vendredi 30 avril 2010

Yé!

Deux bonnes nouvelles :

1. Je vais voir le Cirque du Soleil le 13 mai ! Ça va être génial !

2. Je viens de recevoir un courriel de l'université... qui m'annonce que j'ai été sélectionné pour une bourse renouvelable de 5000$ par année ! Yéééé ! Ça paye, d'avoir des bonnes notes !

jeudi 29 avril 2010

Enjoy

J'ai une amie qui vit un peu la même chose. Elle est en couple et Montréal, c'est sa ville. Elle part en voyage 3 mois cet été (avec moi, en fait) et quand elle revient, elle va étudier à Sherbrooke.

Elle m'a dit :
« Ne pars pas à reculons, regarde devant, l'expérience qui nous attend, les moments forts qu'on va vivre. Je comprends ce que tu vis, je sais que ça fait mal, mais il nous reste 3 semaines, alors autant en profiter? ».

En revenant de l'école, tantôt, j'ai regardé dehors, la neige était fondue, j'ai remarqué qu'il y avait des bourgeons dans les arbres et je me suis dit que le printemps, c'est un miracle à chaque fois. C'est un miracle que je veux apprécier ici, avec le temps qu'il me reste. Pis je me suis trouvée quétaine, alors j'ai ri.

J'ai prévu des tas de trucs dans les semaines qu'il me reste, pis je vais essayer, jusqu'aux derniers jours, d'oublier que je pars.

Je vais juste... profiter. Voilà.

mardi 27 avril 2010

Tapette

Depuis samedi, j'ai tout le temps envie de pleurer.
J'ai pleuré quelques fois dans le métro, j'ai pleuré hier soir en me couchant (le plus silencieusement possible) et j'ai pleuré tantôt, en expliquant à mes amis pourquoi ça me fait aussi mal de partir.

Je pars, je pars, je pars, je le réalise de plus en plus, mais je réalise surtout tout ce que je laisse derrière. La fin de session passe trop vite, je me fiche des travaux, je voudrais juste qu'elle s'étire, mais en même temps, je suis tellement malheureuse.

Quand je regarde tout ça d'un œil objectif, je le sais, que ça va bien aller, à Ottawa. Ce n'est pas la première fois que je m'en vais, c'est la 3e que je quitte tout pour recommencer à neuf, les nouveaux départs ne me font plus peur.

Mais j'ai tellement, tellement peur de perdre tout ce que j'ai développé ici. Et je sais que c'est inévitable. Il me reste 3 semaines, 1 jour, 5 heures et 17 minutes avant de partir. Pis après ça, pouf, tout disparaît. Je passe un été très très génial, mais quand je reviens, c'est le vide et tout est à recommencer.

Ça me déprime.
Ça me fait pleurer.

Je suis juste une criss de tapette.

samedi 24 avril 2010

Surtout pas.

Tantôt, j'ai réalisé que je partais. Encore. Mais encore plus que la dernière fois.

J'étais avec B., au centre d'achat. C'était probablement la dernière fois qu'on se voyait dans le cadre du travail et, comme c'est mon préféré (J'ADORE tous les jeunes, mais lui et moi, on a une connexion... spéciale), je l'ai emmené manger un petit quelque chose de son choix, à la fin de mon shift.

Pis on a parlé*. Beaucoup, quand même. On a eu plusieurs fous-rires et on s'est un petit peu obstiné aussi. J'ai prolongé jusqu'au maximum. Jusqu'à-ce que je n'aie plus le choix de le ramener, parce que le souper des jeunes allait commencer.

Pis juste avant de partir, je ne me souviens plus pourquoi, on niaisait, je pense qu'il essayait de me faire fâcher (mais ça ne fonctionnait pas) et je lui ai demandé coudonc, as-tu hâte qu'on s'en aille? Et il a dit non, surtout pas.

Je me suis dit la même chose, après être allé le reconduire au centre de répit, je me suis dit surtout pas et j'ai redis bye à chaque jeune. Certains ont senti qu'ils ne me reverraient pas, j'avais envie de pleurer mais je ne l'ai pas fait, je me suis retenue, mais ça m'a pris beaucoup plus de temps que d'habitude pour partir.

Je lui ai promis que ce n'était pas la fin, que ce n'étaient pas des adieux, pis j'ai volé son numéro de téléphone dans son dossier, il est écrit sur mon ventre. Avant mon départ, on va se voir, parce que je vais m'ennuyer et ce sera pas drôle.

Pis ouin, c'est ça. Je m'en vais. Pis criss, ça fait mal en osti.

Dans le métro, j'avais encore envie de pleurer, pis je pensais à la phrase que la vieille madame à dit à Princesse Anna :

Ne pleure pas parce que c'est fini; souris parce que c'est arrivé.

