Se retaper de A à Z son voyage en Amérique du Sud, ça rend nostalgique. Et ça donne le goût de repartir, surtout.
Ça donne le goût de feuilleter pendant des heures le guide de voyage sur l'Argentine qu'on a acheté sur un coup de tête en sachant très bien qu'on ne s'y rendrait pas avant un bon moment. Ça donne envie de regarder le prix des billets d'avion de dernière minute sur Expedia et d'acheter le premier qui semble inspirant, pour partir le lendemain avec 2 paires de bobettes et une brosse à dents. Ça donne envie d'arrêter de faire des hypothèques de 9 à 5 et de vider son compte en banque en oubliant volontairement que l'université recommence en septembre, avec son lot de frais associés.
Dire qu'au même moment, l'été passé, je faisais mes bagages pour l'Équateur, le Pérou et la Bolivie.
Je vais voir si je peux finir de travailler un peu plus tôt. Selon le site de l'université, le début officiel des cours est prévu pour le 1er septembre. Si je réussis à terminer le 1er août, je vais partir pour... l'Espagne, tiens. Ou alors, je vais aller marcher Compostelle. Ou
En même temps, j'ai eu une réunion hier avec la Fondation du Dr. Julien, pour laquelle je vais faire du bénévolat. Je vais faire un test de classement très bientôt en vue des cours d'espagnol dans lesquels je me suis inscrite pour septembre. J'ai fait une liste de trucs dans lesquels je veux m'impliquer à l'université (je vais tenter de me restreindre à deux, si je veux réussir à travailler quelques heures, avoir une vie sociale et exceller scolairement, tout cela en même temps). Ça commence à se placer, un peu.
Mais tout ça, c'est dans le futur, et là, LÀ, il n'en manque pas beaucoup pour que je fiche tout à terre et que je parte en contrée inconnue.
Effervescence
vendredi 13 mai 2011
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dimanche 8 mai 2011
1. Faire un voyage d'au moins un mois, dans un pays que je vais avoir méticuleusement choisi.
2. Adopter un mode de vie plus sain (bien sûr, ahah). Ça inclut meilleure bouffe, plus d'activité physique et surtout, avoir beaucoup, beaucoup de fun.
3. Continuer à étudier et à apprendre, même pendant la période où je ne serai pas, officiellement, à l'université.
4. Prendre du temps pour être seule.
5. Être fucking heureuse.
5. J'avais pris 5 résolutions. Pas beaucoup, crime. 5.
Et voilà, en mai, j'en ai respecté très exactement 0. C'était rien de compliqué. Rien d'impossible. Je me suis enfoncée dans ma la routine et on dirait que je m'y suis noyé.
L'année n'est pas finie. On verra.
2. Adopter un mode de vie plus sain (bien sûr, ahah). Ça inclut meilleure bouffe, plus d'activité physique et surtout, avoir beaucoup, beaucoup de fun.
3. Continuer à étudier et à apprendre, même pendant la période où je ne serai pas, officiellement, à l'université.
4. Prendre du temps pour être seule.
5. Être fucking heureuse.
5. J'avais pris 5 résolutions. Pas beaucoup, crime. 5.
Et voilà, en mai, j'en ai respecté très exactement 0. C'était rien de compliqué. Rien d'impossible. Je me suis enfoncée dans ma la routine et on dirait que je m'y suis noyé.
L'année n'est pas finie. On verra.
vendredi 28 janvier 2011
Je veux une job
Maintenant.
Je n'en peux plus, de ne rien faire de mes journées. Je vomis des jeux-vidéo et des épisodes de Dawson's creek. Plus je reste assise à ne rien faire et à être écoeurée, plus c'est dur de sortir de mon écoeurement et de faire quelque chose.
J'ai dû envoyer 100 curriculum vitae, certains pour des postes pour lesquels je suis qualifiée, d'autres pour lesquels je ne le suis pas. On me répète que c'est janvier, que tout est mort, qu'il n'y a pas d'emplois. On dirait que toutes les personnes au monde que je connais se cherchent un travail en même temps que moi.
J'ai même envoyé un beau message pour faire du bénévolat, avec un beau CV rempli d'expériences, mais ça fait 2 semaines et je n'ai pas de nouvelles. On dirait que même les jobs pas payées sont full.
