mardi 30 mars 2010

Shut up and reboot (suite)

Non mais fuck, le coucher de soleil sur ce blog, c'est trop, trop quétaine.
Shut up and reboot, maudine, pis change ton image de blog, en même temps.

Pis god, j'ai tellement juste envie d'avoir des papillons dans le ventre, d'être excitée et passionnée, d'avoir des buts dans un futur pas trop long (genre, pas après ma maîtrise), d'aimer, d'aimer, d'aimer, de sortir de ma torpeur.

J'espère que l'Équateur-Pérou-Bolivie de cet été va aider, parce que là, pour citer Jean Barbe : « Je ne vis pas ma vie, elle s'en charge toute seule »  (ou quelque chose comme ça).

C'est ben beau, avoir des bonnes notes, mais là, c'est plate en maudit.

Shut up and reboot

Il s'appelle Jérôme et je l'ai découvert à travers le blogue de Princesse Anna.
Il fait une opération reboot.
... et il me donne envie de faire ma propre opération reboot.

Reboot, parce que je vis en léthargie, que depuis des mois, j'ai l'impression d'attendre. D'attendre qu'on me réveille, qu'il se passe quelque chose, que la passion me revienne.
Je suis plate, plate, plate.
J'engraisse, je ne sors pas vraiment, je m'implique modérément, je ne fais pas de sport, je mange des sushis aux 2 semaines et tout ça, c'est ennuyant like hell.

Alors moi aussi, je veux me rebooter.

Just shut up and reboot already, disait le gilet de geek que j'ai voulu acheter à mon frère pour sa fête.

Ouais. Shut up and reboot.

mardi 23 mars 2010

5 à 7

Je suis allée à un 5 à 7 (qui fut effectivement de 17h à 19h), pis c'était pas le fun, mais c'était très instructif et encourageant.

J'ai rencontré le doyen, les professeurs, d'autres employés pertinents et certains futurs étudiants de la Faculté de droit civil.

Je m'en vais à la bonne place.

La responsable du placement étudiant (et des programmes coop, que je fais, d'ailleurs), m'a démontré de mille et une façons que je pourrais avoir un stage relié aux relations internationales assez facilement, dans l'optique où j'ai des bonnes notes. Elle m'a dit qu'Ottawa, c'était LA place pour se faire des contacts dans le milieu (ce que je savais déjà, en fait). Elle m'a dit que beaucoup, beaucoup d'avocats travaillaient en diplomatie.

Pis ça m'a un peu rassurée, quand même.

Pis ça me donne quand même un peu moins envie de choker Ottawa et d'aller à l'UdeM.

lundi 22 mars 2010

...

Bonne fête Alice.
Tu as 19 ans, tu es vieille, maintenant.

Mais Alice au pays des merveilles en Imax 3D, c'était bon et je me suis sentie encore comme une toute petite fille. Pis j'ai eu envie d'aller au pays des merveilles pour combattre la méchante reine rouge. Ou de courir après un lapin. Ou de tomber dans un terrier.
J'ai eu envie de rêver encore, comme avant, comme quand je passais des soirées les yeux fermés dans mon lit, comme quand je faisais des listes infinies de mon monde, comme quand je me fabriquais des sanctuaires avec rien du tout.

Et là, j'ai expliqué pourquoi j'avais un tatoo d'escargot sur la cheville et j'ai dit :
C'est surtout parce que c'est un animal qui s'adapte à tout, parce que c'est à la fois dégueux et cute like hell, parce que si t'enlèves la carapace, c'est juste une limace, parce que ça se replie facilement dans son monde quand ça a peur...
Ouais, au fond, je suis juste une limace.

Pis j'ai peur en sale de devenir vieille, mais ce n'est pas grave, parce que j'ai une carapace dure comme du diamant.

vendredi 19 mars 2010

Une nuit - presque - de printemps

On dirait que des fois, manger des pâtes avec du beurre, du sel, du poivre et des morceaux de fromage jaune même quand il est beaucoup trop tard, c'est ça, la vie.

On dirait qu'avoir mal aux jambes parce qu'on a trop marché (le métro ferme beaucoup trop tôt...), écouter over and over again Patrick Watson, c'est ça, aussi.

Bad day, looking for a way,
home, looking for the great escape.
Gets in his car and drives away,
far from all the things that we are.

 Des fois, c'est juste ça.

samedi 13 mars 2010

Sans cagoule

Hahahaha.
Je l'ai encore vu à l'épicerie.

En fait, pour être plus exacte, j'attendais tranquillement dans la voiture de ma mère, en écoutant de la musique.

Et quand elle est revenue avec tous ses sacs, devinez qui les portaient?

Bravo. Vous êtes les rois des devinettes.

J'ai passé le 3 minutes qu'il a pris à mettre les sacs dans le coffre à le regarder dans les yeux, en me disant qu'il relèverait bien la tête un jour... mais non. Il a tout installé, a remercié ma mère pour le pourboire qu'elle lui tendait et est parti.

Tssssk.

Barbe

Je voulais vous dire, aussi, que j'ai lu, pendant ma semaine de relâche, Comment devenir un monstre, de Jean Barbe. Pis c'était bon en maudit. Lisez-le.

Je vous cite un extrait, qui contient seulement une infime partie de l'essence du livre, mais qui m'a directement touchée, parce que j'aurais pu l'écrire, j'aurais pu l'écrire.