Ça m'a fait un peu de bien, mais j'étais encore aussi triste. Je n'ai pas pleuré, finalement, mais c'est juste parce que je suis pas une tapette.

*Il communique avec un ordinateur... il choisit les lettres avec un contrôle attaché à son pied.

vendredi 23 avril 2010

Et du coeur à tes lèvres je deviens un casse-tête
Coeur de Pirate - Comme des enfants

C'est beau, je trouve. Pis ça fait très, très moi.

mardi 20 avril 2010

Les débuts et les fins

Depuis, comme, depuis toujours, je fais des supers bons débuts d'histoire et je suis hyper enthousiaste.
Je fais des beaux débuts, il y a des beaux mots, c'est époustouflant et wow, je me dis que ce projet-là, c'est le bon.

Pis à chaque fois, j'abandonne en cours de route.

Je n'ai plus envie de savoir ce qui se passe pendant l'histoire. Le début est bon. Le reste, je m'en fouts.

Je pense que je peux appliquer ça à ma vie. J'aime les débuts et j'aime aussi les fins, un peu. Mais je trouve les milieux plates.

J'ai les nouveaux départs et les papillons dans l'estomac.
J'aime les fins dramatiques avec des cris et des pleurs.
J'aime les choses qui tardent, qui tardent, qui tardent à arriver.
J'aime recevoir le cadeau, mais je ne l'utilise pas trop, une fois que je l'ai.

Pis c'est pour ça, que je ne veux pas d'une vie routinière, d'une vie remplie de pendant. Je veux une vie de nouveau et de renouveau et de re-renouveau.

En attendant, j'ai commencé un nouveau projet d'écriture, sauf que j'ai fait que le début et je suis déjà tannée.

dimanche 18 avril 2010

F.

J'ai bu deux, trois, quatre bières. Pas plus. J'ai fumé le quart d'un cigare aux baies sauvages. J'ai mâché de la gomme aux agrumes, volée par un ami au Couche-Tard du coin. J'ai écouté de la musique qui était parfois bonne, parfois pas très.

Pis j'ai regardé F. texter toute la soirée, depuis notre arrivée dans le bar où A. donnait son show, jusqu'à-ce qu'il s'exile dehors pour la 3e fois. Jusqu'à-ce qu'après 2 minutes, je sorte le voir, pis que je le trouve...

En larmes.

Ça m'a donné un choc, de le voir comme ça. Il ne voulait pas que je reste, il m'a dit de crisser mon camp, il m'a dit laisse-moi tranquille, je veux pas que tu me vois comme ça. J'ai dit que je le comprenais, mais qu'il était pas une tapette, pis que je partirais pas tant qu'il m'aurait pas dit ce qui se passait. Je lui ai fait un câlin. Un long, long câlin. Et il m'a dit. Une partie, en tout cas.

Qu'il ne pensait pas revenir, après notre voyage. Qu'il voulait juste s'en aller, s'en aller, loin de tous. Qu'il l'avait dit à ses amis et qu'il avait crissement pas de tact, qu'il était un épais, qu'il comprenait pas pourquoi on lui parlait encore.

Je lui ai demandé s'il était heureux. Il n'a pas répondu.

Pis je l'ai encore serré dans mes bras, parce que je voulais lui faire du bien mais que je n'ai pas les bons mots et je lui ai dit : ça va bien aller, ça va bien aller, ça va bien aller, ça va bien aller, encore et encore.

Je sais pas s'il m'a cru, mais la minute d'après, lorsque nos amis sont arrivés, on était en train de se battre en riant. Et son sourire avait l'air un peu moins fake qu'avant.

vendredi 16 avril 2010

Partir encore et encore et encore

Ça me rentre vraiment dedans, aujourd'hui, cette semaine, dernièrement, alors que les remises de travaux finaux s'enchaînent, alors que tout le monde parle du voyage, alors que les jeunes au travail me demandent si on va se revoir, alors que je compte les jours :

C'est la fin de quelque chose.

C'est comme la fin du secondaire, mais pire, on dirait. Parce que j'étais tellement, tellement écoeurée du secondaire, mais j'aime tellement, tellement le cégep. D'accord, la plupart des gens sont militants-hippies-socialistes, alors que je suis capitaliste-néolibérale-élitiste (aussi ben se dire la vérité, à moment donné), mais... mais j'y ai tellement rencontré des gens fantastiques.

Je me suis couchée tard pour rien, j'ai rushé des soirées entières (et des nuits, parfois) sur des travaux, je me suis saoulée, j'ai oublié, j'ai découvert la shisha (quelle invention des dieux!), j'ai bu du thé et encore du thé et encore du thé, j'ai appris à - bien - me faire à manger, j'ai écouté un total de 32093293 films avec des personnes souvent différentes, j'ai squatté un divan puant pendant la majorité de mes pauses et j'ai découvert 344432948913 potins sur les gens qui m'entouraient. Pis j'ai rencontré l'homme le plus merveilleux au monde.

