samedi 26 décembre 2009

Histoire de toilettes

Plus tard, je veux être une grande dame.

...

Mais pour l'instant, je n'ai tellement pas le don de dire des choses socialement acceptables.

Comme l'autre fois, à la toilette. J'entre, je fais mon pipi, pour me rendre compte qu'il ne reste plus de papier de toilette. Alors voilà, organisée comme je suis, ce n'est pas grave, je sors un mouchoir de ma sacoche et on n'en parle plus.

Sauf que voilà, je sors et il y a des personnes qui attendent pour prendre ma place. Je me sens obligée de les avertir du manque de papier, bien sûr.

- Euhhh... il n'y a plus de papier.

Déjà là, j'avais la face de la fille épaisse qui est inapte à vivre en société.

- Ah, merde.

- Ouais, mais j'ai des mouchoirs, si vous voulez.... *se met à fouiller frénétiquement dans sa sacoche* Ben euh, j'en avais, je vous jure! Je ne me suis pas brassé les fesses pour les sécher, promis!

...

Non, mais, franchement. J'ai parfois des comportements inappropriés. D'ailleurs, les deux filles qui attendaient se sont regardées avec un drôle d'air.

Comme je vous le disais, plus tard, je veux être une grande dame.

Le chemin sera long et périlleux, je vous l'assure.

Julie & Julia

Non, mais, wow.
Quel film inspirant.

Un film qui donne le goût de faire 432094943 projets, un film qui donne le goût de croire en soi et en ses capacités, un film de fefille-mais-pas-trop.

Il est drôle, il est adorable, il est... oh, je l'ai déjà dit, mais et puis zut, il est siiiiii inspirant.

Je pense que je vais courir acheter le livre de Julia Child, Mastering the Art of French Cooking. J'ai envie de cuisiner du canard, du homard, du coq au vin et d'écrire un blog.

Bref, courez l'acheter. Le louer. L'emprunter à votre voisine.

Et laissez-vous.... inspirer.

mercredi 23 décembre 2009

Résumé du temps des fêtes

J'ai passé le début du temps des fêtes à être malade. Bleh. Je le suis encore un peu... du moins, j'ai un gros rhume.

Au moins, Tit-Loup est là, il y a toujours plein de biscuits sortis, le sapin est illuminé et même si je dois faire mon dernier devoir pour ce cours à distance que j'ai commencé cet été et que je n'ai toujours pas terminé, ça sent le temps des fêtes par chez nous.

... Pis après le temps des fêtes, j'arrête de niaiser, je me trouve une bonne source de motivation et je perds du poids. Pas beaucoup, làlà. 10 livres, peut-être? Juste pour dire que j'arrête de me trouver laide chaque fois que je mets un t-shirt moulant. Voilà.

Bon, c'est pas tout, mais j'ai un temple à finir dans Twilight Princess, maintenant. Et Tit-Loup vient de sortir de la douche!

dimanche 20 décembre 2009

Frustration scolaire

Ok.

Je suis une personne relativement douée à l'école. J'organise bien mon temps, je suis structurée et je sais bien me préparer pour mes examens, alors j'ai généralement d'excellents résultats.

Par contre, dans mes amis, certains ont un peu plus de difficulté par rapport à ces trucs. Alors, de façon spontanée, je suis portée à partager le fruit de mon étude avec eux, quitte à leur prêter mes notes, mes fiches et tout ce que j'ai fait.

OR, c'est ce que j'ai fait pour cet examen d'histoire, où on avait droit à une feuille de notes recto/verso. On avait les questions préparatoires, alors il ne restait qu'à mettre le plus de matière possible sur la feuille, en l'organisant, bien sûr, de façon logique.

M. me demande, gentiment, si je peux l'aider pour histoire, parce qu'elle a coulé le dernier examen et qu'elle n'est pas sûre d'elle. Je lui dis, pas de problème, je te prête ma feuille de notes, tu pourras t'en inspirer. Ensuite, E. m'envoie un courriel, me disant qu'il a vu ma feuille de notes lorsque j'étudiais avec Ma. et qu'elle avait l'air très complète, alors il me demande si je peux lui envoyer pour l'aider. Ma. me dit que c'est une très mauvaise idée, que E. n'est tout simplement pas structuré et que c'est à lui de travailler, mais en bonne samaritaine, je lui envoie quand même.

Donc, voilà, j'ai envoyé la fameuse feuille à DEUX personnes. La première chose que je sais, c'est que presque tout le monde dans le cours y a finalement accès. Une dizaine de personnes sont venues me remercier avec des "Ta feuille a vraiment été utile!" ou "Elle était vraiment intense, mais grâce à ça, je pense que je vais passer"...

ET JE DOIS DIRE QUE
CÂLISSE
ÇA ME FAIT CHIER

qu'en faisant rien pentoute, des dizaines de personnes aient eu accès à mes heures de travail de réorganisation, sans compter tout le temps passé dans les cours, sans en manquer un seul, à noter, écouter, m'arracher la main pour ne rien manquer.

J'ai eu 100% dans cet examen, en n'utilisant que cette feuille. Ce qui veut dire que quiconque l'a utilisé peut avoir la même note.

J'ai écrit un courriel aux personnes concernées, parce que criss, ça se fait pas, moi je trouve.

vendredi 18 décembre 2009

Ce que j'aime de l'alcool

Ce que j'aime de l'alcool, ce sont les confidences multiples que tout le monde fait.

Moi-même qui dit à F. des choses que Dieu, je ne confierais pourtant jamais à personne.
F. qui me dit que si elle était lesbienne, elle sortirait avec moi.
A. et P. qui me disent que je suis parfaite.

Quand les gens sont saouls, ils disent souvent n'importe quoi... mais parfois, ça fait du bien, même si on sait tout ça.

Il est 1h24. Bonne nuit.

mardi 15 décembre 2009

Plus qu'un tout petit examen !

J'emballe mes cadeaux de Noël.
...
C'est si joyeux !
Falalalala lala la la !

dimanche 13 décembre 2009

L'hiver

Dissertation de philosophie, oral d'espagnol et épreuve uniforme de français. Après, c'est F-I-N-I-T-O-S.

J'ai peut-être trouvé quelqu'un qui veut partir en Argentine avec moi et ça me rend pas pire heureuse.

En fait, je commence, tranquillement, à retranspirer la joie et ce, même si c'était plate en maudit, dernièrement.

Tout à l'heure, alors que je revenais du travail, j'ai senti une grosse boule de bonheur dans ma gorge lorsque j'ai vu les arbres, au métro Lionel-Groulx, qui avaient une petite couche de neige sur leurs branches nues, que personne n'avait encore touché. J'ai dont trouvé ça beau.

Je pense que c'était novembre qui me déprimait.

Mais l'hiver, l'hiver, même si je reviens les pieds mouillés... l'hiver, j'aime ça. L'hiver, on s'emmitoufle dans des foulards à carreaux, on porte des bottes qui font 4 fois la largeur de nos pieds et on est éblouis par le reflet du soleil sur la neige. L'hiver, c'est Noël.

Et j'aimerais dont ça faire un tour de calèche dans le Vieux Québec, sous les flocons qui tombent doucement.

C'est l'hiver, c'est l'hiver, c'est l'hiver.

lundi 7 décembre 2009

Définitivement, j'écris vraiment des messages plates.

Désolée.

Je me sens plate, aussi, ces temps-ci.

Vacances des fêtes

Quand je vais être en vacances, je vais remplir mes demandes d'admission à l'université, remplir mes inscriptions dans différents programmes à l'étranger, dessiner, écrire, jouer du piano, re-re-recommencer The Legend of Zelda - Twilight Princess, continuer The Legend of Zelda - Majora's Mask et finir par acheter mes cadeaux de Noël.

Je focus sur la fin de ma session, c'est beaucoup moins triste que de penser à l'état des choses en ce moment.

Ce soir, je vais étudier pour mon examen de politique. Je vais réviser ma feuille de notes en histoire. Je vais apprendre par coeur les réponses des 130 questions qui pourraient être posées dans mon examen d'éducation physique (et j'ai n'ai toujours pas compris ce qu'était un RM?).

Vous voyez bien que c'est plate!

Alors c'est ça. Je vais manger des tonnes de plats tous plus délicieux que les, préparés par ma famille. Je vais tenter d'avoir un peu de style, juste une fois, pendant le temps des fêtes. Je vais...

Question d'être originale

Eille, j'ai hâte que la fin de session soit finie.


Je vais manger une poutine avec des saucisses, boire du vin/sake/mojito jusqu'à la mort, aller aux sushis à volonté, magasiner mon linge de Noël et surtout, surtout, être ô comment soulagée.

Tout ça, dans exactement 9 jours. Courage !

jeudi 3 décembre 2009

Je sais paaaaas

 Je suis SI perdue. Franchement, les dates limite d'inscription pour les universités ontariennes arrivent trèèès vite et je n'ai toujours aucune espèce d'idée de ce que je vais faire l'an prochain. M'enfin, voilà les choix...

