle école, nouvelle maison

Bon, ben, voilà. Je suis déménagée! C'est minuscule, on crève de chaleur dans la canicule (je suis au 4e étage), mais c'est tout mignon et c'est chez moi!

Aujourd'hui, j'ai fait un tour du quartier. C'est mignon, tout de même. C'est certain que la première chose que je dois demander c'est «Parlez-vous français?» lorsque je veux aborder quelqu'un, mais faute de le parler, la plupart des gens le comprennent.

Sinon hum, je ne connais personne, la ville est énorme et je suis un peu perdue, donc je remets énormément en question les fondements de mon choix de cégep. C'est sûrement simplement le changement brusque que ça fait dans ma vie et je crois qu'au final, je vais bien m'adapter et y être heureuse.

En attendant, je suis encore au : «Mais qu'est-ce qui m'est passé par la tête, BON SANG?»

jeudi 21 août 2008

Pour moi, l'été se termine aujourd'hui. Demain, je déménage à Montréal et tout va changer.

Je déménage à Montréal.

Je ne déménage pas, dans ma tête. Je me réveille et tout est toujours pareil. Je fais la rentrée scolaire comme chaque année, avec ma jupe d'écolière et mes bas de golf, et je fais des câlins à tous ceux que je n'ai pas vus pendant l'été.

Mais non. Cette année, je rentre au cégep sans connaître qui que ce soit et je tente de me tailler une petite place. Une place dans le cégep, mais aussi une place dans le coeur de ses étudiants.

Je croise les doigts pour que ça se passe bien, je prie et je garde le sourire!

mercredi 20 août 2008

On the road

GANGSTA HONDA, HERE I AM!

J'ai fait du 95 dans une zone de 90, aujourd'hui. Je me sens pas mal rebel.

mardi 19 août 2008

Vrouuum, vrouuum

Eh oui! Demain, c'est mon examen de conduite. Après des débuts plutôt tourmentés (ma mère se souviendra de ces multiples arrêts-stop complètement brûlés), je conduis finalement comme une véritable professionnelle. À moi le monde!

En fait, je ne suis pas véritablement stressée. Je sais que j'ai suffisamment pratiqué et que ma conduite est cuite bien à point. Je crois que ça va bien aller. Si je coule le test, ce sera à cause de la nervosité ou des imprévus. Au fond... oui, je suis un peu stressée ; mais pas angoissée. Un beau petit stress de rien du tout. Un bon stress.

Après, je vais pouvoir prendre la route toute seule, avec le beat dans le fond, les lunettes de soleil et les fenêtres ouvertes... dans la Honda Odyssey familiale!

Gangsta.


Comment ça, j'en ai pas? HEIN?

Bon. J'ai attendu jusqu'à minuit pour voir mon horaire de cégep alors que je dois me lever à des heures impossibles demain matin, tout ça pour savoir deux petites choses.

1- À quelle heure je finis le vendredi.
2- Dans quel groupe d'anglais je suis classé.

ET SAVEZ-VOUS QUOI? Je n'ai même pas d'anglais à la première session! Non, mais! Pourquoi ils nous font passer ces tests si tôt, alors, hein? Je les voulais, moi, les foutus cours d'anglais! J'aime ça, moi, l'anglais!

Je voulais Culture et littérature anglaise, le niveau le plus avancé, parce que c'est celui qui a l'air le plus intéressant. Maaaaais non! Il faut que j'attende jusqu'au mois de janvier! JANVIER! C'est si loin!

Je chiâle pour chiâler, mais je suis Québécoise et c'est ce que font les Québécois.

Et maintenant, j'arrête de chiâler que je me couche tard pour rien et je vais me coucher pour vrai.

dimanche 17 août 2008

Peut-être pour la dernière fois?

Hier, j'ai revu Morue et Albie. On ne s'est pas vu de l'été ; l'une était avec son amoureux, l'autre à Ottawa et moi, finalement, dans un camp. On a fait des trucs de filles. On a magasiné, on a potiné et on est allé voir un film. Pour ajouter au cliché, celui-ci était Quatre filles et un jean 2.

Quand même. Cette année, on sera toutes dans des villes différentes. Trois-Rivières, Montréal, Sherbrooke. On a passé 5 ans ensemble, inséparables. On a eu nos hauts et nos bas, mais on ne s'est jamais lâché.