Pis là, il faut encore que je recommence tout.

Parce que je ne suis pas capable de tenir en place. Parce que je ne suis pas un arbre (vraiment pas). Parce que je ressens toujours le besoin de partir, partir, partir. Parce que souvent, je sacrifie mon bonheur au nom de... au nom de quoi, au juste ? De la réussite ? De ma carrière ? De mes rêves ?

Je suis sacrifie tout, tout, tout. Je suis partie, je pars et je partirai. Pis fuck Baudelaire, damn.

Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s'il le faut.

Charles Baudelaire - Le voyage

mercredi 14 avril 2010

Le début de la fin

Mis à part le fait que je croule sous les travaux, c'est quand même une belle fin de session.

Il fait beau, beau, beau, god, il fait tellement beau. Hier, on a réalisé un de mes rêves de toujours en faisant le cours d'espagnol... dehors. Assis en cercle dans l'herbe. C'était si, si chouette.

Le voyage en Équateur est dans un 1 mois et 6 jours. Mes vaccins sont finis, tout ce qui devait l'être et payé et mes compagnons de post-stage et moi nous parlerons bientôt pour planifier officiellement les deux autres mois, au Pérou et en Bolivie. Ça s'annonce très très très hot.

J'ai mis assez d'argent pour un Macbook (en plus de payer mes frais d'université et le voyage de cet été), pis j'attends juste que les nouveaux modèles sortent. Finie, l'ère des PC.

Pis là, je m'en vais à l'école, à l'avance, parce que je m'implique dans le financement du voyage. On s'en va vendre des cochonneries au bazar. Pis c'est quand même le fun, tsé.

On est juste le 14 avril, mais j'ai déjà l'impression que quelque chose se termine.
Mais pas encore que quelque chose commence.

Je suis patiente.

samedi 10 avril 2010

Option SENS

Je ne sais pas s'il y en a que ça intéresse, mais dans le cadre de notre voyage de cet été, les gens de mon groupe et moi avons décidé de faire un blog, pour que vous puissiez suivre nos aventures palpitantes.








 Le Volcan Tungurahua






Le stage d'un mois se déroule en Équateur, mais vous pourrez aussi suivre, par la suite, nos voyages post-stage respectifs, qui se veulent tous assez... palpitants.








Quito colonial






Pour le lire, c'est ICI.

Il est beau, le blog, hein? C'est moi qui l'ai fait :) .

vendredi 9 avril 2010

Le boulot et les enfants

Quand je me suis levée, je voulais tuer la terre entière, mais finalement, j'ai eu une belle journée. Surtout une belle soirée.

Au centre de répit pour jeunes handicapés où je travaille, j'ai deux préférés. Je sais, ce n'est pas très éthique. Mais j'ai 2 préférés quand même, deux jeunes avec qui ça clique particulièrement, que je suis toujours contente de voir et pour qui j'ai des sentiments qui dépassent la simple relation intervenante/client .

Bref, l'un d'eux, B., a à peu près mon âge, pas de déficience intellectuelle réelle, mais un handicap physique assez lourd, c'est-à-dire qu'il n'a pas exactement le contrôle de ses mouvements et qu'il ne peut donc ni marcher, ni parler (à part quelques mots très précis), ni manger seul, ni... bref, vous voyez le portrait.

C'était ma fête, il y a plusieurs jours, mais on ne s'était pas vus depuis. Par contre, ce soir, après beaucoup de temps à tourner autour du pot (sur son ordinateur qui parle à sa place), il a fini par me dire qu'il avait quelque chose pour moi.
Et il  m'a amené à mon cadeau.
Et god, j'aurais pu pleurer, parce qu'à l'intérieur, il y avait un... escargot. J'ai trouvé ça tellement, tellement cute. J'ai une obsession pour les escargots. Il m'a vraiment acheté quelque chose qui me ressemble. Un escargot pour cacher des choses. Et je me suis exclamée de joie et d'émotion pendant un bon 5 minutes avant de reprendre ma contenance, de dire merci et de donner deux becs sur les joues.

Plus tard, il est couché et je fais mon travail de responsable d'équipe en écrivant le rapport de la soirée. S., une collègue, vient en riant me dire que B. parle beaucoup plus, depuis quelques temps. Je ris un peu, parce qu'à part « Allô », « Oui », « Non » et « Eille », je ne l'ai pas entendu  dire beaucoup de mots de sa bouche. Je vais quand même le voir et après 10 minutes à dire non de la tête, il finit par... dire mon nom. Très clairement.
J'aurais pu pleurer. Encore.
Vous vous êtes faits une image de la scène du cadeau et de mes exclamations? Recommencez.
Un peu plus tard, S. me dit que ça fait un bon moment que B. se pratique à dire correctement mon nom. Et ça m'a touchée, god, ça m'a touchée.