Université
1. International Relations à University of Toronto
2. Programme conjoint de Common Law à l'Université d'Ottawa et d'International Affairs à Norman Paterson School of International Affairs (à Carleton University)
3- Le programme de Droit & International Human Rights & Development à McGill, ou Latin-American Studies.



Voyage
4- Jeunesse Canada Monde en Amérique latine ou dans les Antilles
5- Le programme SWAP Vacances-Travail en Irlande
6- Mon sac à dos et moi qui partent je-ne-sais-où, parce que Partons la mer est beeeeeelle !

J'aurais besoin de parler avec ma maman :( .

mardi 1 décembre 2009

Responsable

Je bois de la bière au café alors que je devrais étudier.

Franchement, je ne suis pas une personne très responsable.

Et dieu que j'ai envie d'aller en Argentine.
Et dieu que j'ai envie de m'inscrire et Études latino-américaines.

Comme je vous disais, je ne suis pas une personne très responsable.

vendredi 27 novembre 2009

Fin de session

Je hais tellement les fins de session.

Je suis tannée de mon travail, même si j'ai dit nombre de fois que je faisais le plus beau travail du monde. Là, je suis tout simplement... tannée. Je travaille samedi et dimanche, mais mon Dieu, sur une échelle de 1 à 10, mon niveau de motivation frôle le -5.

Je suis tannée des projets de session inachevés qui s'accumulent, que je dois boucler pour la plupart ce week-end. Tannée de regarder mon agenda et d'être découragée à l'avance par la quantité d'étude et de travail qu'il me reste à faire.

Je suis tannée d'être à Montréal, je veux être chez moi à La Tuque, en paix, dans ma cave, à lire, à parler avec mon frère, à jouer à la Wii et à manger de la soupe à la citrouille. Je veux manger du gâteau aux fruits, préparer les petits sandwichs roulés et jouer dans la neige en attendant que ce soit Noël.

Je suis tannée d'être tannée, parce que ça paraît dans mes agissements et que ce ne doit pas toujours être très drôle.

Le 16 décembre, après mon dernier examen, je vais arrêter d'être tannée. Promis.

dimanche 22 novembre 2009

It's beginning to look a lot like Christmas

Noël s'en vient et j'écoute mes classiques du temps des fêtes.

- All I Want for Christmas Is You - Mariah Carey (je sais, je sais)
- It's Beginning to Look a Lot Like Christmas - Johnny Mathis
- Love Actually (encore et encore, à chaque Noël, je regarde ce merveilleux film qui me rend si joyeuse)

C'est tout pour l'instant.

J'ai hâte d'être chez mes parents et qu'on soit le 24 décembre au soir, parce que même si on va à la messe et que c'est plate en maudit, je me sens bien, en harmonie avec moi-même et avec le monde. Je donne allègrement mes cadeaux, je mange des tonnes de p'tites sandwiches roulées, on écoute des cantiques de Noël et la joie transpire partout.

J'aime ça, Noël.

2h03, du Sex on the Beach dans le sang

J'ai fait revenir des patates en dés, des oignons et des saucisses à hot-dog dans la poêle avec de l'huile d'olive et des épices. C'est pas mal bon.

Il est 2 heures du matin et Tit-Loup est pas revenu de chez Audrée, pis t'sais, j'ai ben beau de pas être jalouse (non mais, vraiment pas), j'ai hâte qu'il arrive et que je puisse m'endormir collée sur lui.

Ce soir je suis allée à l'appartement de mon ami Alexime, il y avait plein de gens, plein de gens que je ne connaissais pas et god, je me suis rendue compte qu'au fond, j'étais plutôt introvertie, comme personne.

Pis je me dis que peu importe le moment de ma vie, je vais toujours avoir quelque chose à prouver à quelqu'un, ou à moi-même.

Je me suis rendue compte que j'aimerais dont ça que G. s'excuse de m'avoir fait poireauter tout l'été, qu'il me dise que ça ne peut pas se terminer comme ça, que je ne suis pas juste une guidoune pour lui, qu'il veut m'avoir dans sa vie, que je suis merveilleuse et que, blonde ou pas, j'ai ma place parmi ses amis. Mais maudit que ça arrivera jamais, parce qu'il est ben trop orgueilleux et surtout parce qu'il s'en fout ben trop.

Tit-Loup est pas arrivé, j'ai bu toute ma bouteille de Sex on the Beach et je devrais aller faire dodo, je pense.

mercredi 18 novembre 2009

Mercredi matin, 7h15 et de la musique plein les oreilles

C'est un peu comme Wisemen, de James Blunt, au fond.

Je crois que la véritable raison de ces obsessions, c'est que quoi que j'en dise, je vais éternellement rester attachée au passé; surtout parce que je veux me souvenir, me souvenir, me souvenir. Me souvenir des sensations, des goûts, des évènements et encore davantage des états d'âme.

Je ne comprenais pas, quand il me disait qu'il voulait effacer cette partie-là de sa vie. Le passé avait toujours été si important, si représentatif, pour moi, alors qu'il voulait tout oublier; je n'ai compris que plus tard, quand le tout s'est transformé en mauvais souvenirs... Sauf que, finalement, je veux me souvenir: pour ne pas refaire les mêmes erreurs, mais aussi pour me souvenir du bon, de la passion et des débuts, même si la suite s'est avérée plus difficile.

Finalement, je commence à faire la part des choses.

Il était temps, je sais.

C'est la vie

Moi, je suis toujours en retard.

Une chanson passe à la radio tout le printemps et une partie de l'été, mais je me mets à l'écouter l'hiver suivant. À l'écouter sans arrêt, comme une obsession que je ne pourrais pas réellement expliquer.

And you're singing the songs
Thinking this is the life

And you wake up in the morning and your head feels twice the size
Where you gonna go? Where you gonna go?
Where you gonna sleep tonight?

Amy MacDonald - This Is the Life.

Ça me ramène à mes promenades à Montréal avec M., aux magasins qui la faisaient tous jouer chaque fois qu'on y entrait, à cette impression bizarre que j'avais ce jour-là. Impression qu'encore une fois, je ne peux pas vraiment expliquer.

Bref, je l'aime, cette chanson-là. Et je l'écoute. Beaucoup.

lundi 16 novembre 2009

En vrac, mes chers

Je vais m'inscrire à tous les programmes intéressants à l'étranger (lire : hors du Québec) que je trouve, ainsi qu'aux principales universités qui m'intéressent (McGill, Université de Montréal et peut-être aussi University of Toronto). Je me suis déjà inscrite à Jeunesse Canada Monde, parce que l'orienteuse (ne riez pas, c'est Antidote qui m'a dit que c'était ça, le féminin d'orienteur) m'a assuré que c'était bien vu par les universités et que j'aimerais ça, moi, retourner vivre dans une famille d'Amérique latine.

La fin de session s'en vient, j'ai pris du retard dans mes travaux et je sens que ce ne sera pas très drôle.

Moi et A., on a décidé de fêter notre non-anniversaire et on en profitera du même coup pour boire jusqu'à oublier les examens qui s'en viennent un petit peu trop vite.

Je vais démissionner de mon travail, je suis tannée et je déteste mon shift de 6 à 9, mais je suis beaucoup trop gentille pour demander de le lâcher, car ça mettrait ma coordonnatrice dans une situation assez difficile. Quand elle va refaire les horaires pour la session d'hiver, je vais simplement lui dire que je ne veux plus être dedans, je pense. Je vais demander mon 4% et m'inscrire sur la liste de remplacement.

Ah pis, je pense que je vais aller porter mon CV à la SAQ, moi aussi.

Voilà.

mardi 10 novembre 2009

Tombe, tombe, tombe la neige

C'est plutôt chouette, l'été indien, mais là, on est le 10 novembre et je n'ai pas encore vu de vraie neige. Seulement une ou deux éclosions de gadoue dans le ciel. Ce n'est pas encore arrivé au sol, ou sur moi, que déjà, c'est fondu et désagréable.

Je veux de la vraie neige.

Si ça se trouve, ça va me motiver à aller m'acheter des bottes.

(Oh et, j'ai hâte à Noël, moi ; mais mon portefeuille, il se roule déjà en boule de peur)

dimanche 8 novembre 2009

L'équipe et moi

Je. hais. les. travaux. d'équipe.

Je ne sacre pas souvent, mais là, je me permets un : CÂLISSE.

samedi 7 novembre 2009

Moi... et Beaudelaire

Je vais certainement vous parler d'autre chose que de départ un jour, mais pour l'instant, j'ai une toute petite réflexion à faire là-dessus.

J'ai trouvé une différence fondamentale entre mes envies de partir antérieures et celle que je ressens présentement.

Avant, je voulais quitter à tout prix l'endroit où j'étais.
Aujourd'hui, je veux simplement découvrir ce qu'il y a ailleurs.

Je pense que je commence à être une personne saine.

(Ah et puis, Charles Beaudelaire disait : « Faut-il partir ? Rester ? Si tu peux rester, reste ; pars, s'il le faut. ». Généralement, j'adore Beaudelaire, mais on dirait que... non. Là, il me perd. Si tu peux partir, pars ; reste, s'il le faut.)

vendredi 6 novembre 2009

La théorie de l'arbre

Je vous mets un extrait de mon livre préféré, parce que c'est ça, c'est tellement ça. Ce passage, c'est mon favori depuis que j'ai 13 ans, je l'ai lu et relu, souhaitant, encore et encore être un arbre, être bien où je suis, ne pas avoir cette envie récalcitrante de partir, moi non plus.