On s'est dit : «Bonne rentrée» et on a trouvé cela étrange. On voulait avoir notre jean magique à nous, mais on n'a rien trouvé qui en soit digne. Alors, on s'est promis de s'appeler, de s'écrire tous les vendredis pour se raconter nos vies et de se refaire des rencontres à trois le plus souvent possible.

On va tout faire, je le sais. Comme on se l'était dit en première secondaire : «On est les trois mousquetaires!»

jeudi 14 août 2008

Parce que c'est moi qui aurai le meilleur travail au monde

Je l'ai écrit sur le forum, sur Facebook et sur msn, je l'ai dit à mes amis proches, mais il faut que je le partage encore une autre fois ici.

J'AI ÉTÉ SÉLECTIONNÉE POUR TRAVAILLER À LA RÉSIDENCE PAPILLON!

J'ai passé l'entrevue sans trop y croire, puisqu'il y avait au moins un vingtaine de personnes qui désiraient y travailler et seulement 3 postes disponibles. Après tout, il y aurait eu des dizaines de moniteurs plus qualifiés que moi, entre autres ceux qui étudient en psychoéducation ou ceux qui viennent au camp depuis 4 ans!

Je dois le dire, je suis plutôt fière.

C'est ma première année et j'ai eu de très bonnes notes aux évaluations sur le terrain (Les retours monis qu'il y a à la fin de chaque séjour), j'ai gagné une bourse du mérite (j'en ai pleuré) et je suis prise à la résidence malgré la compétition féroce qu'il y a eu.

Si j'ai été prise, c'est qu'on m'a recommandée très fortement, je le sais. C'est ma cocotte (lire : coordonnatrice) qui faisait les recommandations.

Je ne me suis jamais sentie aussi bien qu'au Camp Papillon et j'espère que ça va se perpétuer à la RÉSIDENCE PAPILLON!

mercredi 13 août 2008

Mon secondaire dans un coffre

J'avais 5 boîtes. Une pour chaque année du secondaire.

Secondaire 1, mostly des trucs sur Justin et sur ô combien je préfère Trois-Rivières à La Tuque.
Secondaire 2, mon époque dépressive et emo.
Secondaire 3, je nage dans le bonheur.
Secondaire 4... des voyages, des amis, beaucoup de stress.
Secondaire 5... F. jusqu'à janvier, plein d'amis à partir du mois de février, des regrets (pour la première fois), mon bal et des tas de petites joies. Le Camp Pap', aussi.

J'ai sélectionné mes plus beaux souvenirs, les plus significatifs et j'ai jeté le reste. J'ai jeté beaucoup. Des tas de lettres, des papiers de voyage que j'accumulais («Les derniers préparatifs avant le grand départ»), des mauvaises pensées que je gardais je-ne-sais-plus-trop-pourquoi et tout ce qui est inutile à retenir de cette période importante de ma vie.

Tout est rassemblé dans une seule boîte, décorée par moi-même avec le matériel du Omer de Serres. Le tout est mignon comme tout et il me ressemble.

Quand même, ça fait drôle de penser que ces 5 années plus que mouvementées tiennent dans un contenant gros comme un coffret à thé.

D'ailleurs, remettre les mains (et les yeux) dans tout ça, ça m'a rendue nostalgique. J'ai beau savoir que les vrais amis vont rester si nous y mettons du nôtre, ce ne sera plus jamais comme avant, quoi que nous fassions.

C'est la fin du monde tel qu'on le connaît.
La fin d'une chose et le début d'une autre.

Oui, je suis nostalgique, mais en même temps... j'ai TELLEMENT hâte de commencer le cégep!

Il y a des moments, comme ça...

Certains jours, comme aujourd'hui, j'aurais envie d'écouter un film en m'appuyant sur une épaule masculine, sans rien demander de plus.

Je m'ennuie du temps où on était amoureux

Et je m'ennuie du temps où j'ai écrit ça. Parce que c'est ça, pour moi, aimer.

Tu ne veux pas le savoir? Je vais te le dire quand même.

Je vais te dire que je t'ai toujours aimé à quelque part, et que oui, on est destiné à être ensemble. Je vais te dire qu'au gré des saisons, je pense plus ou moins à toi, mais que j'y pense quand même toujours. Je vais te dire que ça me frustre, et que si j'avais pu faire quoi que ce soit, je l'aurais fait.