Mon front se couvrait de sueur. Qu'est-ce qui m'avait pris? Pourquoi ce besoin de fuir? Qu'avais-je fait?

Mais je le savais très bien. Avocat, père, mari : depuis trop longtemps, mes rôles me paraissaient avoir été écrits par un tâcheron sans imagination pour un feuilleton sans rebondissements. Il me semblait être devenu une mécanique roulant à vide, sans âme. Mes jours se déroulaient selon une routine établie qui ne sollicitait aucune contribution de ma part. Je ne vivais pas ma vie, elle s'en chargeait toute seule. Une existence raisonnable jusqu'à la dissolution du moi.

Oh my god.

Je pense que j'ai eu mon pire moment de gêne EVER.

Teiti, il est emballeur dans une épicerie, dans ma ville natale.

Hier, il fallait que j'aille acheter le nécessaire à raclette pour ma fausse fête (ma vraie est le 21, mais je ne peux venir chez mes parents cette fin de semaine-là), parce que mes parents finissaient de travailler trop tard. Bref, je ramasse ma petite soeur au coin de la librairie, on se stationne et on entre dans l'épicerie.

Soigneusement, j'évite les caisses, parce que de toute façon, je dois être rouge tomate et j'ai les oreilles qui brûlent. Dans les allées, je me répète qu'il ne travaille probablement même pas ce soir, c'est vendredi et qui voudrait travailler un vendredi soir? Je finis par me calmer et par divaguer de façon joyeuse et insouciante dans les allées, ramassant crevettes, pain baguette, sauce aux arachides et autres, sous l'oeil critique de ma petite soeur.

Et soudainement, soudainement... elle croise une amie qui travaille là aussi, alors elle part quelques minutes avec elle pour lui parler.

Et tout aussi soudainement.
Je relève la tête.
Et il est là.
Juste devant moi.

Alors je perds tous mes moyens, parce que je ne m'attendais pas à le croiser là (non mais, qu'est-ce qu'un emballeur fait dans les rangées!?) et je...

Lui dit bonjour.

(Ici, vous devez vous imaginer la voix d'Annie Brocoli, des Télétubbies et de toutes les émissions pour enfants que vous connaissez pour vous figurer ma voix tout à fait exagérée en intonations).

Fail total.
Je me mets à rougir, à avoir chaud, il me dit salut aussi, mais je regarde déjà ailleurs, je lui demande si ça va, oui, oui, toi. Oui.

Et je m'en vais. Très très vite. Et quand je passe à la caisse, je vais à celle tout au bout, tout près de la porte, pour sortir le plus vite possible.

Franchement, comme (re) première impression, j'aurais pu faire mieux. Là, j'ai eu l'air de la pire des tartes et le pire, c'est qu'après, j'étais totalement incontrôlable et j'ai continué à avoir l'air d'une tarte jusqu'à ce qu'on soit retournées dans l'auto.

... La prochaine fois, je vais porter une cagoule, juste au cas où.

vendredi 12 mars 2010

Retour de voyage et méli-mélo

De retour d'une absence d'une semaine au pays des singes et du café.

Eh oui. Le Costa Rica. Non, mais, quel pays, quand même. J'ai rencontré des gens géniaux géniaux, j'ai parlé espagnol aussitôt que j'en avais l'occasion, j'ai pris 300 photos de n'importe quoi et n'importe qui et j'ai pris le temps de respirer la vie.


Ma soeur était une vraie garce la plupart du temps, j'ai brisé la télévision parce que j'étais trop fâchée, je ne veux plus voyager avec elle et je me suis rendue compte d'à quel point on est différentes. C'est ma soeur et je l'aime, malgré tout, mais là, maintenant, elle a l'esprit du compromis et de la famille aussi développé que celui d'un mâle araignée qui mange ses petits. Ça doit être l'adolescence qui fait ça. J'espère.


Là, il y a Link le minou qui est couché sur mes genoux et qui ronronne joyeusement. Je devrais étudier/faire mes projets/m'aplatir les cheveux, mais j'ai de la politique plein la tête et je trouve que c'est assez.


Je pars dans un tout petit peu plus de 2 mois et le Costa Rica, plus que jamais, ça m'a donné le goût de l'Amérique latine.


Pis là, je viens de parler à Tit-Loup et je me sens comme un peu mieux, parce qu'on s'est dit qu'on pourrait peut-être rester en couple malgré tout, si j'allais à Ottawa, contre un maigre investissement de 30$ par mois. On se verrait aux deux semaines, ce qui est quand même pas si pire, n'est-ce pas? On verra ça en temps et lieu, de toute façon. On verra ça après mon voyage de 3 mois et tout ce qui va en découler.


C'est tout ce que j'avais à vous dire pour l'instant. Désolée si c'est plate.

lundi 1 mars 2010

Poulet

Euhh...

J'ai eu, comme qui dirait, un remord passager de dernière minute.

Alors je me suis inscrite à l'UdeM. J'ai payé 80$ pour m'inscrire à une université montréalaise, le jour de la date limite, parce que j'ai trop peur de m'en aller d'ici.

Chicken, vous dites? Oh oui. Chicken, chicken, chicken.

Pis niaiseuse en sale, aussi, bâtard.