Il est peut être un peu long, mais il en vaut la peine, parce que Réjean Ducharme est un génie et parce que ça nous touche tous. Et parce que mon Dieu, c'est tellement ça.


L'arbre sent qu'il est beau, c'est-à-dire qu'il en jouit. Tous les arbres sont beaux. L'arbre croît imbu de l'assurance qu'il est beau, et meurt comme il a vécu : en accord avec le monde et avec lui-même. L'arbre est beau, il le sait, et cela lui suffit. Il ne caresse pas son tronc avec ses branches, il ne parle pas, il ne marche pas. Il n'a pas besoin de faire tout cela : être beau lui suffit. Il ne marche pas parce qu'il est bien où il est. Il ne bouge pas parce qu'il est bien dans l'état où il est, si bien qu'il ne pense même pas à en changer, si bien qu'il en a oublié de penser. Il reste là. Il ne fait aucun geste. Il ne cherche et ne veut rien parce qu'il ne lui manque rien. S'il savait parler, il ne parlerait pas parce qu'il n'a rien à demander. L'arbre est une réussite totale, une perfection. Il est au-dessus de la satisfaction. La satisfaction naît de l'insatisfaction, et il est dépourvu d'insatisfaction : de besoin, d'aspiration. Il est impossible de satisfaire un être qui n'a nul besoin, quelqu'un qui par sa nature est lui-même tout ce dont il a besoin. L'arbre n'a besoin de rien d'autre que ce qu'il est, et il en a un incessant besoin. L'arbre est seul et se suffit. [...] L'homme est incomplet, est une créature manquée, est une créature à laquelle il manque de tout, est un parasite.

Réjean Ducharme, Le nez qui voque, [Paris] : Gallimard, Folio ; 2457, 1993, p.49-50

jeudi 5 novembre 2009

Fuck le vaccin H1N1

Franchement, là... fuck le vaccin.

Je voulais me faire vacciner, parce que je travaille avec les enfants handicapés. Mon employeur avait réussi à nous mettre prioritaire. Je trouvais ça cool.

Je n'avais pas de cours cet après-midi, alors j'ai décidé de me pointer à l'adresse qu'on m'avait donnée.

Après 3 heures d'attente dehors dans le froid (alors que je n'y étais pas du tout préparée, je pensais qu'ils allaient nous faire entrer!?) et plusieurs personnes (bénévoles, agents de sécurité, etc.) qui m'ont annoncé que je risquais de ne pas pouvoir avoir le vaccin parce que la priorité pour les professionnels de la santé s'est terminée hier, je me suis dit, fuck off, avant de mourir d'hypothermie, je vais retourner chez moi.

Alors c'est ce que j'ai fait: je me suis retapée 45 minutes de transport en commun en sens inverse pour retourner chez moi.

Le comble, c'est que je pense que j'ai attrapé un rhume, avec toute cette attente dehors dans l'humidité.

C'est ironique, un peu.

Maudite grippe.

mercredi 4 novembre 2009

Aaaaawww.

Je vais à mes cours, je regarde ma charge de travaux qui s'empile et oh mon Dieu, ce que j'ai hâte d'être en Amérique latine.

Pour ceux qui me suivent depuis le tout début, du moins depuis ma première Effervescence, vous savez que je suis allée au Panama et que ce pays m'a ô combien marquée.

Eh bien sachez, pour ceux qui ne le savent pas encore, que je vais passer un mois en Équateur cet été, à vivre à la façon équatorienne dans un village éloigné. J'ai siiiiii hâte.

L'endroit où je me sens le mieux au monde?

L'Amérique latine.

L'endroit où je vais cet été?

L'Amérique latine. En voyageant pendant tout l'été jusqu'au Costa Rica après le stage d'un mois.

Mon niveau de bonheur en y pensant?

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Joie, joie, joie, joie, j'ai hâte et ce sera génial. Et ô, que ça va me faire du bien de sortir d'ici.

mercredi 28 octobre 2009

Avec des efforts...

Je dramatise toujours trop pour des choses qui se passent finalement terriblement bien.

Hier, je regardais ma feuille de préparation pour mon examen d'anglais d'aujourd'hui et je rêvais d'une corde. Définitivement, j'allais le pocher, que je me disais. Il fallait savoir des noms latins de stratégies argumentatives, énormément d'informations sur des tonnes de textes et beaaaaucoup d'autres choses, comme des procédés littéraires, les sortes de thesis statement, etc.

Bref, je regardais ma feuille avec un désespoir et une résignation totale, me disant que j'allais devoir refaire mon cours la session prochaine.

Et finalement...

J'ai lu les textes pendant ma pause du midi, j'ai sorti tous les documents pertinents pour mon étude, je les ai regardés attentivement et vous savez quoi? L'examen s'est extrêmement bien passé. J'ai remis la copie à mon professeur en lui disant que c'était a hundred percent exam et je suis assez confiante.

M'enfin, l'examen, ce n'est pas vraiment le point.

Le point, c'est que je m'en fais sans cesse pour des trucs qui, finalement, avec un minimum d'efforts et de bonne volonté, se passe toujours extrêmement bien.

Je disais, hier : «Je ne peux PAS pocher un cours. A.B.R. ne poche pas. C'est contre les lois de la nature.»

C'est vrai scolairement, mais ça l'est aussi dans les autres aspects de ma vie, de façon générale. Du moins, jusqu'à maintenant, la nature ne m'a pas abandonnée.

Et je pense que c'est en partie pourquoi j'ai aussi foi en la vie et en le futur. Pourquoi je pense que tout est possible.

Avec les efforts nécessaires, les choses finissent toujours par bien aller.

samedi 24 octobre 2009

Where the water is frozen

Bon, voilà, je pense que je sais ce que je veux faire. Ce n'était plus très clair, mais là, ça le devient.

En fait, j'hésitais entre 2 grands choix : aller à l'université maintenant ou prendre une année sabbatique pour faire quelque chose de différent.

J'avais pensé :
1. Faire le programme SWAP vacances-travail en Irlande
2. Faire un stage de sensibilisation au développement international en République Dominicaine
3. Juste... voyager... sans but précis
4. Aller à l'université en droit et avoir l'impression de passer à côté de quelque chose.

Alors voilà, j'ai trouvé, je crois : lorsque je terminerai mon DEC en mai, j'irai faire mon stage de fin de DEC en Équateur. Ensuite, je passerai le reste de l'été en Amérique latine, plus particulièrement en Équateur, au Panama et au Costa Rica (peut-être même en Colombie). Ensuite, je reviens quelques semaines chez moi et je repars en septembre... pour Terre-Neuve.

Ahhh Terre-Neuve. Quelle province magnifique.


Vous êtes sceptiques? Oh, je vous comprends. Seulement, si vous voyiez à quel point cette île géante est paradisiaque (et je ne parle pas juste des paysages), vous comprendriez.

Alors voilà, je vais très probablement faire le programme Odyssée, qui, en gros, consiste en un stage de 9 mois où je travaille 25 heures par semaine dans une école à aider le professeur de français. Je gagne environ 2000$ par mois (18500$ pour toute la durée du stage), je vis la vie des newfies et surtout, j'apprend l'anglais.

Une fois que je serai bilingue, le monde est à moi.

Il reste quand même quelques détails d'ordres, euh, techniques et amoureux à penser; mais à date, je me dirige pas mal vers ça, je vous dirais.

vendredi 23 octobre 2009

Je l'ai déjà mise un peu partout, mais bon, je la poste aussi ici.



Parce que c'est un peu comme ça que je me sens, des fois, bon.

Prise ici. Ça vaut la peine d'explorer le site au complet.

De retour

Je retourne à mon Effervescence, pas parce que ma vie a régressé, oh non, bien sûr que non.

Non, je reviens avec un blogue du même titre parce que je l'avais choisi soigneusement, ce titre, pour qu'il me représente, pour que j'aime sa sonorité, pour qu'il soit d'actualité, toujours et encore... Car je vais toujours être effervescente, du moins, je le souhaite.

Et je commence en parlant de G., parce que je viens de faire une constatation qui m'a frappée.

Depuis le début de notre aventure, je m'étais toujours dit que quand tout cela serait fini, nous serions ensemble. Par tout cela, je veux dire le cégep, l'université, Jonquière et son retour à l'adolescence. J'ai toujours pensé qu'être en couple avec lui, c'était une finalité en soi, que c'était inévitable, que c'était ainsi que les choses devaient être.

Aujourd'hui, j'ai regardé où on en est, tous les deux, et je me suis rendue compte que non, ça n'allait pas se passer ainsi, que je ne le voulais pas, de toute façon. Ça fait plus de 3 ans qui fait son retour à l'adolescence, qu'il change à vue d'oeil et je commence à penser qu'il est irrécupérable. Vous trouvez que je juge? Oui, je juge. Je juge, parce qu'il est l'antipode de celui qui m'a fait vibrée.

