Maintenant.
Je n'en peux plus, de ne rien faire de mes journées. Je vomis des jeux-vidéo et des épisodes de Dawson's creek. Plus je reste assise à ne rien faire et à être écoeurée, plus c'est dur de sortir de mon écoeurement et de faire quelque chose.
J'ai dû envoyer 100 curriculum vitae, certains pour des postes pour lesquels je suis qualifiée, d'autres pour lesquels je ne le suis pas. On me répète que c'est janvier, que tout est mort, qu'il n'y a pas d'emplois. On dirait que toutes les personnes au monde que je connais se cherchent un travail en même temps que moi.
J'ai même envoyé un beau message pour faire du bénévolat, avec un beau CV rempli d'expériences, mais ça fait 2 semaines et je n'ai pas de nouvelles. On dirait que même les jobs pas payées sont full.
Je m'étais dit : je vais prendre des cours de cuisine, partir en voyage, je vais faire ci, je vais faire ça. Mais crime, pas de job, pas d'argent, pas de beaux projets.
Je m'ennuie. Je suis écoeurée. J'ai hâte à septembre. Les cours en droit vont recommencer.
vendredi 28 janvier 2011
dimanche 2 janvier 2011
5 livres et 7 maux de ventre plus tard...
Le temps des fêtes à mon sens s'est terminé il y a moins d'une heure. Les virées de famille en famille, les échanges de cadeaux et de microbes, les orgies de vins et de nourriture délicieuse, tout ça vient de prendre fin.
Après l'étourdissement causé par ces overdoses de rencontres familiales, je sens venir, avec un peu d'anxiété quand même, le retour à la réalité. Le mur de la réalité, devrais-je dire.
Je ne suis officiellement plus étudiante cet hiver et, par conséquent, mes parents me coupent les vivres. Il faut que je me trouve un travail au plus vite, mais je n'ai pas envie d'un travail plate. J'aimerais un poste de bureau, de gestion, de projets. Un poste qui va m'apporter un certain défi et un minimum d'effort intellectuel ; sauf que ces postes-là, normalement, ils sont réservés à ceux qui ont un bac. Pas un fichu DEC en Sciences humaines pas de maths.
On dirait que j'ai peur d'être sous-stimulée. D'avoir tellement de temps libre que je ne saurai plus quoi en faire. J'ai peur que mon cerveau se ratatine et mon quotient intellectuel avec.
Je me suis donné une liste de d'activités et de défis dans lesquels m'impliquer, question de ne pas devenir trop légume : faire du bénévolat, prendre des cours de cuisine, apprendre à tricoter, lire un livre par semaine, renouer avec le piano, écrire, m'amuser autant que possible... et partir un mois en voyage.
Évidemment.
Je n'ai pas choisi où, j'ai seulement décidé que j'allais repartir. Je veux examiner tous mes choix et je veux, surtout, que ce soit un voyage à mon image. Je pense à la Pologne, au Panama (encore), à la France, à l'Irlande, à l'Islande, à l'Espagne et bien sûr, bien sûr, à l'Argentine. Je pense aussi à plein d'autres pays, que je garde pour plus tard pour des raisons de sécurité, de finances ou de machisme.
J'essaie d'avoir des projets, au lieu de stagner. J'ai besoin de m'occuper et de me surpasser à quelque part, si ça ne peut pas être scolairement. On dirait que je crains de ne pas savoir me définir autrement qu'en tant qu'étudiante. Je me suis arrachée la partie de ma vie la plus omniprésente dans mon quotidien.
God. J'ai tellement peur que ma session d'hiver en tant que décrocheuse soit plate et vide.
Après l'étourdissement causé par ces overdoses de rencontres familiales, je sens venir, avec un peu d'anxiété quand même, le retour à la réalité. Le mur de la réalité, devrais-je dire.
Je ne suis officiellement plus étudiante cet hiver et, par conséquent, mes parents me coupent les vivres. Il faut que je me trouve un travail au plus vite, mais je n'ai pas envie d'un travail plate. J'aimerais un poste de bureau, de gestion, de projets. Un poste qui va m'apporter un certain défi et un minimum d'effort intellectuel ; sauf que ces postes-là, normalement, ils sont réservés à ceux qui ont un bac. Pas un fichu DEC en Sciences humaines pas de maths.
On dirait que j'ai peur d'être sous-stimulée. D'avoir tellement de temps libre que je ne saurai plus quoi en faire. J'ai peur que mon cerveau se ratatine et mon quotient intellectuel avec.
Je me suis donné une liste de d'activités et de défis dans lesquels m'impliquer, question de ne pas devenir trop légume : faire du bénévolat, prendre des cours de cuisine, apprendre à tricoter, lire un livre par semaine, renouer avec le piano, écrire, m'amuser autant que possible... et partir un mois en voyage.
Évidemment.
Je n'ai pas choisi où, j'ai seulement décidé que j'allais repartir. Je veux examiner tous mes choix et je veux, surtout, que ce soit un voyage à mon image. Je pense à la Pologne, au Panama (encore), à la France, à l'Irlande, à l'Islande, à l'Espagne et bien sûr, bien sûr, à l'Argentine. Je pense aussi à plein d'autres pays, que je garde pour plus tard pour des raisons de sécurité, de finances ou de machisme.
J'essaie d'avoir des projets, au lieu de stagner. J'ai besoin de m'occuper et de me surpasser à quelque part, si ça ne peut pas être scolairement. On dirait que je crains de ne pas savoir me définir autrement qu'en tant qu'étudiante. Je me suis arrachée la partie de ma vie la plus omniprésente dans mon quotidien.
God. J'ai tellement peur que ma session d'hiver en tant que décrocheuse soit plate et vide.
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