jeudi 30 octobre 2008

Se plaindre pour le fun

Bon. Après 2 mois de vie d'étudiante, je peux quand même faire un mini bilan.

J'aime le cégep.
J'adore MON cégep.
Montréal, c'est cool, mais j'ai besoin de ma camapgne de temps en temps.
Par contre, je n'aime pas particulièrement les résidences.

Je me suis habituée au fait que mon studio soit exigu. J'apprécie la proximité par rapport au cégep. Ce que je n'aime pas, c'est... qu'il y a trop de monde. Je ne suis pas insociable, habituellement ; mais le soir, après une journée au cégep, oui. Pis pas eux. Bref, tout le monde est chummy-chummy, pis moi, ben... non. C'est un peu par choix, mais... mais il y a juste trop de monde. Bon. Pis les gens, des fois, ils sont cons. Bref, l'an prochain, je vais certainement aller dans un vrai appartement. Il ne manque plus que les colocs.

Sinon, pour continuer sur mon chiâlage, il y a une chose qui me purge, ces temps-ci, dans la vie : ceux qui font de leur vie une scène de théâtre. Come on, ça suffit, le dramaturge. Ta vie n'est pas si dramatique que ça.Prends-toi en main un peu, lâche tes inquiétudes, arrête de t'imaginer que le monde va s'écrouler à tout moment. On étudie le courant du romantisme, en français ; pis il y a des gens qui me font penser à eux, dans mon entourage.

Bref, je chiâle pour chiâler, parce que la fille à l'épicerie m'a chargé 2 fois le prix mes pamplemousses, sans que je m'en aperçoive, pis ça me met pas de bonne humeur.

BON.

dimanche 26 octobre 2008

I've just seen a face

Bon, mon ordinateur est sorti de son coma visuel. Pour ceux qui ne le savaient pas (et qui s'en fichent, mais enfin), ma luminosité ne fonctionnait tout simplement plus. Merci, frérot, d'avoir provisoirement réglé ce problème. Et merci, M. Sourire, d'amener ton tournevis et tes talents en électronique demain, qu'on ouvre tout ça et qu'on nettoie la crasse sans tout casser.

Bon, donc. Voilà comment se portent mes amours.

Comme mentionné ci-dessus, je le revois demain. Pis en fait, les choses sont juste bien comme elles sont là. Je n'ai pas tellement besoin de savoir s'il s'intéresse à moi. Pour l'instant, on s'entend bien, on apprend à se connaître et on aime se voir. Dans quelques semaines, quelques mois, on verra ce qui se passera. D'ici là, on en profite, et on chante les chansons des Beatles tous en coeur.

I've just seen a face
I can't forget the time or place
Where we just met
She's just the girl for me
And I want all the world to see
We've met
Mmm mmm mmm m'mm mmm
Had it been another day
I might have looked the other way
[...]

http://www.youtube.com/watch?v=2j7Z5Q7ZDs4

mercredi 22 octobre 2008

Mon blog se magasine un style

Ouais, ben, j'ai refait un peu le design de mon blog.

Je ne suis pas sûre d'aimer ça, encore, mais les fruits et le vert commençaient à me taper sur les nerfs.

Est-ce que ça vous écorche les yeux? La saturation de mon ordinateur n'est pas tout à fait réglée, disons... Est-ce que c'est laid, par chez vous?

Ç'aurait peut-être été plus beau avec fond noir, mais ça ne va pas particulièrement bien avec l'ambiance de mon blog (ni avec le titre).

Bon, bon.

mardi 21 octobre 2008

Bouuhouuuhouu!

C'est novembre qui s'en vient et ça paraît. C'est gris, mouillé et sale, dehors.

C'est déprimant, je dois le dire. On est le 21 octobre. Le temps ne pourrait pas nous laisser nos 9 derniers jours avant de venir nous achaler?

vendredi 17 octobre 2008

J'ai ton sourire dans mon pack-sac

Je dois dire qu'il a un beau sourire, vraiment. Et je n'ai pas envie de l'appeler par la première lettre de son nom. Lui, il mérite que je l'appelle Monsieur Sourire.

Monsieur Sourire, il est charmant.
Monsieur Sourire, il s'intéresse à plein de choses que je ne connais pas beaucoup et j'aime ça.
Monsieur Sourire, il étudie plutôt très près de chez moi.
Monsieur Sourire, il est tout gêné et il ne parle pas beaucoup.
Monsieur Sourire, il est essentiellement gentil.
Monsieur Sourire, il sourit tout le temps et il a le plus beau sourire que je connaisse.

Monsieur Sourire, je le revois mercredi, après une très belle soirée.

Je ne sais pas ce que ça va donner ; mais quand on s'est quitté après un énorme câlin, et que le métro est reparti vers sa station, j'ai eu envie de danser.

samedi 11 octobre 2008

À la fête de ma maman...