Je l'ai dit plusieurs fois, je l'ai pensé plusieurs fois, mais depuis plusieurs mois, je le sens : c'est fini pour toujours.

Plus encore, même si on dit « quand j'aime une fois, j'aime pour toujours », il ne reste plus la moindre trace d'un quelconque intérêt, même diffus.

Toujours est-il, ça fait quand même bizarre de commencer mon Effervescence avec une défervescence.

Bienvenue :) .

mon Effervescence

Je déménage.

Je vais continuer à poster de façon très périodique, j'en ai bien peur. M'enfin. Je retourne effervescencer, parce que... je ne sais pas. Patati Patata, ce n'est pas moi, ça banalise le tout; même si c'est ce que je fais la plupart du temps.

Alors voilà mon Effervescence qui est de retour.

samedi 26 septembre 2009

Drame & université

C'est con de dire ça, mais on dirait que je suis due pour un peu de drame, moi là.

La seule petite tache noire au tableau, à date, c'est l'université.

Parce que comme de fait, alors que dans quelques mois, je vais devoir choisir ce que je veux faire de ma vie, je ne sais plus si c'est fait pour moi, le droit.
J'aimerais ça enseigner.
Mais je ne me sentirais pas assez "challengée"

J'aimerais ça aller en psychoéducation.
Mais il y a pas vraiment de possibilité d'avancement, je vais finir par trouver ça routinier et répétitif.

J'aimerais ça prendre un an pis travailler à l'étranger, baon. En Irlande, tiens. Perfectionner mon anglais et être certaine d'être prête pour McGill, qui va (parce que je le veux) venir ensuite.
Mais Tit-Loup est ici et un an, c'est trop long.

Pis Tit-Loup, s'il existe bel et bien quelqu'un avec qui je puisse passer ma vie, ben c'est lui. Et pour vrai, si ça ne marche pas avec lui, je pense que ça ne peut pas marcher avec qui que ce soit.

Ensemble, on ressemble un peu à mes parents, des fois. Dans nos façons de vivre ensemble, de se niaiser, de répartir les choses et dans plein d'autres trucs. Pis mes parents, ce soir, on a fêté leur 25e anniversaire de mariage.

Baon.

Anyway.

Je voulais juste écrire une phrase, ce soir, pas tout un texte.

Je suis due pour un peu de drame, moi là.

Voilà.

mardi 1 septembre 2009

Ouin.

On dirait que je n'aime plus vraiment ça, entretenir un blogue. Je sais bien que c'est un peu plate, mais en ce moment... je ne sais pas, je n'ai plus vraiment le besoin, ni l'envie d'étaler ma vie comme avant.

Tout va bien. Un genre de bonheur stable et permanent, une plénitude, un état zen.

Je suis devenue responsable d'équipe à mon travail (sans mérite, ils ont presque pas eu le choix de me monter, bleh) et je vais peut-être travailler avec une fillette autiste (si je me décide à rappeler la famille... ils m'ont appelée dimanche et je n'ai pas encore donné de nouvelles, parce que je suis paresseuse et lunatique).

Sinon, euh, j'ai travaillé ce matin avec beaucoup de stress et je suis tout à fait épuisée.

Ça fait que bonne nuit.

Et à je-sais-pas-quand, mais ne vous attendez à rien... j'ai d'autres Avatar à écouter, moi.

vendredi 21 août 2009

Ouin, ben.

J'attends pour changer mon horaire de cégep sur Omnivox, ça fait déjà au moins 2 heures que je suis là et je suis 81e dans la file d'attente. J'ai essayé toute la journée et la file d'attente était PLEINE. Bref, je ne peux plus vraiment retarder.

Sauf que,

J'aimerais mille fois mieux être collée sur le Bébé Loup qui dort dans mon lit (bah ouais, mon lit, mais c'est qu'on est chez mes parents).

Pis vous savez, 4 jours, quand on est habitués de vivre ensemble et de se voir chaque jour, c'est long.

Pardon, je suis un peu désorganisée, ce soir, mon post de doit pas du tout avoir de sens.

Bref, j'ai hâte d'aller me coucher.

C'est tout ce que j'avais à vous dire.

dimanche 9 août 2009

Histoire

C'est niaiseux, hein ; mais j'ai lu un récit non terminé que j'avais commencé il y a plusieurs mois et j'ai vraiment eu envie de connaître la suite.

L'affaire, c'est que je ne me souviens plus vraiment comment ça se poursuit.

J'ai seulement de vagues souvenirs de comment ça se termine.

J'ai comme envie de m'y remettre, là, à mon histoire quétaine pour les tites filles de 13-14-15 ans.

lundi 3 août 2009

Sauce à spag'

Finalement, je n'ai pas fait mon foutu devoir.

Non, parce que, pour la deuxième fois, je me suis faite avoir (je ne suis pas sûre si «fait» prend un e ici, duh).

La première fois, j'ai suivi toutes les instructions sur le DVD du cours (ah oui, c'est le cours d'Initiation pratique à la méthodologie des sciences humaines). Ça disait de penser à un sujet de recherche qui nous intéressait et blablabla. Finalement, presque rendue au premier devoir, j'ai bloqué sur un détail et il a fallu que je contacte mon tuteur. Qui m'a dit que c'était normal que je ne trouve pas la réponse appropriée, parce que je devais choisir parmi les trois thèmes proposés. Bon. J'étais TRÈS fâchée, mais j'ai recommencé du début, en essayant d'oublier la vingtaine d'heures que j'avais perdue là-dessus.

Et là, là, j'avais vraiment TOUT fait. Il restait simplement à retranscrire dans le devoir. Je cherche pour le cahier de préparation aux devoirs.

J'ai dû passer 15 heures sur la recherche, à trouver des sources, à lire des textes, à recopier des fiches. À créer un plan de problématique qui se tenait, même si ça me tentait pas, même si mon travail à 40hrs semaine avec les enfants handicapés (avec 2 heures de transport/jour) me rendre dedans à plein fouet, même si ça me tente foutument pas et que j'aimerais bien mieux faire l'amour plutôt que de me casser la tête avec cette affaire-là.

Et finalement, il faut que je prenne mes informations dans les trois articles qu'ils me fournissaient. Ce qui est totalement contraire à ce qu'ils me disaient dans le DVD du cours.



Je sais pas pour vous, mais je trouve ça pas mal clair, moi.

Bref, je suis fâchée.
Parce que je vais avoir perdu plus de 40 heures là-dessus.

Gre.

Tout ça pour RIEN PENTOUTE.

Maudite affaire.

Je déteste tellement perdre mon temps...

Ça fait qu'après avoir tappé du pied pas mal fort et exprimé ma frustration par divers mots plutôt vulgaires (et ragé parce qu'on me prenait pour une épaisse en ne me laissant même pas faire de recherche pour mon travail de recherche), je suis allée faire de la sauce à spag'.

Une maudite chance qu'elle était bonne.
Je n'écris plus rien. Je suis désolée.

Pis là, j'ai fait promettre au Bébé Loup qu'il me volerait mon câble de courant pour l'ordinateur ET ma batterie et qu'il pourrait même me frapper à mort s'il le désirait... si je n'allais pas faire mon cours à distance dans les trente minutes suivant mon retour à la maison.

Et bref, comme ça doit pas mal faire 29 minutes et 35 secondes, je préfère ne pas prendre de chance.

Je vais faire mon travail.

Gulp.

Je l'entends venir... :/

dimanche 19 juillet 2009

Sick

Je suis un p'tit peu (et peut-être un peu plus qu'un peu) malade.

... Chéri s'occupe de moi.

Il est tellement adorable.

(Et vive la soupe lipton)

dimanche 12 juillet 2009

Ultimatum saoule

J'ai même pas vu G. Je lui ai lancé un ultimatum épais, mais j'avais un peu trop bu :

« J'en ai plein mon casque de me faire niaiser. Tu veux pas faire de peine à ta blonde et je comprends, mais vois-tu à quel point tu m'en fais, à moi? Bref, tu as jusqu'à la fin de l'été pour essayer de me voir. Sinon, chow pow, je décrisse. »

Et ce matin, la blonde en question est venue me laisser un message disant qu'elle lui avait dit que c'était correct s'il me voyait, qu'elle lui avait dit qu'il n'y avait pas de problème...

C'est à n'y rien comprendre.

En tout cas, il est tard et je vais me coucher.

mercredi 8 juillet 2009

Advienne que pourra

J'ai décidé de forcer G. à me voir, avec ou contre son gré.

Alors je fais tout ce qu'il faut pour aller aux Régates.

Ooooooh, aux Régates. Ça fait un bail. Kaïn et The Lost Fingers vont jouer ce soir-là et je les aime bien, moi, The Lost Fingers. M'enfin, bref, c'est comme remonter dans le temps, mais avec des détails en plus... comme le fait qu'on est passé à travers notre amour au complet et qu'on a plus rien à en retirer, ni l'un, ni l'autre.