Je m'étais dit : je vais prendre des cours de cuisine, partir en voyage, je vais faire ci, je vais faire ça. Mais crime, pas de job, pas d'argent, pas de beaux projets.
Je m'ennuie. Je suis écoeurée. J'ai hâte à septembre. Les cours en droit vont recommencer.
Je n'en peux plus, de ne rien faire de mes journées. Je vomis des jeux-vidéo et des épisodes de Dawson's creek. Plus je reste assise à ne rien faire et à être écoeurée, plus c'est dur de sortir de mon écoeurement et de faire quelque chose.
J'ai dû envoyer 100 curriculum vitae, certains pour des postes pour lesquels je suis qualifiée, d'autres pour lesquels je ne le suis pas. On me répète que c'est janvier, que tout est mort, qu'il n'y a pas d'emplois. On dirait que toutes les personnes au monde que je connais se cherchent un travail en même temps que moi.
J'ai même envoyé un beau message pour faire du bénévolat, avec un beau CV rempli d'expériences, mais ça fait 2 semaines et je n'ai pas de nouvelles. On dirait que même les jobs pas payées sont full.
Je m'étais dit : je vais prendre des cours de cuisine, partir en voyage, je vais faire ci, je vais faire ça. Mais crime, pas de job, pas d'argent, pas de beaux projets.
Je m'ennuie. Je suis écoeurée. J'ai hâte à septembre. Les cours en droit vont recommencer.
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dimanche 2 janvier 2011
5 livres et 7 maux de ventre plus tard...
Le temps des fêtes à mon sens s'est terminé il y a moins d'une heure. Les virées de famille en famille, les échanges de cadeaux et de microbes, les orgies de vins et de nourriture délicieuse, tout ça vient de prendre fin.
Après l'étourdissement causé par ces overdoses de rencontres familiales, je sens venir, avec un peu d'anxiété quand même, le retour à la réalité. Le mur de la réalité, devrais-je dire.
Je ne suis officiellement plus étudiante cet hiver et, par conséquent, mes parents me coupent les vivres. Il faut que je me trouve un travail au plus vite, mais je n'ai pas envie d'un travail plate. J'aimerais un poste de bureau, de gestion, de projets. Un poste qui va m'apporter un certain défi et un minimum d'effort intellectuel ; sauf que ces postes-là, normalement, ils sont réservés à ceux qui ont un bac. Pas un fichu DEC en Sciences humaines pas de maths.
On dirait que j'ai peur d'être sous-stimulée. D'avoir tellement de temps libre que je ne saurai plus quoi en faire. J'ai peur que mon cerveau se ratatine et mon quotient intellectuel avec.
Je me suis donné une liste de d'activités et de défis dans lesquels m'impliquer, question de ne pas devenir trop légume : faire du bénévolat, prendre des cours de cuisine, apprendre à tricoter, lire un livre par semaine, renouer avec le piano, écrire, m'amuser autant que possible... et partir un mois en voyage.
Évidemment.
Je n'ai pas choisi où, j'ai seulement décidé que j'allais repartir. Je veux examiner tous mes choix et je veux, surtout, que ce soit un voyage à mon image. Je pense à la Pologne, au Panama (encore), à la France, à l'Irlande, à l'Islande, à l'Espagne et bien sûr, bien sûr, à l'Argentine. Je pense aussi à plein d'autres pays, que je garde pour plus tard pour des raisons de sécurité, de finances ou de machisme.
J'essaie d'avoir des projets, au lieu de stagner. J'ai besoin de m'occuper et de me surpasser à quelque part, si ça ne peut pas être scolairement. On dirait que je crains de ne pas savoir me définir autrement qu'en tant qu'étudiante. Je me suis arrachée la partie de ma vie la plus omniprésente dans mon quotidien.
God. J'ai tellement peur que ma session d'hiver en tant que décrocheuse soit plate et vide.
Après l'étourdissement causé par ces overdoses de rencontres familiales, je sens venir, avec un peu d'anxiété quand même, le retour à la réalité. Le mur de la réalité, devrais-je dire.