On s'aime. Pourquoi se le cacher? On s'aime plus ou moins, ça dépend, mais on s'aime quand même. On s'aime parce que c'est tout naturel, parce que c'est la façon dont ça doit être dans l'équilibre des choses. On s'aime parce qu'à deux, on se sent un peu moins tout seuls. On s'aime parce qu'on se comprend parfaitement, juste d'un regard, et que même les jokes plates de l'autre trouvent grâce à nos yeux. On s'aime, on s'est aimé, et on va s'aimer encore longtemps, c'est moi qui te le dis.

On ne peut pas être ensemble, ça aussi, on l'a compris. Enfin, on pourrait; mais pour ça, il faudrait que l'un ou l'autre renonce à ses rêves, à ses ambitions... et autant je ne me permettrais pas de te demander ça, autant tu comprends lorsque je dis qu'il faut que je fasse mon propre chemin. On le doit, mon amour.

Mon amour. Je ne t'ai jamais appelé comme ça et j'ai toujours trouvé ça affreusement quétaine. Pourtant, avec toi, les mots prennent tout leur sens et j'oublie cette fierté qui me pousse à renier mon romantisme.

Je ne sais pas si on passera par dessus tout ça, par dessus nous deux, un jour. Probablement que oui. Seulement, j'ai 2 convictions nous concernant, juste deux. Chaque fois qu'on va se voir, cela ravivera de vieux sentiments; et ces sentiments ne s'éteindront jamais complètement, tant que l'on gardera un contact, même minuscule.

Je t'aime. Je n'ai pas peur de le dire, ici. Je n'ai pas peur, parce que c'est mon endroit à moi et parce que je ne crains plus de m'étaler. Je t'aime et un jour, enfin, je te le dirai réellement en plein visage, sans alcool, sans rien. Je te le balancerai comme on crache au visage de quelqu'un et je te laisserai démêler tes propres fils, patiemment.

En fait, je sais que tu m'aimes aussi.

Et je sais, aussi, qu'un jour tu retrouveras qui tu es.

mardi 12 août 2008

On m'avait avertie

On m'a dit : tu vas voir Alice, quand tu vas revenir chez toi, pour tes quelques jours de Vacances, tu vas t'ennuyer pour mourir. Tu vas t'ennuyer du camp, mais surtout, tu vas trouver tes journées longues. Tu vas te sentir inutile et vide.

C'EST TELLEMENT VRAI!

Pas de culottes d'incontinence à changer, pas de dents à brosser, pas de campeur à courir après, pas de désorganisation, pas de stimulation à faire? Je sers à quoi, aujourd'hui?

J'ai dit, bien sûr que non, j'ai des tas de trucs à préparer, je déménage dans 11 jours! J'ai affirmé, de toute façon, ce sont des Vacances bien méritées après un total de 5 jours de congé dans mon été.

Mais je me suis trompée. En plus des campeurs et de toute l'équipe qui me manquent atrocement (ce qui me fait regarder mes photos 5 fois par jour), je ne fais absolument rien de mes journées. Dans mes proches, très peu de personnes comprennent pourquoi j'ai autant trippé, alors je peux difficilement partager mon expérience avec eux. J'avoue que je les comprends. Il faut vraiment y être.

Bon, je crois que je vais ENCORE avancer ma préparation d'emménagement/cégep, en faisant un semblant de budget que je pourrai discuter avec mes géniteurs...

lundi 11 août 2008

Attention... Papillon!

Eh oui. En ce qui me concerne, l'été est terminé. Enfin, il me reste exactement 2 semaines de Vacances, mais ce n'est plus la même chose. J'ai quitté le Camp Papillon hier après-midi, avec beaucoup d'émotion.

Si je n'avais pas dit la même chose l'an dernier lorsque je suis revenue du Panama, je dirais que j'ai passé le plus bel été de ma vie ; mais dans tous les cas, il est clair que ce fut l'un des deux plus beaux étés de mon existence. L'un des deux plus enrichissants, aussi.

Je suis arrivée dans ce camp pour personnes handicapées sans trop savoir à quoi m'attendre et j'ai tout de suite été charmée. Je n'ai jamais reçu et donné autant d'affection de toute ma vie. Je n'ai jamais pris autant de plaisir à changer une couche. Et surtout, je n'ai jamais compris à ce point tout ce que j'avais avant d'entrer dans l'univers Papillon.

Des campeurs aux moniteurs, des cocottes aux spés, de la bubu aux cuisines, tout le monde est plus que fantastique. Retourner dans la réalité sera toute une épreuve, mais maintenant, j'y suis prête.

Par contre, même si je retourne d'où je viens, je reviendrai dans cet endroit fabuleux, c'est certain.