Depuis, comme, depuis toujours, je fais des supers bons débuts d'histoire et je suis hyper enthousiaste.
Je fais des beaux débuts, il y a des beaux mots, c'est époustouflant et wow, je me dis que ce projet-là, c'est le bon.
Pis à chaque fois, j'abandonne en cours de route.
Je n'ai plus envie de savoir ce qui se passe pendant l'histoire. Le début est bon. Le reste, je m'en fouts.
Je pense que je peux appliquer ça à ma vie. J'aime les débuts et j'aime aussi les fins, un peu. Mais je trouve les milieux plates.
J'ai les nouveaux départs et les papillons dans l'estomac.
J'aime les fins dramatiques avec des cris et des pleurs.
J'aime les choses qui tardent, qui tardent, qui tardent à arriver.
J'aime recevoir le cadeau, mais je ne l'utilise pas trop, une fois que je l'ai.
Pis c'est pour ça, que je ne veux pas d'une vie routinière, d'une vie remplie de pendant. Je veux une vie de nouveau et de renouveau et de re-renouveau.
En attendant, j'ai commencé un nouveau projet d'écriture, sauf que j'ai fait que le début et je suis déjà tannée.
2 commentaires:
mais à ne vivre que des débuts, tu ne vivras jamais rien...
Ouin, ben, c'est un tit-peu ça le problème, tsé.
Enregistrer un commentaire