vendredi 30 janvier 2009

AH!

Sérieusement, là.

Malgré que je dorme environ 4 heures par nuit, que j'arrive en retard à tous mes cours et que je somnole à tout bout de champ...

Je pense que j'ai rarement autant aimé ma vie. Je me sens si bien avec moi-même, avec les autres, avec lui...

Tout un ensemble de facteurs qui font qu'en ce moment, je me sens plus épanouie que jamais.

Je suis allée boire du thé et fumer de la shisha avec de tout nouveaux amis, ce soir. C'était le fun.
Je vais au Igloo Fest, demain. Ça va être trippant.
Il vient coucher chez moi, samedi. Ça va être merveilleux.

Et dimanche?

Je travaille ; et je maintiens que mon travail est le plus beau au monde.

Je me permets de pousser un AH! de contentement, de satisfaction, d'extase.

Vite, vite. Ouvrons grand la mâchoire pour saisir tout ce bonheur, laissons-le roucouler dans notre bouche, digérons-le pendant des heures avec des gargouillis de joie et surtout, ne le laissons jamais partir.

dimanche 25 janvier 2009

Les 1001 petits plaisirs de la vie (1-10)

Je vole le concept à Isabelle Ménard, qui l'a elle-même volé à un livre. Quelques uns à la fois, quand j'en ai envie.

1. Plier du linge encore tout chaud qui vient à peine de sortir de la sécheuse.

2. Se réveiller le matin blottie contre un corps brûlant.

3. Jouer avec les couleurs du pastel gras.

4. Se laisser transporter par la voix de Norah Jones.

5. Lire les commentaires laissés sur mon Wall, mes photos ou mes statuts, sur Facebook.

6. Lire les nouveaux billets des blogs que j'aime.

7. Passer un après-midi à rire et à geler comme un glaçon dans Chinatown.

8. Jouer du piano quand personne ne nous écoute.

9. Paresser au lit un peu plus que prévu.

10. S'habiller de façon méthodique, selon un ordre précis.

vendredi 23 janvier 2009

Nouveau libellé : mes ébats de fille en couple

C'est drôle, mais je ne trouve pas que ça fait tant de différence, qu'on soit en couple.

Hier soir, je méditais là-dessus et j'en suis arrivée à une conclusion toute simple : C'est parce que ça fait longtemps qu'on en est un. Officieusement, certes, mais on jouait le couple quand même. Il y a 2 jours, on a simplement mis un nom là-dessus et on l'a affiché à la face du monde.

Il y en a beaucoup qui sont outrés, qui me disent de faire attention, que je vais me faire avoir. Il y en a qui ont une véritable limite psychologique face à notre différence d'âge et qui, même en essayant, ne peuvent l'accepter. Et il y a ceux qui sont contents pour moi. Qui sont heureux de me voir heureuse. Ceux-là, je les prendrais tous dans mes bras.

Ma maman m'a dit que c'était correct, qu'elle se réjouissait de mon bonheur (et elle m'a aussi dit d'aller m'acheter des condoms, mais bon).

Moi aussi, je me réjouis. Mais juste un peu. Un tout petit peu de rien du tout. Un tout petit peu tout rikiki qui se cache dans le fond d'un tiroir. Ouin, vraiment pas beaucoup, là.

Bon, je pense que je vais me rendre à mon cours de philo en chantant, moi.

mardi 20 janvier 2009

Pêle-mêle, dans ma tête

En ce moment, je capote un peu.

J'étais relativement sereine, quand je lui ai dit qu'on pouvait (devrait) être un couple officiellement.

Smile like you mean it and let yourself let go
[...]
Say goodbye to the world you thought you lived in

Ben oui, j'écoute Mika. C. avait quelques phrases dans son message perso et ça m'a donné envie.

Autant, dans les derniers jours, je jurais (non sans raison) que je ne m'étais jamais sentie aussi bien, autant, depuis les dernières minutes, je suis terrifiée. Totalement. Pas juste un peu. Vraiment, pas juste un peu du tout. Je sais que ça peut fonctionner.

Sauf qu'en ce moment, c'est comme si de vieux démons remontaient.

Et j'ai peur de ne pas savoir gérer un couple.
J'ai atrocement peur de lui faire mal.
J'ai peur de m'y cogner tête première et que finalement, elle m'ait assomée, cette brique.

J'ai vraiment très envie qu'on me dise que tout ira bien. J'aimerais que le scepticisme de mon entourage cesse, qu'on me dise que je suis capable, que je vais y arriver. Que ce n'est pas vrai que les couples, c'est juste pour les autres.

3 words, 8 letters.

dimanche 18 janvier 2009

Jouer le jeu

Avant, c'était dur de cacher lorsque j'étais triste. Ça me rongeait, mais j'avais appris à sourire malgré tout, quoiqu'avec un peu de difficulté.

Aujourd'hui, j'ai énormément de difficulté à ne pas exposer mon bonheur. À agir comme d'habitude. Dès que je suis seule, je me mets à sourire béatement, le regard dans le vide. Quand je suis avec les autres, je m'occupe à tout prix, pour être certaine de ne pas tomber dans cet état semi rêveur qui serait un peu louche, au travail.

