vendredi 26 février 2010

UO

J'ai rempli 43094032 demandes de bourses pour l'UO.

Pis je me rends compte que c'est loin en sale, Ottawa. Je vivais un peu ça comme dans un rêve, ma demande là-bas, comme si ça allait arriver dans un futur fort fort lointain.

Sauf que là... on dirait que... on dirait que c'est beaucoup très très bientôt. On dirait que Montréal, j'aime ça et que je n'ai pas vraiment envie de partir. On dirait que j'oublie tous les arguments rationnels qui m'encouragent à aller étudier là-bas et que je deviens chicken, chicken, je veux mes amis, je veux mon copain, je veux ma ville, je veux le français et je veux mon appart.

Même si Ottawa, c'est la capitale diplomatique du Canada.
Même si Ottawa, c'est un nouveau départ (encore).
Même si Ottawa, c'est le bilinguisme.
Même si Ottawa, c'est mon programme coop, mes bourses renouvelables, une Faculté plus que dynamique et le profil international en Argentine.

Je me demande si ça handicaperait vraiment mon avenir, de rester à Montréal. Sauf que là, à 2 jours de la date limite de demande d'admission, je ne suis pas certaine que ce soit un bon moment pour me remettre en question.

Je pense que ça va être 4530294094 fois plus dur que de quitter le secondaire, parce que ma vie, ici, je l'aime, ô, je l'aime, je l'aime, je l'aime.

mercredi 24 février 2010

Tombe à l'eau et respire

Finalement, mon super plan de voyage jusqu'à décembre n'est pas possible. Je viens de recevoir ma réponse de l'UO.

Nos programmes de droit n'étant pas offerts à l'admission aux semestres d'hiver, il nous est impossible de transférer votre offre d'admission à l'hiver.

Donc, je suis obligée de commencer à la session d'automne. Je pourrais, bien sûr, commencer en septembre 2011. Sauf que c'est loin. Que je reviendrais tout de même à la mi-décembre et que ça me ferait environ 8 mois chez mes parents, à travailler. Plate, plate, plate.

M'enfin, j'étais tout de même en dilemme, parce que ce long voyage-là, il me tentait un peu beaucoup à la folie. Alors je suis parlée à mon prof G., qui m'a carrément ri dans la face, parce qu'il trouvait tellement que j'avais un beau dilemme, un dilemme qui, finalement, après discussion, ne se pose même pas.

3 mois en Amérique latine, c'est déjà beaucoup. J'ai le temps de voir BEAUCOUP de choses. Je n'aurai peut-être pas le temps d'aller en Argentine, parce que c'est plutôt loin, mais anyway, la Faculté de droit offre un profil international dans ce pays, alors rien n'est perdu. Je suis jeune, je m'en vais devenir diplomate, alors des opportunités de voyage, je n'en manquerai pas.

Alors voilà. Ça va sûrement être l'Équateur, le Pérou et la Bolivie. Et ensuite, à la mi-août, hop hop hop, on retourne à la maison pour être prête pour l'université et le programme de débile mental dans lequel je me suis inscrite. Pis s'il me reste de l'argent, je m'achète un mac. Un beau mac pour être une vraie étudiante en droit.

Ça m'a l'air d'un bon plan.

lundi 22 février 2010

En vrac

Aujourd'hui, il fait beau et ça me rend heureuse, heureuse, heureuse.

J'ai acheté 2 guides de voyages. Un sur l'Équateur (of course) et un sur l'Argentine. J'ai hâte, hâte, hâte.

Je suis allée à l'école porter un travail, pis en même temps, je suis aller voir Y. (prof de sociologie avec qui je pars en Équateur en mai), qui m'a dit que je pouvais changer de groupe (et donc, de destination équatorienne), si je voulais, pour être avec mes amis. Pis j'ai dit non. J'ai dit non, je veux du nouveau et du défi ; je le regretterais, si j'abandonnais Catacocha et le bout du monde pour être dans ma zone de confort. Non. Je reste.

En même temps, il m'a dit que le rouge, ça m'allait bien et j'ai trouvé ça le fun, parce que le rouge, c'est ma couleur préférée et ma couleur symbole, c'est la passion et mon effervescence.

Pis là, j'ai acheté tous les ingrédients pour faire des sushis maison et ça va être bon.

Des fois, il y a juste des journées, comme ça, où tout va bien.

dimanche 21 février 2010

Costa Rica

Dans 10 petits jours, je pars au Costa Rica pour une semaine, avec ma soeur et ma mère. Une semaine, c'est très, très court, mais c'est juste assez pour me donner la nostalgie de l'Amérique latine.