Ma petite soeur nous a présenté son amoureux. Il est charmant, gentil, poli. Il n'aime pas le vin et le fromage, mais bon, on lui a pardonné, parce qu'il aime le pain brun et le tofu.

Ils sont tout à fait adorables, ensemble. Ils s'effleuraient la main un peu, de façon plutôt insécure. C'était réellement cute.

Moi aussi, j'en veux un comme ça.

mercredi 8 octobre 2008

Pas de titre pour ce texte. Je n'ai jamais été douée pour en trouver.

Je poste finalement un truc que j'ai écrit. C'est tout frais. En fait, ça fait 5 minutes que je l'ai terminé. Enfin... il reste certainement des choses à corriger. Je suis toujours aussi insécure, mais prête à recevoir la critique. Et à me faire lire, finalement. Ce texte... est peut-être un peu (très) autobiographique, en fin de compte.

Il fait chaud. Dans le bar, les corps sont collés par la sueur. Des gars saouls dansent avec des filles saoules. D'autres boivent, assis ou debout. Couchés, parfois. Beaucoup trop de monde. De l'humidité et des hormones à en perdre la tête. Tous ces gens ont la libido dans le tapis.

Et eux, ils sont là, à une table, tout au fond. Saouls, aussi. Elle met son nez dans son cou et elle respire sa sueur. Ça devrait puer, mais c'est agréable. Il y a le parfum qui aide, il faut dire. Sauf que ce qui aide le plus, c'est qu'elle est en amour. Ou pas. Et lui aussi, probablement. Ou peut-être pas. Mais ce soir, ça n'a aucune importance ; l'alcool leur fait perdre leurs inhibitions.

Je t'aime, qu'elle dit.
Tu m'aimes?
Oui, je t'aime. Pourquoi est-ce que tu pars aussi loin?

Elle se met à pleurer. Trop d'émotions, trop d'alcool. Le mélange des deux n'est pas bon. Il la sert contre lui, mais ne dit rien. Je t'aime, je t'aime, je t'aime. Elle le répète encore et encore. Elle pleure encore plus fort. Il la sert plus fort. Elle étouffe, elle l'embrasse, ils s'embrassent.

Elle retourne dans son cou.

Je pars, il ne peut rien arriver, tu le sais...

Alors, elle arrête de pleurer. Elle ne le regarde pas. Elle se lève, va sur la piste de danse au milieu des hormones en chaleur. Rapidement, un homme s'approche, il veut danser. Elle danse, il s'y colle, ils se touchent. Il tente de l'embrasser. Elle se retourne, le voit sortir du bar. Elle s'excuse, court dehors.

Je t'aime, je t'aime, je t'aime. Dis quelque chose.

Je pars.

Quoi, tu pars?

Maintenant, et dans six mois aussi. Je pars.

Il monte dans la voiture qui vient d'arriver. Elle le regarde partir.

***************

Le lendemain, il vient chercher son sac, qu'il a laissé chez elle.

Salut.

Salut.

Mon sac...

Oui.

Bonne journée.

Il sort. Elle se penche vers la toilette et vomit tout ce qu'elle a dans le corps. Toute sa soirée y est. Elle pèse sur la chasse.

Demain, tout ça sera bien loin dans les égoûts.

Bye, bye, mon cowboy

Hier, j'ai parlé avec R., qui connaît très bien G.

Ç'a été concluant, je crois. J'ai compris.

Ce qui est triste, c'est notre amour avorté.

Sauf que ce qui est encore plus triste, c'est lui. C'est lui qui gâche sa vie, qui prend de la drogue en permanence, qui ne va plus à la moitié de ses cours, qui s'invente une personnalité, qui fuit la réalité.

R. m'a demandé ce que j'aimais, chez G. Je lui ai fait une jolie liste... pour finalement me rendre compte que tout ça avait disparu. Si j'aime quelqu'un pour ce qu'il est, pis que là il n'est plus tout ça, je ne dois plus l'aimer. Un sophisme, peut-être, mais cette fois, c'est vrai.

Tant pis pour lui, il ne sait pas ce qu'il manque!

lundi 6 octobre 2008

Pas de titre.

Tu es con et je t'aime.

Pis je sais franchement pas comment tu fais pour m'attiser tous les jours un peu plus, alors que tu ne fais rien du tout.

Je me suis relue. Je t'ai relu. Pis je comprends pas comment on en est arrivé là.

Il faudrait que ça finisse. Le problème, le vrai, c'est que ce n'est pas terminé du tout. Pis tu peux pas dire le contraire.

I'm sittin' here tryin' to convince myself
That you're not the one for me
But the more I think, the less I believe it
And the more I want you here with me
Plain White T's - A Lonely September

C'est quétaine. C'est immensément quétaine.

Plus ça va, moins je me comprends.