Je dois dire que je me suis rarement sentie aussi bien. Et saine.

mardi 13 janvier 2009

This is about to change

Mai 2008 :
Tu n'as plus besoin de moi. Je me répète cela, et ça me fait un peu mal. Je prends conscience, maintenant, que je ne suis qu'un pilier auquel toutes ces âmes perdues s'accrochent. Par contre, une fois l'âme retrouvée, elle n'a plus besoin de moi. Tu n'as plus besoin que je te supporte, que je t'encourage, que je te comprenne. Tu traceras ton chemin tout seul.

Ouin. Après 3 ans de niaisage, on a finalement réussi à prendre des sentiers qui ne s'entrecroisaient plus.

3 ans de mauvais timing, de baisers volés au temps, de rechutes passagères, d'inhibitions perdues de notre propre vouloir.

Tu es encore perdu? Too bad. Pas moi. Je sais très bien où je suis et où je veux être. Te voir jeudi, ça n'a fait que me conforter encore davantage dans mes pensées.

Dans le passé, c'était n'importe quoi ; aujourd'hui, ce n'est plus rien.

Allez, trouve-la, toi aussi, cette personne merveilleuse qui transforme les triangles en sapins ; elle t'emmènera dans cet endroit qui existe peut-être vraiment, au fond.

dimanche 11 janvier 2009

Oh, et puis, je vais les dire, les bons mots

J'ai lu, entendu, vu quelque part un jour : «Chaque amour est comme le premier.» C'est très mal cité, mais ça ressemblait à cela.

Je crois que ça résume bien la situation.

Je ne pourrai jamais nier que je suis handicapée amoureusement, par contre.

Je fais de l'autocensure. Parfois, le phénomène a lieu dans ma tête sans même que je m'en rende compte ; je n'ai même pas besoin de me forcer à ne pas dire mes pensées, car elles disparaissent d'elles-mêmes. Elles s'autodétruisent avant que j'aie envie de les partager. En fait, non. Elles vont dans mes dossiers confidentiels, j'imagine.

Tranquillement, je réapprends. Ou j'apprends pour la première fois, c'est du pareil au même, dans ce cas-ci. Je ne vais pas trop vite, parce que je sais que sinon, je vais prendre la fuite automatiquement. Je ne le veux pas. Cette fois, j'ai l'impression que ça vaut la peine de rester. De m'agrafer les pieds au plancher et d'attendre que mes réflexes fichent le camp. Et ils vont ficher le camp. De leur plein gré ou par la force ; ils commencent déjà à s'amollir.

Ce soir, je fais quelque chose de quétaine.
Je laisse la page de son blog ouverte et je vais me coucher dans mon lit, à quelques mètres.

Oui, je sais.
Mais je m'en fiche.

mardi 6 janvier 2009

Ma symphonie

Mes doigts s'empêtrent.

Ces mélodies que je savais si bien avant, je les ai oubliées. Les notes se mélangent devant mes yeux ; je n'arrivent plus à comprendre ce qui est écrit sur la portée. Je compte. Fa, la, do, mi. Non, c'est en clé de fa. La, do, mi, sol. C'est un sol. Dièse? Oui. Je le joue. Je recommence pour la note suivante.

Avant, tout ça coulait, roucoulait, m'emmenait ailleurs. Avant, je faisais mes gammes 5 fois par jour, juste pour le plaisir d'entendre les notes, l'harmonie qui s'en dégageait. Avant, je vénérais Beethoven, je bûchais pendant des heures sur des sons qui ne me disaient rien du tout, jusqu'à ce que j'y arrive.

Avant, j'ouvrais le piano dès que j'étais seule dans la maison et je caressais les notes avant de commencer.

J'ai arrêté de jouer quand le piano est devenu hors de portée ; quand je suis (presque) partie de la maison à 12 ans. J'ai fait du piano d'accompagnement, mais je détestais. J'ai joué sur un clavier, mais je trouvais (et trouve toujours) que c'était une insulte au piano classique.

Aujourd'hui, j'ai pratiquement tout perdu ce que j'avais acquis.
Sauf l'extase d'écouter les autres jouer.

Et je ne m'en prive pas.

dimanche 4 janvier 2009

Ouin.

Plus j'y pense, plus je me dis que je ne retournerai pas au Camp Papillon cet été.

J'ai envie de me trouver un boulot à Montréal. De sortir les fins de semaine avec mes amis. De continuer à travailler à la Résidence Papillon... et, éventuellement, de passer du temps avec le Vieillard.

C'était vraiment génial l'été passé, mais là, j'ai envie de passer à autre chose et de vivre un été normal, pour une fois (on se souviendra tous de mon overdose de dinosaures en 2006 et de ces autres étés pas très conventionnels).

Surtout, je ne veux pas que ça fasse comme ç'a fait pendant tout mon secondaire. Partir 2 mois (3, dans ce cas-ci) et laisser mon monde tourner sans moi pendant ce temps. Revenir, et ne plus en faire partie totalement, avoir manqué un gros bout de vie de mon entourage. Je veux continuer à faire partie du clan, baon.

D'ici là, il faut que je m'assure d'avoir l'emploi que je convoite, que je me trouve un appartement (et des colocs) pour l'an prochain et que je cherche un endroit où rester pour le mois de juin.

Gneuh.