Depuis que je suis allée au Panamá, à l'été 2007, j'ai une obsession sur cette partie de notre continent et je n'ai plus qu'une idée en tête : y retourner, y retourner, y retourner.

Bien sûr, là, on va être dans un tout-inclus, à la base, parce que ma mère trouve ça sécurisant, mais on va sortir, je vais parler espagnol et me lier avec les gens de la place très rapidement, parce que I belong, I belong, I belong.

Ce n'est pas pour rien, que je vais étudier à la Faculté de droit dans un programme axé sur les relations internationales, pas pour rien, que je veux devenir diplomate, c'est parce que I belong, I belong, I belong.

Et ça, ici, au Québec, au Canada, je ne l'ai jamais ressenti comme en Amérique latine.

Bref, j'ai hâte d'aller au Costa Rica.

mercredi 17 février 2010

La tête embrouillée

Dans ma vie, de façon générale, j'ai une sorte de... malaise... face aux drogues. Je ne parle pas de l'inoffensif petit joint 2 ou 3 fois par mois, entre amis, qui sert à passer du bon temps, mais de la drogue abusive.

De la drogue qui remplit une vie, qui est « nécessaire » au bonheur, une entité constante dont la personne ne peut plus se passer et ce, même s'il ne s'agit que de marijuana.

Teiti en est là. Pourquoi c'est important? Je ne sais pas; mais ça crée un malaise en moi, en tout cas. Quand je lui parle, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui cloche. Un non-dit. Et quand il m'a dit qu'il consommait tellement qu'il avait de la difficulté à faire la part des choses entre la réalité et l'embrouillement dans sa tête, ça n'a fait qu'augmenter mon malaise, sans pourtant y apporter de réponse.

Il m'a dit qu'il ne savait pas ce qui était le plus important pour lui, entre l'école et la drogue.

Je n'aime pas ça.

Il m'a dit qu'il consommait parce qu'il ne se sentait pas bien, quand il était ajeun.

Ça non plus, je n'aime pas vraiment ça.

Dans tous les cas, j'ai à la fois envie de jouer à la sauveuse et de me sauver à toutes jambes.

... mais il y a quelque chose qui cloche.

lundi 15 février 2010

Comme des enfants

Je lui ai dit : « Allons en Amérique latine pour réapprendre le bonheur »

Apprendre le bonheur.

Il a trouvé ça très juste.

Et moi aussi.

Changement de plan

Bon, j'ai repensé à mon affaire de l'Argentine, làlà.

Et je pense que je vais prendre mon courage à deux mains. J'ai déjà envoyé un courriel à l'admission de l'Université d'Ottawa (d'ailleurs, une chance que j'ai une bourse... les frais d'admission sont de plus de 7000$ par année, câline!) pour leur demander si je pouvais remettre mon admission à la session d'hiver.


Donc, je crois que je vais prendre mon courage à deux mains. Je connais déjà des gens qui partent vers le Sud après l'Équateur, pis je vais les suivre; mais ils ne restent que pour l'été. Après, je vais continuer toute seule. Équateur, Pérou, Chili, Argentine. Je reste tant que ça me tente et que j'ai de l'argent en quantité suffisante. Quand ce n'est plus le cas, je m'achète un billet d'avion et je reviens tranquillement à la maison.


J'ai l'impression que je vais pouvoir voir beaucoup plus de choses, en vivre beaucoup plus qu'en étant dans un stage organisé et statique.


Je vais quand même dormir là-dessus quelques jours, mais on dirait que là, maintenant, c'est la chose à faire.

Boeu

Hahaha... les gens de Normandie ont une drôle de langue, voilà. J'ai beaucoup ri et je voulais le partager avec vous :) .

Je suis tombée là-dessus par erreur (je voulais bien entendu écrire « bœuf »).

samedi 13 février 2010

Camp d'hiver

Bon !

Je pars pour la fin de semaine, mes chers, quelque part dans la nature avec les 40 personnes dans mon programme de cégep.

Je pars boire, chanter, m'amuser, rire, glisser dans la neige, comploter et rêver d'Équateur. Comme qui dirait, il ne reste plus que 2½ mois avant mon départ, duuuuuh.

Bonne fin de semaine !

vendredi 12 février 2010

Encore un peu de bonheur

J'ai dit : Contente de savoir que tu ne m'ignores pas, après tout, ahah.

(Juste pour être bien sûre que j'aie l'air un peu obsessive)

Et il a dit :  Haha... C'est que je n'ai pas répondu tout de suite à ton message parce que je ne voulais pas dire n'importe quoi.

Et je trouve ça tellement cute, cute, cute.

Ça me rend quand même un peu nerveuse, ces retrouvailles, après tant de temps.

