Dans ma vie, de façon générale, j'ai une sorte de... malaise... face aux drogues. Je ne parle pas de l'inoffensif petit joint 2 ou 3 fois par mois, entre amis, qui sert à passer du bon temps, mais de la drogue abusive.
De la drogue qui remplit une vie, qui est « nécessaire » au bonheur, une entité constante dont la personne ne peut plus se passer et ce, même s'il ne s'agit que de marijuana.
Teiti en est là. Pourquoi c'est important? Je ne sais pas; mais ça crée un malaise en moi, en tout cas. Quand je lui parle, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui cloche. Un non-dit. Et quand il m'a dit qu'il consommait tellement qu'il avait de la difficulté à faire la part des choses entre la réalité et l'embrouillement dans sa tête, ça n'a fait qu'augmenter mon malaise, sans pourtant y apporter de réponse.
Il m'a dit qu'il ne savait pas ce qui était le plus important pour lui, entre l'école et la drogue.
Je n'aime pas ça.
Il m'a dit qu'il consommait parce qu'il ne se sentait pas bien, quand il était ajeun.
Ça non plus, je n'aime pas vraiment ça.
Dans tous les cas, j'ai à la fois envie de jouer à la sauveuse et de me sauver à toutes jambes.
... mais il y a quelque chose qui cloche.
1 commentaire:
malheureusement, on peut pas aider quelqu'un qui veut pas s'aider lui-même... c comme essayer de sauver quelqu'un qui se noie, tu finis par te noyer avec...
s'il se sent pas bien à jeun, c qu'il a un mal-être quelque part. au lieu de se tourner vers la drogue, il aurait pu se tourner vers des amis et, au besoin, un psy. il a choisi de s'évader dans la drogue, et ne veut pas s'en sortir.
même si tu veux l'aider, ce qui est tout à ton honneur, si lui ne veut pas s'aider, même avec toute la volonté du monde tu ne pourras rien faire que perdre ton énergie sur un cas insauvable. tu ne feras qu'assister à sa déchéance. alors si tu veux mon avis, laisse tomber.
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