Alors bref, si je veux le voir, ce ne sont pas pour des raisons amoureuses (je suis quand même marié!). C'est parce que... bon, parce qu'il refuse de me voir, qu'il a peur, mais que je vais le mettre sur les fesses et le brasser un peu. Parce qu'il a pas le droit de rejeter ceux qui sont importants pour lui pour une pute malsaine. Bon. Je le répète, je l'aime pas, sa blonde, bleh.

Ce n'est pas très clair, je sais. Ça ne l'est pas vraiment pour moi non plus.

M'enfin, advienne que pourra, comme il dirait.

lundi 6 juillet 2009

Cheville (presque) foulée

Des fois, je suis niaiseuse.

Ça fait des mois que, plusieurs fois par semaine, je fais semblant de me laisser tomber par terre pour que le Copain me rattrape à la dernière minute. Ça l'irrite un peu, mais surtout, il me rattrape et ça me fait du bien.

Pis là, aujourd'hui, ben, j'ai eu la bonne idée de tomber raide comme une planche sur le sol dur, alors qu'il tapait quelque chose sur son écran d'ordinateur.

Il est arrivé ce qui devait arriver : il m'a vue trop tard, je n'ai pas eu le temps de me rattraper et je suis tombée tout croche par terre, en me faisant suffisamment mal pour avoir les larmes aux yeux (et sur les joues, je dois l'avouer, bleh).

On avait prévu s'entraîner à ce moment-là. Non seulement je n'ai pas toffé plus de 10 minutes (quand même, j'avais fait une petite demi-heure avant...), mais en plus, ça m'a complètement déprimée. Pis je me suis rendue compte que j'avais très probablement accroché une signification plutôt symbolique au fait de me faire rattraper à tous les coups.

C'est pour ça que je suis niaiseuse. Pas parce que je me suis laissée tomber, tsk.

(Pis en plus, mes jambes font encore mal et ça fait environ 4hrs que c'est arrivé... gneuh)

mardi 30 juin 2009

G. et son amour

Moi : Alors, quand est-ce qu'on se voit, minou ?
G. : Humm je sais pas, il faudrait que je demande à ma blonde...
Moi : Euhh... quoi ?
G. : Ben oui... ça la fait chier que je revois mon «ex» et je veux vraiment pas lui faire de peine...
Moi : Primo, je te sauterai pas dessus, je suis en couple, bordel. Secundo, c'est fini depuis longtemps, notre «histoire». Tu me laisses lui parler 2 minutes pour que je mette quelques trucs au clairs ?
G. : Bah ouais. De toute façon si on se voit, elle va être là.
Moi : ...
G. : Ben oui, ça se fait pas, sinon.
Moi : Tu es en train de dire que tu es à Montréal pour tout l'été et que je ne pourrai pas te voir seule à seul ?
G. : ... C'est juste pas le bon contexte.
Moi : Ok, laisse faire, je commence à comprendre qu'on se verra pas du tout.
Note : Le texte a été abrégé afin de ne retenir que les passages importants.

Je suis la seule à trouver ça tout à fait dégueulasse ?

Ce qui est dégueulasse, c'est d'être dans un couple aussi fermé, possessif et jaloux. Quand je lui ai fait remarquer que ce n'était pas normal, il a dit qu'il était «bien» là-dedans. Humf.
Ce qui est tout aussi dégueulasse, c'est d'être incapable de mettre ses culottes et de voir ceux qui sont importants pour nous, par peur de déplaire à sa blonde.
Finalement, ce qui est dégueulasse, c'est que j'ai envie de le voir, moi, Ghys. Bon.

Et contrairement à la blonde de ce dernier, le Copain, il est tout à fait d'accord avec ça et il n'en a rien à cirer, que je vois les gens dont j'ai envie.

Franchement, non seulement ça me fâche, mais ça me fait de la peine, aussi.

samedi 13 juin 2009

Ihlàlà.

Je viens de passer à travers du blog et ihlàlà, j'avais le don d'être malheureuse, à 13-14 ans !

Ça c'est de l'hormone !

De la vraie, de la pure, de la concentrée !

Absences prolongées

Avant, j'étalais tous mes drames sur un blog.

Ensuite, je me suis mise à y écrire des banalités.

Maintenant, j'ai envie de vous dire des choses intéressantes, mais je ne trouve rien qui vaille la peine d'être écrit.

Voilà pourquoi mes posts sont de plus en plus espacés.

En plus, même si je voulais revenir à la première phase, j'en ai pas, de gros drames...

Vous pouvez toujours (re)visiter ceux du passé, ceux d'il y a 3 ou 4 ans...

MON SECONDAIRE 2 !

lundi 1 juin 2009

De retour de NYC

New York, c'est...

1. Haut (tellement haut que les buildings nous font de l'ombre toute la journée).
2. Populeux (Times Square, c'est monstrueux, c'est chaotique, c'est très... humain).
3. Puant (cigarettes, égouts, voitures, surpopulation... un beau mélange).
4. Extrêmement excitant.

On a fait les mêmes choses que tous les touristes lorsqu'ils vont visiter la capitale américaine (statue de la liberté, Chinatown, Petite Italie, Times Square, magasinage, etc.) et ça m'a donné envie de faire ma maîtrise aux États-Unis. Ben oui. D'aller dans une université prestigieuse. De me défoncer pendant 2 ans sans arrêt pour décrocher un diplôme qui va m'amener où je veux.

Je suis comme ça, moi. Je rêve, j'ambitionne, je vise haut, peut-être un peu trop.

Mais si ma tante est au doctorat en arts à Columbia, pourquoi est-ce que je ne serais pas à la maîtrise en droit à Harvard, hein?

(Réponse : Parce que je n'ai pas 120 000$ à portée de la main)

mardi 26 mai 2009

Crise post-session

Par les temps qui courent, j'angoisse ; je pense un peu au passé, mais surtout au futur, je dirais.

J'angoisse à me demander si oui ou non, je serais une bonne avocate. Si oui ou non, j'aimerais être une avocate. Si oui ou non, je voudrais travailler dans le domaine de l'international. Si oui ou non, c'est possible d'avoir une famille, le cas échéant. Si oui ou non, je fais les bonnes actions pour atteindre les buts que je me suis fixés.

Et ça continue.

Je ne dors pas très bien. Mon environnement immédiat est en bordel et j'y suis très sensible, mais ma tête aussi, elle est remplie de bibittes.

Ça ne va pas très bien à mon travail. J'adore toujours autant travailler avec les enfants handicapés, je les apprécie énormément et j'aime prendre soin d'eux, mais... plus on m'en parle, plus je suis fâchée contre la direction.

Je vous explique rapidement : je suis payée 56¢ de l'heure moins que ceux qui ont été engagés quelques mois avant moi. Échelle salariale, d'accord. L'affaire, c'est que ce n'est pas une véritable échelle ; il y a deux bases salariales et les nouveaux sont payés le même salaire que moi. En plus, c'est moins que ce qu'on m'avait promis à l'entrevue, beaucoup moins. Le Copain est allé en parler à la directrice (qu'il connaît franchement mieux que moi), qui a sorti des niaiseries selon lesquelles les budgets étaient déjà faits, que c'était l'autre coordonnatrice qui m'avait promis mon salaire et qu'elle était partie et BLABLABLA.

Bref, depuis ce temps, chaque fois que je vais travailler, il y a un petit fond de frustration qui flotte dans ma tête. J'ai appliqué pour un autre emploi (beaucoup plus payant, 18$ de l'heure, mautadit), mais je n'ai pas vraiment envie de partir, parce que je me suis énormément attachée aux jeunes ; et parce que j'espère être montée responsable d'équipe, ce qui remonterait substantiellement mon salaire. Oh, et améliorerait mon CV du même coup, bien sûr.

Je suis un peu fâchée et pourtant, il y a tant de belles choses qui m'arrivent. J'ai l'impression que je n'en profite pas assez.

M'enfin, bref, c'est ma petite crise post-session, c'est normal. Chaque année, lorsque les vacances arrivent, j'en fait une.... mais ne la laissons pas s'étendre.

Lorsque mes règles seront passées, je vais être moins fâchée.

lundi 25 mai 2009

Un jour

Un jour, un jour, je vais avoir fait totalement la paix avec mon passé et ceux qui s'y trouvent.

Pour l'instant, il me fait encore un peu grincer des dents, ce passé.

Mais de moins en moins.

Un jour, un jour.

Un jour pas trop lointain, j'espère.

vendredi 15 mai 2009

C'EST LE TEMPS DES VACANCES !

Dans 25 minutes, je remets mon dernier projet.
Dans 155 minutes, je termine mon dernier examen

Aaaaaah !

L'été s'en vient, j'ai un mois de travail à 26 heures/semaine, ce qui correspond à ce que j'ai fait pendant ma session. Seulement, seulement... pas de cégep ! Ce sera réellement comme des vacances, j'en viens à me demander comment je vais occuper mon temps !

Bien sûr, cet été, je fais mon cours de méthodologie des sciences humaines, question d'alléger un peu ma session prochaine, avec mon double cours de français (littérature québécoise et tutorat aux pairs). Sauf que, quand même, ça peut être intéressant, je crois. Surtout que je vais pouvoir apprendre par moi-même et donc, aller beaucoup plus vite que dans un cours normal...