Je ne suis officiellement plus étudiante cet hiver et, par conséquent, mes parents me coupent les vivres. Il faut que je me trouve un travail au plus vite, mais je n'ai pas envie d'un travail plate. J'aimerais un poste de bureau, de gestion, de projets. Un poste qui va m'apporter un certain défi et un minimum d'effort intellectuel ; sauf que ces postes-là, normalement, ils sont réservés à ceux qui ont un bac. Pas un fichu DEC en Sciences humaines pas de maths.
On dirait que j'ai peur d'être sous-stimulée. D'avoir tellement de temps libre que je ne saurai plus quoi en faire. J'ai peur que mon cerveau se ratatine et mon quotient intellectuel avec.
Je me suis donné une liste de d'activités et de défis dans lesquels m'impliquer, question de ne pas devenir trop légume : faire du bénévolat, prendre des cours de cuisine, apprendre à tricoter, lire un livre par semaine, renouer avec le piano, écrire, m'amuser autant que possible... et partir un mois en voyage.
Évidemment.
Je n'ai pas choisi où, j'ai seulement décidé que j'allais repartir. Je veux examiner tous mes choix et je veux, surtout, que ce soit un voyage à mon image. Je pense à la Pologne, au Panama (encore), à la France, à l'Irlande, à l'Islande, à l'Espagne et bien sûr, bien sûr, à l'Argentine. Je pense aussi à plein d'autres pays, que je garde pour plus tard pour des raisons de sécurité, de finances ou de machisme.
J'essaie d'avoir des projets, au lieu de stagner. J'ai besoin de m'occuper et de me surpasser à quelque part, si ça ne peut pas être scolairement. On dirait que je crains de ne pas savoir me définir autrement qu'en tant qu'étudiante. Je me suis arrachée la partie de ma vie la plus omniprésente dans mon quotidien.
God. J'ai tellement peur que ma session d'hiver en tant que décrocheuse soit plate et vide.
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vendredi 31 décembre 2010
Auto-coaching de vie 2011
Je n'ai pas retrouvé mes prévisions 2010. Elles doivent être enfouies dans une boîte chez mes parents, au milieu d'un amoncellement de souvenirs de mon cégep. Dommage. J'aurais quand même aimé faire un retour sur mes prévisions, cette année encore.
M'enfin. Le 31 janvier ne serait pas le dernier jour de l'année si je ne respectais pas mes traditions : 10 prévisions, 10 résolutions.
Donc, en 2011...
Prévisions
1. Je vais continuer à étudier et surtout, à aimer le droit. Même en n'étant pas à l'université cet hiver.
....
Honnêtement, je n'ai rien à rajouter d'autre. Je n'ai aucune, AUCUNE idée de ce que cette année me réserve. Je suis dans le néant total. Que sera, sera, comme on dit. Ce qui est sûr, c'est que j'entends prendre le contrôle de ma vie et en extraire le meilleur de sa substance.
Résolutions
1. Faire un voyage d'au moins un mois, dans un pays que je vais avoir méticuleusement choisi.
2. Adopter un mode de vie plus sain (bien sûr, ahah). Ça inclut meilleure bouffe, plus d'activité physique et surtout, avoir beaucoup, beaucoup de fun.
3. Continuer à étudier et à apprendre, même pendant la période où je ne serai pas, officiellement, à l'université.
4. Prendre du temps pour être seule.
5. Être fucking heureuse.
C'est tout. 5, c'est déjà beaucoup. C'est probablement plus que je ne vais en respecter.
Mais ça vaut la peine de se fixer des objectifs, non ?
M'enfin. Le 31 janvier ne serait pas le dernier jour de l'année si je ne respectais pas mes traditions : 10 prévisions, 10 résolutions.
Donc, en 2011...
Prévisions
1. Je vais continuer à étudier et surtout, à aimer le droit. Même en n'étant pas à l'université cet hiver.
....
Honnêtement, je n'ai rien à rajouter d'autre. Je n'ai aucune, AUCUNE idée de ce que cette année me réserve. Je suis dans le néant total. Que sera, sera, comme on dit. Ce qui est sûr, c'est que j'entends prendre le contrôle de ma vie et en extraire le meilleur de sa substance.