Des fois, je me dis que ça va être dur, dur, dur de quitter ce boulot, juste pour B. et pour A.

Parce que je les aime tellement, tellement, tellement.

jeudi 8 avril 2010

Fuck, tsé

Hier, je suis revenue tôt et il n'y avait personne.
J'ai mangé au plus vite, parce que tout ce que j'avais ingurgité dans la journée, c'était une tranche de pain et 2 prunes.
J'ai joué un peu aux jeux-vidéo.
J'ai regardé mon ordinateur sans rien faire pendant une bonne heure.
J'ai installé le DVD dans ma chambre.
Pis j'ai écouté Ever After pis fuck, c'était bon. Même la 432984e fois, c'est bon, ça fait du bien.

Anyway. À minuit et demi, il n'y avait toujours personne d'autre que moi, alors j'ai fait semblant de dormir, juste un peu.

Pis là, je me lève, pis on dirait que je suis dans le même état qu'hier. Mes vaccins me font mal et j'en veux à la terre entière.

Des fois, il y a des journées comme ça, tsé.

mardi 6 avril 2010

Constat de marche et course de nuit

Des fois, on dirait que je n'ai pas le choix d'être rationnelle, parce que je ne suis qu'à un cheveu de la folie. Je me sens comme une funambule et j'ai peur, peur, peur d'être folle. Parce que si on coupe la corde, je tombe dans la folie.

J'ai peur, peur, peur d'être folle.

J'ai encore plus peur d'être folle que peur des poissons suceurs de sang.

En plus, depuis quelques jours, je suis so damn confused et je n'arrive pas à mettre le doigt sur le bobo ; mais je pense que j'ai regardé un peu trop en bas.

Il fait ben trop beau

Il fait tellement beau dehors, c'est presqu'une honte d'aller à l'école.

Pis god, j'ai tellement procrastiné pendant le congé de Pâques que sur l'assez longue liste que je m'étais donnée, j'ai terminé... une seule chose. Pis même à ça, c'est seulement ce matin que je l'ai fait, mon étude, parce que l'examen d'espagnol est dans quelques heures à peine.

C'est-tu possible d'être moins motivé que ça ?

Anyway, tout ce que ça me prend, c'est une moyenne de 80% pour garder ma bourse d'excellence à l'université. À part ça, je peux presque dire que je m'en fouts. Presque.

Un jour, je vais être un peu moins obsédée par mes notes.

Reste que.
Ça ne me tente pas d'aller à l'école, m'enfermer entre 4 murs, faire mon examen.

Au moins, je pense que je vais retourner courir/marcher ce soir :) .

lundi 5 avril 2010

Rêver

Tantôt, pendant ma marche de nuit qui s'est transformée en course de nuit, j'ai réalisé que l'important...

C'est de rêver, toujours rêver, même si on vieillit, même si les rêves deviennent réalité.

Il faut continuer à rêver. Parce qu'il n'y a rien qui puisse battre ça, un rêve.

dimanche 4 avril 2010

Je suis une égocentrique

Je cherche toujours, dans les nicknames des gens, dans leurs messages persos, des liens avec mon moi-même. N'importe quoi. Pis je finis toujours par en trouver.

Est-ce que je suis la seule à faire ça ?

samedi 3 avril 2010

Joyeuses Pâques

Joyeuses Pâques.

Mon grand-père est mort dans l'après-midi, hier. Juste avant que ma mère arrive pour le voir. Moi, ça va. Elle, elle s'y attendait. Mais ça fesse pareil.

Je suis allée prendre une marche de nuit avec Teiti, jeudi soir. C'était bizarre. D'abord, il était clairement complètement pété. Ensuite, il faisait très... secondaire. C'est poche, hein. Mais il ne semblait pas avoir de réelle passion, il ne semblait pas se préoccuper de quoi que ce soit, ni de qui que ce soit, ni s'intéresser au monde qui l'entoure. Ça m'a un peu déçue. Je ne voulais pas utiliser ce mot, mais pourtant, c'est le bon : il est éteint.

Sinon, je suis chez mes parents et ça fait quand même du bien, même si je suis malade. Tantôt, Tit-Loup et moi on s'en va marcher dehors, pis il reste un peu de neige, mais pas tant que ça, mais c'est le printemps et malgré tout ce qui peut se passer, le printemps, ça me rend heureuse.

Le printemps, les oiseaux, le soleil et la neige qui fond, la fin du froid et de la noirceur, que demander de mieux ?

Joyeuses Pâques !