Bref, je déménage samedi prochain (le 23), j'ai hâte, l'été s'annonce merveilleux, c'est le beer bash du cégep ce soir et aucun drame ne se présente (étrange?) avec la fin de l'année !

Daï daï daï !

dimanche 10 mai 2009

Hier encore

Ce soir, dans le métro, crise existentielle sur la vieillesse. Ben oui ; j'ai à peine 18 ans et j'ai déjà peur de vieillir.

J'écoutais Charles Aznavour chanter Hier encore avec Jacques Brel, je pensais à mes souvenirs du secondaire et là, là... je me suis rendue compte que je vieillis.

Ignorant le passé
Conjuguant le futur

V
oilà que mon enfance se termine réellement. Je suis une adulte, maintenant. J'emménage avec mon copain, je lave mon linge, je rentre à l'heure que je veux et j'apprends à être responsable. Depuis un an, le secondaire est terminé ; d'ici le même nombre de temps, le cégep le sera aussi.

Ça va vite, vite, trop vite. Ma 2e session se termine dans 5 jours, alors que j'ai l'impression d'être à peine arrivée à Montréal. Par contre, certaines choses paraissent si loin. Pourquoi est-ce que ma ville natale me semble étrangère?

Bref, je me rends compte que les temps changent, la vie aussi et, au fond, moi avec.

Le futur approche, bientôt je serai une adulte, une vraie. L'université s'en vient, mon métier aussi et tout ce que ça implique. Ça me fait un peu peur.

Pourtant, je sais que j'ai tout ce qu'il faut pour passer à travers la vie, qu'il n'y a aucune raison pour que je n'atteigne pas mes buts... et que je sais qui je suis et qui je veux être.

Sartre dit que ce sont nos actes qui définissent qui nous sommes. J'ai bien envie de le croire et d'agir comme la personne que je veux être. C'est peut-être futile, mais il me donne espoir, Sartre.

mardi 5 mai 2009

Les 1001 petits plaisirs de la vie (11 à 20)

Version fin de session/début d'été!

11. Remettre un gros travail de session une semaine à l'avance (ouf!).

12. Marcher pieds nus dans l'herbe, hihihi.

13. Jouer à un jeu-vidéo jusqu'à... tard, avec son copain.

14. Rayer un truc de plus sur sa liste interminable de choses à faire.

15. Compter les jours qui s'écoulent au compte-gouttes avant le début des vacances... plus que 10!

16. Déménager!

17. Se lever avec le soleil (ç'a l'air quétaine comme ça, mais en fait, c'est simplement une question de cycle biologique, haha.)

18. Se demander quoi préparer pour le Copain comme souper.

19. Ressortir les vieux classiques musicaux de l'été (SEX ON THE BEACH COME ON MOVE YOUR BODY!)

20. Admirer (et consommer!) les fruits et légumes frais du Québec qui commencent à apparaître dans les rayons de l'épicerie.

dimanche 3 mai 2009

Retour sur mes prévisions 2009

1. Je vais être en couple, ou proche, du moins, avec le Vieillard.
2. Je vais faire une genre de crise de nerfs parce que je vais manquer de temps.
3. Je vais continuer à travailler à la Résidence P.
4. Je vais avoir une Cote R supérieure à 30
5. Je vais avoir créé au moins un texte plus long que je vais aimer.
6. La crise financière va mieux aller (on espère)
7. Ma grand-mère maternelle va mourir (on espère pas)
8. Je vais être en appartement, confortable, et non pas en foutue résidences
9. Je vais m'être découvert au moins 3 nouveaux artistes préférés
10. Je vais, j'espère, être amoureuse et comblée.

Celles qui sont barrées sont réalisées ou vont l'être dans un avenir proche et certain. Pas pire, pas pire pentoute.

samedi 2 mai 2009

Fin de session

Le Bébé Loup est déménagé hier et je suis chez lui (chez nous!), en train de faire mes devoirs en attendant qu'il ait fini de travailler.

J'ai fait du lavage, j'ai nettoyé les armoires, jeté les trucs de l'ancienne locataire, je suis allée dans 109321093 commerces jusqu'à-ce que j'aie assez de 1$ et de 25¢ pour laver les draps et le linge sales du Copain...

Ahhhh, aaaaah, ahhhhhh!

Malgré la fatigue, malgré la fin de session, malgré le peu de sommeil que j'ai réussi à obtenir cette nuit... Bonyeu que je suis heureuse ! J'ai si hâte, si, si hâte d'être réellement installée ici, moi aussi. Dans notre nouveau chez-nous.

Et c'est hier, quand j'ai expliqué à F. pourquoi, selon moi, on est le couple parfait, que je me suis rendue compte d'à quel point je suis comblée. Vraiment, tout à fait, entièrement comblée.

lundi 20 avril 2009

20 jours

20 jours.
20 toutes petites journées d'écoles.
14 périodes de cours consacrées à des examens.

Courage!

C'est presque fini.

Je rêve de chaleur, de temps libre et de grandes promenades au centre-ville.

J'ai même envie d'aller MAGASINER du linge d'été, ehlàlà (comme si j'étais une grande magasineuse...) !

Cette session-ci est vraiment lourde, scolairement parlant. Ou alors, c'est moi qui suis habituée à l'oisiveté...

mercredi 15 avril 2009

Traîtresse

Je vous ai trahis.

Vous vous nourrissiez de mes exploits quotidiens et aujourd'hui, je vous abandonne à votre petite vie sans intérêt.

Je sais, je sais, c'est dur.

Mais je vais vous dire un secret.

Ne le dites à personne, sinon, ça va gâcher ma réputation innée d'intellectuelle.

J'AI BESOIN D'ÉTUDIER POUR PASSER MES COURS.

Voilà, voilà, c'est dit. Ouf, quel soulagement ! Je me sens mieux. Merci.

Bref, cette session-ci est beaucoup plus difficile et chargée que la dernière, alors j'organise méticuleusement mon horaire pour arriver à tout faire bien et surtout, à temps. Résultat ? Je n'ai vraiment plus autant d'heures de temps libre à consacrer à ce blog (ni à lire, ni à dessiner, ni à écouter de la musique, ni à un paquet d'autres trucs auxquels je m'adonnais avant).

À part ça, comme vous le savez déjà, je déménage le 23 mai avec le Vieux Croûton (alias le Copain) et je suis relativement zen, étonnamment.
À part ça, j'ai hâte en maudit que l'été arrive, mais il ne me reste qu'un mois de cégep, exactement !
À part ça, il fait un temps superbe dehors et je vais me promener sur le Mont Royal avec la Vieille Chose d'ici vraiment pas longtemps.
À part ça, j'ai une carte de crédit et je ne comprends pas vraiment comment ça marche.
À part ça, le thé chaï, c'est bon en maudit.

À part ça.... ben, j'ai pas mal fait le tour.

lundi 30 mars 2009

Un printemps bonheur

Un petit post pour venir écrire les derniers développements, dans ce magnifique printemps qui s'annonce sur le thème du bonheur!

Alors voilà, je vous ai négligés, mais Le Copain et moi, on part en appartement ensemble dès le mois de mai. Ben oui! Surprise! Ce fut une décision rapide, mais vous savez, parfois, on n'a pas réellement besoin de plus de jours de réflexion, pour savoir ce qu'on veut. Donc, c'est cela, après avoir visité des tas de 4½ (ben... 3, en fait), on s'est trouvé un petit nid douillet tout près de l'Université de Montréal et à quelques stations de métro à peine de mon cégep. Je pousse encore de petits d'angoisse, mais franchement, j'ai affreusement hâte d'emménager. Ça ne peut que bien aller!

Dans une autre sphère de ma si palpitante vie... j'ai été accepté pour le programme SENS! Le programme SENS (Sensiblisation aux Échanges Nord-Sud), c'est une option spéciale à mon cégep, qui permet aux étudiants en Sciences Humaines de modifier un peu leur horaire pour avoir des cours axés sur le Sud (Amérique Latine, Afrique) tout ça dans l'optique d'aller passer un mois dans un pays de l'Hémisphère Sud à la fin du programme. Depuis quelques années, ils vont en Équateur, alors ce sera probablement notre cas aussi. Ça faisait quelques années que j'avais envie de visiter ce pays, c'est l'occasion rêvée!

DE PLUS! Je voulais peut-être prendre une année sabatique pour voyager... mais ce projet-là me permet de rester autant de temps que je veux là-bas. Donc, je penserais bien rester pour le reste de l'été (Donc, de fin mai à fin août) et commencer l'université en automne 2010, comme mon cheminement «normal» ferait en sorte. Donc, je ne «perds» pas d'année et tout est merveilleux :) .

Sinon, il fait beau, il fait chaud (sauf aujourd'hui, mais demain, le beau temps reviendra!), je suis très occupée et j'ai hâte en mautadit que la session finisse...

Mais ça s'en vient, plus que 6 semaines de cours!

Vivement l'été!

vendredi 20 mars 2009

18 ans

Ben oui. Finalement. C'est demain!

Aujourd'hui, c'est donc ma dernière journée d'immaturité. Je pense que je vais en profiter pour faire des blagues de pipi-caca-poil toute la journée.