Un p'tit bonheur alors que je devrais faire mes travaux...

Je parle à Teiti, làlà, parce que j'ai pris mon courage à deux mains et que je suis allée lui dire que j'aimerais ça, tsé, renouer le contact.

Et il m'a dit : « Je voulais aller te parler hier, mais tu n'as jamais terminé de travailler! » et ça m'a rendu un peu heureuse, qu'il dise ça.

On se parle, on renoue, pis finalement, je ne suis absolument pas déçue. Il écrit en mettant des majuscules et des apostrophes et ça fait ma journée. Et il a l'air aussi content que moi de me reparler.

Pourquoi il m'a pas réécrit sur Facebook?
Mystère.
Mais il écrit jamais rien sur Facebook, il fait juste se joindre à des groupes.

En attendant...

Enjoy.

mercredi 10 février 2010

Un petit-grand pas

Ah, ouais.

Pis j'ai rajouté Teiti sur msn, mais je devais aller faire un devoir de 20%, alors j'ai abandonné un peu mon msn, avec un statut occupé, juste pour dire, tsé, je reviens, je suis pas loin.

Et son statut, c'est : « bah, on se parle tantôt » et je trouve ça plate et le fun en même temps, ce statut-là.

Là, il est absent, et je ne sais pas quoi lui dire pour lui dire... tsé, quand tu auras le temps, j'aimerais ça te parler?

... Pis là, je pense que je vais juste aller lui dire « Salut !».
... Pis je vais peut-être même rajouter un bonhomme sourire à côté de ça, si je suis game.

S. et Alice la snob

Aujourd'hui, j'ai mis un débardeur, du mascara et du cache-cerne, je me suis aplati les cheveux et j'ai - presque - agi en fille.

Pis j'ai passé mon temps à faire des réflexions de snobs dans sa face, à faire mon intéressante en exagérant le plus possible.

Pis même si c'est ben ben pas fin, ça m'a fait du bien en mausus, de lui rire dans la face.

mardi 9 février 2010

Snob

Des fois, il y a des soirées comme ça, vraiment parfaites, où tout va bien, bien, bien. On écoute une comédie américaine en espagnol avec des amis trop trop hots, on mange de la raclette avec du salami et on boit une bière dans un bar un peu bizarre avec un espadon accroché au mur. Pis on a du fun noir.

Pis là, dans cette soirée-là, parfaite, avec des amis parfaits et du fun parfait, il y a quelque chose qui vient gâcher la perfection.

S. trouve que tu es snob.

Pis là, ça fait mal, mal, mal, même si ça ne devrait pas, même si S., je n'en ai rien à foutre d'elle, je ne la connais pas, mais ça fait mal, parce que...

Parce que c'est une impression générale que les gens ont de moi, je pense. Avant de me connaître, tsé.

Je suis la fille dont le chum, le frère et le père sont ingénieurs, dont la mère est médecin, la fille qui est allée à l'école privée, qui a rarement en dessous 90% dans ses examens, qui a une cote R de 34 dont elle trouve à se plaindre. Je suis la future avocate-diplomate-ambassadrice qui peut faire ce qu'elle veut dans la vie, parce qu'elle a les notes, la détermination et le courage pour le faire.

Alors même si je ne m'arrange pas, ne me maquille pas, ne me peigne pas la plupart du temps, même si je prends des airs de brute des fois, même si je fais des efforts pour avoir l'air simple, simple, simple... ça reste.

Ça fait mal, parce que d'une certaine façon, je sais que je le suis, snob.

Quand j'ai l'air contente de mes réussites, les gens trouvent que je me vante.
Quand je fais comme si c'était normal, les gens trouvent que je me sens supérieure à eux.

Pis dans tout ça, je ne sais plus c'est quoi la bonne attitude à avoir, pour que, dans ma tête de petite enfant, mon souhait se réalise : je voudrais que tout le monde m'aime.

Voilà, c'est dit.

dimanche 7 février 2010

Baricco

Je m'en vais lire Océan Mer et j'espère que ça va être aussi bon que ce à quoi je m'attends, parce qu'en ce moment, j'ai vraiment besoin de lire quelque chose qui fait du bien.

No news, good news ?

Blurrgh blurrgh bleeeuurrrg.

Il ne me répond réellement pas et il est tout à fait actif sur Facebook. Je le stalk plusieurs fois par jour. Une vraie freak!

Pis plus ça va, plus je me dis qu'il s'en fiche et plus je me sens humiliée et triste.

Chaque fois que j'ai un nouveau message dans ma boîte de réception (ce qui arrive souvent, puisque Facebook est notre médium préféré pour les travaux d'équipe...), j'ai une mini-montée d'espoir. Chaque fois, je tente de l'écraser, en me répétant que ce n'est pas lui. Et chaque fois, malgré ça, je suis déçue de voir qu'il ne m'a pas répondu.