Résolutions
1. Faire un voyage d'au moins un mois, dans un pays que je vais avoir méticuleusement choisi.
2. Adopter un mode de vie plus sain (bien sûr, ahah). Ça inclut meilleure bouffe, plus d'activité physique et surtout, avoir beaucoup, beaucoup de fun.
3. Continuer à étudier et à apprendre, même pendant la période où je ne serai pas, officiellement, à l'université.
4. Prendre du temps pour être seule.
5. Être fucking heureuse.
C'est tout. 5, c'est déjà beaucoup. C'est probablement plus que je ne vais en respecter.
Mais ça vaut la peine de se fixer des objectifs, non ?
samedi 18 décembre 2010
Évidemment
Je suis égale à moi-même.
En 3 mois et demi, je m'attache aux lieux, aux gens, à leurs rires et à leurs particularités. Je me fais une tonne d'amis géniaux, qui me font des déclarations d'amour pêle-mêle, abusés par un taux d'alcoolémie élevé.
Des amis pas de tact ;
Avec une cicatrice dans le visage ;
Qui font des jokes plates à n'en plus finir ;
Des amis obsédés par l'étude ou encore pas assez préoccupés par leur futur ;
Des amis qui consacrent leur midi à parler de politique ;
Qui passent des journées entières à la bibliothèque pour s'entraider ;
Et des amis qui s'aiment et qui m'aiment et que j'aime.
Mes boîtes sont faites. Je déménage mes affaires d'ici 30 minutes et moi, je quitte officiellement Ottawa mardi.
Pis fuck, je suis triste.
C'est toujours ça. Je suis toujours contente de revenir. Je suis toujours triste de partir. Même si ça fait juste 3 mois et demi et que c'est ridiculement court, pour s'attacher autant.
En 3 mois et demi, je m'attache aux lieux, aux gens, à leurs rires et à leurs particularités. Je me fais une tonne d'amis géniaux, qui me font des déclarations d'amour pêle-mêle, abusés par un taux d'alcoolémie élevé.
Des amis pas de tact ;
Avec une cicatrice dans le visage ;
Qui font des jokes plates à n'en plus finir ;
Des amis obsédés par l'étude ou encore pas assez préoccupés par leur futur ;
Des amis qui consacrent leur midi à parler de politique ;
Qui passent des journées entières à la bibliothèque pour s'entraider ;
Et des amis qui s'aiment et qui m'aiment et que j'aime.
Mes boîtes sont faites. Je déménage mes affaires d'ici 30 minutes et moi, je quitte officiellement Ottawa mardi.
Pis fuck, je suis triste.
C'est toujours ça. Je suis toujours contente de revenir. Je suis toujours triste de partir. Même si ça fait juste 3 mois et demi et que c'est ridiculement court, pour s'attacher autant.
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Les amis et moins amis
mercredi 8 décembre 2010
Les derniers moments dans les lumières
J'ai effectivement fait ma décision de coeur et je suis en train de tout organiser pour mon retour dans cette ville chérie.
J'ai eu mon dernier cours aujourd'hui et j'ai trouvé ça triste, un peu. R. s'est retourné vers moi et il m'a dit : « C'est notre dernier cours ensemble. ». J'ai fait rire A. et elle m'a dit : « Tu es vraiment drôle, tu vas me manquer! ». Ça ne m'a pas donné envie de pleurer, mais ça m'a serré le cœur plus que je le pensais.
En attendant, il y a Noël qui s'en vient. Tantôt, avec des filles de ma résidence, on est sorties dehors en courant, parce qu'on entendait par la fenêtre des chants de Noël. Devant l'un des pavillons de notre université, illuminé par les lumières de Noël, il y avait une chorale. Ils avaient apporté des biscuits. C'était beau. On est restées longtemps, malgré nos oreilles qui gelaient et les montagnes d'études qui nous attendaient.
On a bien beau dire que c'est une fête de capitaliste, mais Noël, moi, ça me rend heureuse.
C'est une fichue belle lumière au bout du tunnel de la fin de session.