Je l'ai attendu, je l'ai rêvé. Ben voilà. À moi la carte de crédit, le cellulaire, les bars, le vote, l'alcool, les films pornos, le gros lot (parce que moi, à mes 18 ans, je vais acheter un billet de loterie et je vais gagner, vous savez).

Fini, les demandes de consentement des parents (ce qui est un peu dur, quand ceux-ci sont à 350 km de moi...).

Le 21 je me fais... tatouer!



Un escargot, comme de fait.

Oh, et mes 3 meilleures amies de Trois-Rivières vont venir, ce soir... j'ai si hâte de les voir!

On sera une vingtaine en tout, et ce sera tout simplement génial.

Oui, définitivement, j'ai hâte à ce soir... et à demain!

mercredi 11 mars 2009

Parce qu'Amélie m'a taggée!

Le concept : Aller dans votre dossier de photos le plus récent [ou le 6e plus récent]. Sélectionner la 6e photo du dossier. Poster sur le blogue.



Hahahaha! C'était à la fin de ma première session... Voici A. avec un air un peu... surpris?

vendredi 6 mars 2009

Petit truc pas retravaillé

- C'est fini, rhabille-toi.

Je remets ma jupe, en attachant les boutons un par un. Je prends un temps infini pour le faire, tout en l'observant du coin de l'oeil.

Lui, il se dépêche. Il regarde sa montre ; je l'aperçois deux ou trois fois, alors qu'il tente (trop rapidement) de rattacher sa ceinture.

- J'ai pas toute la journée.

Comme si je le dérangeais. Comme si, en acceptant que je m'offre à lui, il me faisait une faveur. Je suis son objet. Il m'utilise. Qu'il me gifle! Je ne résisterai pas. Qu'il me souille, me salisse, m'éjacule sur les seins! Je resterai impassible. Qu'il me fouette, m'étrangle, me tue; je suis à lui, je lui appartiens, il est mon maître et je suis sa chienne.

Je continue à attacher mes boutons.

Il soupire d'impatience, attrape ma chemise, me l'enfile un peu trop brusquement. Il me jette ma veste. Me pousse jusqu'à la porte.

- Il faut que tu t'en ailles ; j'attends quelqu'un. À lundi.

La porte s'est déjà fermée dans mon dos. En sortant du bloc, j'ai le temps d'apercevoir la grande brune qui se dirige au deuxième étage. Son parfum me donne mal au coeur ; le bruit de ses talons hauts m'agresse.

Peut-être que lundi, il me demandera en mariage.

mardi 3 mars 2009

Gros bébé

«Si vous voulez étudier quelque chose de facile, allez en Sciences Natures. C'est ridiculement simple : toujours les mêmes formules, les mêmes règles. Tout est objectif, fixé dans le béton. Les Sciences Humaines, c'est difficile : les choses évoluent, les facteurs ne sont jamais les mêmes. Tout est subjectif, en constant changement.»

Je n'ai jamais été aussi d'accord.

Avoir 100% en mathématiques? Il n'y a rien de plus facile.
Avoir 100% dans un résumé de sociologie, c'est à la limite de l'impossible.

Ça me fâche. Je suis vraiment un gros bébé.

dimanche 1 mars 2009

À l'envers

Soirée particulièrement difficile, au boulot.

J'ai un mal de gorge terrible, tout le monde est à cran, la tension est palpable à l'oeil nu. On ne se crie pas dessus, mais c'est tout juste. Il faut dire qu'on est tous fatigués, pour diverses raisons. Quand même : une ambiance glaciale, un peu comme dehors, présentement.

Et à travers tout ça, moi, je suis un peu déprimée.

Oh, le reste de ma fin de semaine a été chouette, ce n'est pas ça. Elle a été courte et agréable. Seulement, ce climat, il m'affecte et je n'ai jamais su comment gérer ces choses : comment agir, quand les gens sont autant à fleur de peau, quand ils sont si froids.

La soirée se termine, il ne reste plus que nous deux : nos coéquipiers sont partis depuis peu et les jeunes sont déjà tous couchés.

Je m'enfouis dans ses bras quelques instants...

Déjà, je sens que ça va mieux.

lundi 23 février 2009

Comme des enfants

Alors tu vois, comme tout se mêle
Et du cœur à tes lèvres, je deviens un casse-tête
Ton rire me crie, de te lâcher
Avant de perdre prise, et d'abandonner
Car je ne t'en demanderai jamais autant
Déjà que tu me traites, comme un grand enfant
Et nous n'avons plus rien à risquer
À part nos vies qu'on laisse de côté

Ça y est, moi aussi, je suis tombée sous l'effet Coeur de Pirate.

samedi 21 février 2009

Dictature

Cette nuit, j'ai rêvé que j'étais un tyran.

Pis j'ai même pas aimé ça.

jeudi 19 février 2009

Malade

J'ai fait de la fièvre toute la nuit.

J'ai déliré, halluciné, eu peur. J'ai surtout eu peur parce qu'à chaque fois que je me levais pour aller chercher un verre d'eau, j'étais sur le point de m'évanouir. Et si j'étais tombé? Ç'aurait pu prendre des jours avant que quelqu'un s'en rende compte.

Là, j'ai mal à la tête.
J'ai froid.
J'ai les poumons qui font mal.
J'ai une vague envie de vomir.

Et je me demande sérieusement si je vais aller à mon cours, à midi.

lundi 16 février 2009

Matin de février

Aujourd'hui, le soleil s'est levé en même temps que moi.

Le printemps s'en vient! :)

mardi 10 février 2009

La paresse

'Savez, moi, dans la vie, j'ai parfois tendance à être stressée. À mal gérer mon temps, surtout. À être follement angoissée les 5 dernières minutes qui précèdent un évènement important.

Ça m'a valu des bleus (parce que je ne fais plus attention à ce que je fais), des tablettes entières de chocolat ingurgitées à toute vitesse, des appels hystériques à ma mère, des nuits d'insomnie incroyables... et, sauf pour l'insomnie, ce n'est pas réglé du tout.

Le principal problème, c'est que je procrastine comme une maniaque. Je pars à 7h57 pour mon cours de 8h00. Je fais à 11h45 un travail qui doit être remis à midi. Je me couche à minuit et demi parce que je suis trop paresseuse pour aller jusqu'à mon lit. C'est maladif, parfois.

Pis en plus, j'accepte tout. Tout, tout, tout. Je me dis que je peux tout faire : socialement, amoureusement, académiquement et professionnellement. À date, c'est l'académique qui en pâtit un peu. Oh, rien de bien grave, après tout, on est en début de session et mes mini-évaluations ont donné des résultats plutôt concluants. Sauf que bientôt, lorsque je serai dans le rush, lorsque je devrai étudier réellement, ça va faire mal.

Je vais apprendre à gérer mon temps. À utiliser mon agenda. À me fixer des soirs pour faire mes travaux.

Pis surtout, à ne pas faire de crise de nerfs d'ici la fin de la session.

Courage!

mardi 3 février 2009

Résolutions de 2e session

Ben oui, il faut que j'en prenne. Ça devient essentiel. Pourquoi? Parce que mon degré de motivation frôle le 0.

1. Dormir dans la nuit du lundi (Je travaille de 15 à 23 le lundi et de 6 à 9 le mardi, ce qui me laisse 7 heures pour dormir. Il faut que je les prenne au complet).
2. Aller à tous mes cours, à moins de cas de force majeure.
3. Vérifier mon agenda sur une base quotidienne.
4. Faire tous mes devoirs.
5. Me coucher avant minuit, de préférence avant 23h00.

Bon, ça va être ça. Il faut que je fasse attention, vraiment. Ça commence à devenir dangereux, mon affaire.

J'ai plus d'heures de cours.
Plus d'heures au travail.
Un copain (ça fait encore tout drôle :) ).
Une vie sociale assez remplie.

Pis en plus, j'ai une forte tendance à procrastiner.

Je vais donc tenter de les respecter, ces 5 points.

vendredi 30 janvier 2009

AH!

Sérieusement, là.

Malgré que je dorme environ 4 heures par nuit, que j'arrive en retard à tous mes cours et que je somnole à tout bout de champ...

Je pense que j'ai rarement autant aimé ma vie. Je me sens si bien avec moi-même, avec les autres, avec lui...

Tout un ensemble de facteurs qui font qu'en ce moment, je me sens plus épanouie que jamais.

Je suis allée boire du thé et fumer de la shisha avec de tout nouveaux amis, ce soir. C'était le fun.
Je vais au Igloo Fest, demain. Ça va être trippant.
Il vient coucher chez moi, samedi. Ça va être merveilleux.

Et dimanche?

Je travaille ; et je maintiens que mon travail est le plus beau au monde.

Je me permets de pousser un AH! de contentement, de satisfaction, d'extase.

Vite, vite. Ouvrons grand la mâchoire pour saisir tout ce bonheur, laissons-le roucouler dans notre bouche, digérons-le pendant des heures avec des gargouillis de joie et surtout, ne le laissons jamais partir.

dimanche 25 janvier 2009

Les 1001 petits plaisirs de la vie (1-10)

Je vole le concept à Isabelle Ménard, qui l'a elle-même volé à un livre. Quelques uns à la fois, quand j'en ai envie.