Vous ne l'aurez pas deviné, n'est-ce pas? Mais ça a occupé un bonne partie de mes pensées, dans les derniers jours.

En même temps, j'ai peur d'être déçue. Parce que ça m'arrive souvent de faire des rêves comme ça, de m'emballer et de réaliser que, finalement, la réalité est plate en maudit. Comme là, il doit juste trouver ça bizarre, lever un sourcil et se dire que bof, ça ne mérite pas son temps; alors que moi, je suis encore sous l'influence de mon rêve et ça me pousse, pour une raison obscure, à vouloir communiquer à tout prix.

À partir de quand je peux le rajouter sur msn, vous pensez ?

samedi 6 février 2010

Teiti

En fait, ce que j'ai fait, c'est que j'ai écrit à Teiti. Appelons-le comme ça, parce que c'était son surnom, dans le temps.

Résumons : Teiti et moi, dans notre jeune temps, on a vécu une... courte... relation. J'avais 13 ans, il en avait 12. Bref. À ce moment-là, j'étais amoureuse de quelqu'un d'autre, mais c'était un amour voué à l'échec de toute façon, alors que lui, il était tout accessible, il était sweet, sweet, sweet, gentil, timide et surtout, il m'aimait de façon tellement enfantine (bien sûr), tellement naturelle, que... j'ai voulu, je ne sais pas, l'aimer, moi aussi.

Évidemment, ça n'a pas marché.

Évidemment, je lui ai brisé le coeur et il m'en a voulu. Et on a arrêté de se parler. Ça fait un peu plus de 5 ans. On s'est croisé une ou deux fois, mais on a fait semblant que l'autre n'existait pas, parce qu'on était jeunes et naïfs, parce qu'on avait peur de la réaction de l'autre et qu'on était lâches, je crois.

Puis, là, je suis tombée sur son compte Facebook, à travers celui de sa soeur.

Et le soir d'après, j'ai rêvé qu'on se réconciliait, qu'on se parlait, que tout s'arrangeait, qu'on se faisait un câlin éternel qui rattrapait toutes les années perdues.

Alors, je lui ai écrit. J'ai passé un moment infini à tenter de trouver la bonne formule, celle qui paraîtrait bien, celle qui montrerait que je suis intéressée à lui reparler, à savoir où il en est rendu et à simplement le connaître à nouveau. Parce que, pendant tout ce temps qui a passé, il a dû s'en passer, des choses. Des choses qui l'ont changé, qui l'ont fait évoluer.

Finalement, j'ai envoyé un mot vide, vide, vide, j'aurais pu écrire que j'aime les pois-chiches, et ç'aurait fait le même effet.

Bonsoir !
En fait, je voulais juste prendre des nouvelles, parce que ça fait longtemps, parce que je sais pas du tout ce que tu deviens et que ça m'intéresse, voilà.
Donc, qu'est-ce que tu deviens ?
Je veux toooooooutes les informations x 1000, même si c'est bizarre de demander ça après quelque chose comme 5 ans sans se parler.
Bref j'espère que tu vas bien et ça me ferait vraiment très plaisir si tu me réécrivais !
x x x 


Comme je disais : vide, vide, vide. Pas le quart de ce que j'aurais voulu lui dire.

Pourquoi ça me revient à l'esprit maintenant? Je ne sais pas; mais j'ai pour dit que les rêves, bien qu'aucunement prémonitoires, sont au contraire là pour nous guider. Alors, je les ai laissés faire et j'ai suivi ce qu'ils me disaient.

Ça fait 2 jours que je lui ai envoyé ça et il ne m'a pas répondu. Je sais qu'il est allé sur son Facebook, parce que de nouvelles activités ont été ajoutées. Et je deviens paranoïde.

Peut-être qu'il s'en fiche?

lundi 1 février 2010

Un tout p'tit peu moins incertaine

Plus j'y pense, plus je crois que ce serait stupide de ne pas aller en Argentine, alors que l'occasion se présente là, maintenant.

J'ai 18 ans, je termine mon cégep à temps, je n'ai aucun accroc à mon parcours scolaire et je sais que si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai jamais.

Ce serait en contradiction avec moi-même de ne pas le faire. Je le regretterais.

... Du moins, c'est mon impression, aujourd'hui.

J'ai envie d'aller en parler avec G., mon ancien professeur d'histoire x 2, mais ça va sortir tout croche. Et pourtant, j'ai comme l'impression qu'il pourrait m'éclairer plus que la plupart des gens.