J'ai eu mon dernier cours aujourd'hui et j'ai trouvé ça triste, un peu. R. s'est retourné vers moi et il m'a dit : « C'est notre dernier cours ensemble. ». J'ai fait rire A. et elle m'a dit : « Tu es vraiment drôle, tu vas me manquer! ». Ça ne m'a pas donné envie de pleurer, mais ça m'a serré le cœur plus que je le pensais.
En attendant, il y a Noël qui s'en vient. Tantôt, avec des filles de ma résidence, on est sorties dehors en courant, parce qu'on entendait par la fenêtre des chants de Noël. Devant l'un des pavillons de notre université, illuminé par les lumières de Noël, il y avait une chorale. Ils avaient apporté des biscuits. C'était beau. On est restées longtemps, malgré nos oreilles qui gelaient et les montagnes d'études qui nous attendaient.
On a bien beau dire que c'est une fête de capitaliste, mais Noël, moi, ça me rend heureuse.
C'est une fichue belle lumière au bout du tunnel de la fin de session.
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Petits évènements du quotidien
jeudi 25 novembre 2010
Flip a coin
Alice dit (18:13) :
Je viens de m'apercevoir de quelque chose.
J'ai souvent dit à mes amis : Tire à pile ou face et si tu n'es pas content de ce que tu as, tu sais ce qui est le bon choix.
J'ai eu pile au début et je n'étais pas contente, alors j'ai fait un 2 de 3.
Tit-Loup dit (18:14) :
Hahaha...
Et c'était quoi... pile ?
Alice dit (18:14) :
Ottawa, bien sûr.
Je pense que pour une fois, je vais prendre une décision de coeur.
Je viens de m'apercevoir de quelque chose.
J'ai souvent dit à mes amis : Tire à pile ou face et si tu n'es pas content de ce que tu as, tu sais ce qui est le bon choix.
J'ai eu pile au début et je n'étais pas contente, alors j'ai fait un 2 de 3.
Tit-Loup dit (18:14) :
Hahaha...
Et c'était quoi... pile ?
Alice dit (18:14) :
Ottawa, bien sûr.
Je pense que pour une fois, je vais prendre une décision de coeur.
FML
En ce moment, je n'ai plus envie d'être là.
Plus envie d'être à Ottawa. Fucking pas envie.
J'ai eu une crise de larmes, tantôt, sur l'heure du midi, devant tout le monde. Une accumulation de petites choses, puis cet assez gros truc, je trouve, qui me fâche, qui m'indigne.
Je ne peux pas revenir en résidences en janvier, parce que leur contrat, qui dit que je dois faire une demande de résiliation de bail et que JE dois trouver quelqu'un pour me remplacer, veut en fait dire qu'en faisant ma demande de résiliation, ils vont s'occuper de tout sans m'en avertir.
J'ai fait ma demande un mois d'avance, comme ils l'ont demandé, parce que je voulais être dans les délais. Je n'étais pas certaine que je voulais partir, alors j'ai dit à la fille qui voulait ma chambre que j'allais lui dire lui confirmer le plus tôt possible si je partais ou pas.
Hier soir, j'envoie un courriel au Service des logements, leur disant que finalement, je ne veux plus résilier mon bail et que je retire donc ma demande. Eh bien, quelqu'un a déjà signé un contrat, sans que je n'en sache quoi que ce soit. Ma chambre est donc réservée à un autre étudiant pour janvier.
Et moi, je n'ai pas d'endroit pour rester, mais il faut que je me trouve quelque chose au plus criss. J'ai visité un studio hier, mais c'est loin et petit et j'ai envie de me rouler dans une couverture et de fermer les yeux jusqu'à-ce que tout ça disparaisse.
Ma prof préférée est partie, mon nouveau Macbook Pro est une perte totale, Tit-Loup me manque sans cesse, je n'ai plus d'endroit où vivre et FUCK MY LIFE.
Demain, je vous écrirai peut-être un texte sur le positivisme. Ce soir, je me donne entièrement le droit d'être négative, désespérée et pleurnicharde.
Plus envie d'être à Ottawa. Fucking pas envie.
J'ai eu une crise de larmes, tantôt, sur l'heure du midi, devant tout le monde. Une accumulation de petites choses, puis cet assez gros truc, je trouve, qui me fâche, qui m'indigne.