1. Plier du linge encore tout chaud qui vient à peine de sortir de la sécheuse.

2. Se réveiller le matin blottie contre un corps brûlant.

3. Jouer avec les couleurs du pastel gras.

4. Se laisser transporter par la voix de Norah Jones.

5. Lire les commentaires laissés sur mon Wall, mes photos ou mes statuts, sur Facebook.

6. Lire les nouveaux billets des blogs que j'aime.

7. Passer un après-midi à rire et à geler comme un glaçon dans Chinatown.

8. Jouer du piano quand personne ne nous écoute.

9. Paresser au lit un peu plus que prévu.

10. S'habiller de façon méthodique, selon un ordre précis.

vendredi 23 janvier 2009

Nouveau libellé : mes ébats de fille en couple

C'est drôle, mais je ne trouve pas que ça fait tant de différence, qu'on soit en couple.

Hier soir, je méditais là-dessus et j'en suis arrivée à une conclusion toute simple : C'est parce que ça fait longtemps qu'on en est un. Officieusement, certes, mais on jouait le couple quand même. Il y a 2 jours, on a simplement mis un nom là-dessus et on l'a affiché à la face du monde.

Il y en a beaucoup qui sont outrés, qui me disent de faire attention, que je vais me faire avoir. Il y en a qui ont une véritable limite psychologique face à notre différence d'âge et qui, même en essayant, ne peuvent l'accepter. Et il y a ceux qui sont contents pour moi. Qui sont heureux de me voir heureuse. Ceux-là, je les prendrais tous dans mes bras.

Ma maman m'a dit que c'était correct, qu'elle se réjouissait de mon bonheur (et elle m'a aussi dit d'aller m'acheter des condoms, mais bon).

Moi aussi, je me réjouis. Mais juste un peu. Un tout petit peu de rien du tout. Un tout petit peu tout rikiki qui se cache dans le fond d'un tiroir. Ouin, vraiment pas beaucoup, là.

Bon, je pense que je vais me rendre à mon cours de philo en chantant, moi.

mardi 20 janvier 2009

Pêle-mêle, dans ma tête

En ce moment, je capote un peu.

J'étais relativement sereine, quand je lui ai dit qu'on pouvait (devrait) être un couple officiellement.

Smile like you mean it and let yourself let go
[...]
Say goodbye to the world you thought you lived in

Ben oui, j'écoute Mika. C. avait quelques phrases dans son message perso et ça m'a donné envie.

Autant, dans les derniers jours, je jurais (non sans raison) que je ne m'étais jamais sentie aussi bien, autant, depuis les dernières minutes, je suis terrifiée. Totalement. Pas juste un peu. Vraiment, pas juste un peu du tout. Je sais que ça peut fonctionner.

Sauf qu'en ce moment, c'est comme si de vieux démons remontaient.

Et j'ai peur de ne pas savoir gérer un couple.
J'ai atrocement peur de lui faire mal.
J'ai peur de m'y cogner tête première et que finalement, elle m'ait assomée, cette brique.

J'ai vraiment très envie qu'on me dise que tout ira bien. J'aimerais que le scepticisme de mon entourage cesse, qu'on me dise que je suis capable, que je vais y arriver. Que ce n'est pas vrai que les couples, c'est juste pour les autres.

3 words, 8 letters.

dimanche 18 janvier 2009

Jouer le jeu

Avant, c'était dur de cacher lorsque j'étais triste. Ça me rongeait, mais j'avais appris à sourire malgré tout, quoiqu'avec un peu de difficulté.

Aujourd'hui, j'ai énormément de difficulté à ne pas exposer mon bonheur. À agir comme d'habitude. Dès que je suis seule, je me mets à sourire béatement, le regard dans le vide. Quand je suis avec les autres, je m'occupe à tout prix, pour être certaine de ne pas tomber dans cet état semi rêveur qui serait un peu louche, au travail.

Je dois dire que je me suis rarement sentie aussi bien. Et saine.

mardi 13 janvier 2009

This is about to change

Mai 2008 :
Tu n'as plus besoin de moi. Je me répète cela, et ça me fait un peu mal. Je prends conscience, maintenant, que je ne suis qu'un pilier auquel toutes ces âmes perdues s'accrochent. Par contre, une fois l'âme retrouvée, elle n'a plus besoin de moi. Tu n'as plus besoin que je te supporte, que je t'encourage, que je te comprenne. Tu traceras ton chemin tout seul.

Ouin. Après 3 ans de niaisage, on a finalement réussi à prendre des sentiers qui ne s'entrecroisaient plus.

3 ans de mauvais timing, de baisers volés au temps, de rechutes passagères, d'inhibitions perdues de notre propre vouloir.

Tu es encore perdu? Too bad. Pas moi. Je sais très bien où je suis et où je veux être. Te voir jeudi, ça n'a fait que me conforter encore davantage dans mes pensées.

Dans le passé, c'était n'importe quoi ; aujourd'hui, ce n'est plus rien.

Allez, trouve-la, toi aussi, cette personne merveilleuse qui transforme les triangles en sapins ; elle t'emmènera dans cet endroit qui existe peut-être vraiment, au fond.

dimanche 11 janvier 2009

Oh, et puis, je vais les dire, les bons mots

J'ai lu, entendu, vu quelque part un jour : «Chaque amour est comme le premier.» C'est très mal cité, mais ça ressemblait à cela.

Je crois que ça résume bien la situation.

Je ne pourrai jamais nier que je suis handicapée amoureusement, par contre.

Je fais de l'autocensure. Parfois, le phénomène a lieu dans ma tête sans même que je m'en rende compte ; je n'ai même pas besoin de me forcer à ne pas dire mes pensées, car elles disparaissent d'elles-mêmes. Elles s'autodétruisent avant que j'aie envie de les partager. En fait, non. Elles vont dans mes dossiers confidentiels, j'imagine.

Tranquillement, je réapprends. Ou j'apprends pour la première fois, c'est du pareil au même, dans ce cas-ci. Je ne vais pas trop vite, parce que je sais que sinon, je vais prendre la fuite automatiquement. Je ne le veux pas. Cette fois, j'ai l'impression que ça vaut la peine de rester. De m'agrafer les pieds au plancher et d'attendre que mes réflexes fichent le camp. Et ils vont ficher le camp. De leur plein gré ou par la force ; ils commencent déjà à s'amollir.

Ce soir, je fais quelque chose de quétaine.
Je laisse la page de son blog ouverte et je vais me coucher dans mon lit, à quelques mètres.

Oui, je sais.
Mais je m'en fiche.

mardi 6 janvier 2009

Ma symphonie

Mes doigts s'empêtrent.

Ces mélodies que je savais si bien avant, je les ai oubliées. Les notes se mélangent devant mes yeux ; je n'arrivent plus à comprendre ce qui est écrit sur la portée. Je compte. Fa, la, do, mi. Non, c'est en clé de fa. La, do, mi, sol. C'est un sol. Dièse? Oui. Je le joue. Je recommence pour la note suivante.

Avant, tout ça coulait, roucoulait, m'emmenait ailleurs. Avant, je faisais mes gammes 5 fois par jour, juste pour le plaisir d'entendre les notes, l'harmonie qui s'en dégageait. Avant, je vénérais Beethoven, je bûchais pendant des heures sur des sons qui ne me disaient rien du tout, jusqu'à ce que j'y arrive.

Avant, j'ouvrais le piano dès que j'étais seule dans la maison et je caressais les notes avant de commencer.

J'ai arrêté de jouer quand le piano est devenu hors de portée ; quand je suis (presque) partie de la maison à 12 ans. J'ai fait du piano d'accompagnement, mais je détestais. J'ai joué sur un clavier, mais je trouvais (et trouve toujours) que c'était une insulte au piano classique.

Aujourd'hui, j'ai pratiquement tout perdu ce que j'avais acquis.
Sauf l'extase d'écouter les autres jouer.

Et je ne m'en prive pas.

dimanche 4 janvier 2009

Ouin.

Plus j'y pense, plus je me dis que je ne retournerai pas au Camp Papillon cet été.

J'ai envie de me trouver un boulot à Montréal. De sortir les fins de semaine avec mes amis. De continuer à travailler à la Résidence Papillon... et, éventuellement, de passer du temps avec le Vieillard.

C'était vraiment génial l'été passé, mais là, j'ai envie de passer à autre chose et de vivre un été normal, pour une fois (on se souviendra tous de mon overdose de dinosaures en 2006 et de ces autres étés pas très conventionnels).

Surtout, je ne veux pas que ça fasse comme ç'a fait pendant tout mon secondaire. Partir 2 mois (3, dans ce cas-ci) et laisser mon monde tourner sans moi pendant ce temps. Revenir, et ne plus en faire partie totalement, avoir manqué un gros bout de vie de mon entourage. Je veux continuer à faire partie du clan, baon.

D'ici là, il faut que je m'assure d'avoir l'emploi que je convoite, que je me trouve un appartement (et des colocs) pour l'an prochain et que je cherche un endroit où rester pour le mois de juin.

Gneuh.