Si je ne te connaissais pas autant, si tu n'étais pas mon beurre de peanut sur mes bananes, mon glaçage au fromage philadelphia sur mon gâteau aux carottes, mon hummus sur mes piments... ça ferait longtemps que j'aurais abandonné ce rêve.

Sauf qu'il y a quelque chose en moi qui résiste.

...

Ah oui? Ben fuck off. Je vais continuer à rêver, sauf que là, je ne me battrai plus.

Le triomphe de la raison.

Mes tourments artistiques (ouhlàlà)

Des fois, là...

Je me demande pourquoi je n'étudie pas en lettres, au cégep.

Pis là, je me souviens que je veux me diriger vers la psychoéducation ou les relations internationales.
Pis là, je me souviens que je n'ai pas envie d'annuler ma session et de perdre un an.
Pis là, je me souviens que j'aime ça, les sciences humaines, même si c'est un peu terre à terre.
Pis là, je me dis que je pourrais prendre des cours de création littéraire.

Pis là, pis là...

Je me dis qu'il faudrait juste que je pratique un peu, si je veux bien écrire. Sauf que... pratiquer comment? Pis comment je sais, si c'est bon? Je me relis et je m'aime?

C'est dur d'écrire pis de se comparer avec les autres. Ça me fait peur, en fait.

M. m'a dit un jour qu'écrire, c'est d'exposer son intimité à la vue de tous. C'est surtout ça qui m'angoisse, je crois.

vendredi 3 octobre 2008

Parce que le temps passe, et pas juste pour moi

Il y a une semaine, quand ma petite soeur m'a annoncé qu'elle avait un amoureux, j'étais toute excitée et contente pour elle.

Sauf que là, je viens de réaliser quelque chose.

... Elle a pas juste un amoureux.
... Elle a quinze ans.
... Elle est amoureuse.
... Elle a une bouche, des seins pis de belles petites fesses.

Ça veut dire qu'elle l'embrasse sur la bouche, ça. Pis peut-être PLUS (!!!!!!!).

...

Franchement, je pense que je suis pire qu'une maman.

Il est mieux de prendre soin de ma Cathou, celui-là. Sinon...

jeudi 2 octobre 2008

La magie de Facebook

J'ai gardé contact avec deux professeurs de français que j'ai eus au secondaire. En tout cas, j'en ai eu une des deux et l'autre passait son temps à remplacer dans ma classe dans n'importe quelle matière. Sauf que tous deux, ils m'ont marquée.

J. et moi, on s'échange nos impressions par rapport aux derniers romans qu'on a lus. On se fait des suggestions de lecture. Elle me parle de son plan de cours et me demande mes commentaires.

M., c'était mon suppléant omniprésent. Lui et moi, on se faisait la guerre en permanence ; une sorte de bataille débile et enfantine pour savoir lequel de nous deux était le meilleur. On faisait semblant de se détester ; il prenait une bouchée dans mon repas quand on faisait la file ensemble dans la cafétéria, pis moi je lui mettais mes doigts plein de sauce dans la face pour me venger. C'était n'importe quoi. On s'insultait sans cesse ; mais au fond, je pense qu'on s'appréciait.

Il va sortir un livre bientôt, mon grand idiot. Il m'a dit qu'il m'en enverrait un «Sul bras d'l'auteur». Avec lui aussi, je parle de littérature, mais plutôt d'écriture. Par contre, on ne peut pas vraiment déroger aux vieilles traditions... ce qui fait qu'on finit toujours nos messages par une douce insulte et une pensée mauvaise.

«Salut Alice, je vous crache à la figure! :)»

Vive Facebook, vraiment!

mercredi 1 octobre 2008

Psst.

J'ai un secret à vous dire.

J'écris un roman. Pour adolescents.

Oh, bien sûr, il n'a que 13 pages, pour le moment ; mais je ne me suis jamais rendue aussi loin dans l'écriture de mes textes. J'abandonnais toujours avant même que ce soit vraiment commencé ; je savais introduire, mais pas continuer.

13 pages en document word, ça en fait peut-être 26 dans un livre? C'est bien, je trouve. Ça fait environ 2 ou 3 semaines que je suis là-dessus.

Je ne me prends pas au sérieux, ne vous en faites pas. Je sais très bien que je n'ai pas d'expérience et que des tas de gens écrivent certainement beaucoup mieux que moi. Et pourtant...

Mon ancienne professeure de français m'a dit, lorsqu'elle a appris que je n'étudiais pas en Littérature :
«Si tu m'avais dit que tu étais en Lettres, je t'aurais dit... mais pour quoi faire, ma belle Alice? Tu n'as pas besoin de cela, si tu veux écrire.»

Je l'ai prise au mot. Je ne suis pas en Lettres, mais j'écris ; et pour la première fois, je sais où tout ça s'en va.