Je ne peux pas revenir en résidences en janvier, parce que leur contrat, qui dit que je dois faire une demande de résiliation de bail et que JE dois trouver quelqu'un pour me remplacer, veut en fait dire qu'en faisant ma demande de résiliation, ils vont s'occuper de tout sans m'en avertir.
J'ai fait ma demande un mois d'avance, comme ils l'ont demandé, parce que je voulais être dans les délais. Je n'étais pas certaine que je voulais partir, alors j'ai dit à la fille qui voulait ma chambre que j'allais lui dire lui confirmer le plus tôt possible si je partais ou pas.
Hier soir, j'envoie un courriel au Service des logements, leur disant que finalement, je ne veux plus résilier mon bail et que je retire donc ma demande. Eh bien, quelqu'un a déjà signé un contrat, sans que je n'en sache quoi que ce soit. Ma chambre est donc réservée à un autre étudiant pour janvier.
Et moi, je n'ai pas d'endroit pour rester, mais il faut que je me trouve quelque chose au plus criss. J'ai visité un studio hier, mais c'est loin et petit et j'ai envie de me rouler dans une couverture et de fermer les yeux jusqu'à-ce que tout ça disparaisse.
Ma prof préférée est partie, mon nouveau Macbook Pro est une perte totale, Tit-Loup me manque sans cesse, je n'ai plus d'endroit où vivre et FUCK MY LIFE.
Demain, je vous écrirai peut-être un texte sur le positivisme. Ce soir, je me donne entièrement le droit d'être négative, désespérée et pleurnicharde.
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mercredi 17 novembre 2010
J'ai fait une belle liste des pour et des contre que j'ai affichée sur mon babillard avec une épinglette rose.
Ce matin, j'étais convaincue que je devais revenir à Montréal, parce qu'une année d'études « perdue », ce n'est rien, au fond.
Cet après-midi, il me semblait évident que je devais rester à Ottawa, parce que 2 ans loin de ceux qu'on aime, ce n'est pas si long, quand on a toute la vie devant soi.
Ce soir, je suis mêlée en sale.
J'ai quand même établi 2 choix clairs, qui permettent d'éviter certains désavantages liés à chaque option.
1. Je m'inscris en janvier à l'UdeM, pour faire le certificat en droit. Comme ça, ces cours devraient être crédités lorsque je ferais ma demande en septembre et donc, techniquement, je n'aurais « perdu » qu'une demi-année.
2. Je reste à l'université d'Ottawa, mais j'abandonne l'option double bac en 4 ans, pour ne garder que mon baccalauréat en Droit, qui, lui, ne prend que 3 ans. Je reviens à Montréal l'été et pour mes stages.
Toutefois, dans les deux cas, je renonce à quelque chose que je ne veux pas perdre. Mes nouveaux amis, ma nouvelle routine, ma si belle faculté. Ou alors : mon copain, ma famille, mes vieux amis et la permanence.
Un gros fuck.
Ce matin, j'étais convaincue que je devais revenir à Montréal, parce qu'une année d'études « perdue », ce n'est rien, au fond.
Cet après-midi, il me semblait évident que je devais rester à Ottawa, parce que 2 ans loin de ceux qu'on aime, ce n'est pas si long, quand on a toute la vie devant soi.
Ce soir, je suis mêlée en sale.
J'ai quand même établi 2 choix clairs, qui permettent d'éviter certains désavantages liés à chaque option.
1. Je m'inscris en janvier à l'UdeM, pour faire le certificat en droit. Comme ça, ces cours devraient être crédités lorsque je ferais ma demande en septembre et donc, techniquement, je n'aurais « perdu » qu'une demi-année.
2. Je reste à l'université d'Ottawa, mais j'abandonne l'option double bac en 4 ans, pour ne garder que mon baccalauréat en Droit, qui, lui, ne prend que 3 ans. Je reviens à Montréal l'été et pour mes stages.
Toutefois, dans les deux cas, je renonce à quelque chose que je ne veux pas perdre. Mes nouveaux amis, ma nouvelle routine, ma si belle faculté. Ou alors : mon copain, ma famille, mes vieux amis et la permanence.
Un gros fuck.
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