samedi 30 octobre 2010

Ça s'attrape

J'ai toujours été une personne de coup de foudre.

Toutes mes fréquentations ayant commencé avec un intérêt seulement, aussi marqué soit-il, se sont terminées en coup de vent. Inconfort, honte, mépris, name it. Toutes mes émotions s'orientent vers le malaise complet au bout de quelques semaines, si ça semble s'enligner pour aller plus loin, mais que je ne suis pas déjà totalement amoureuse de la personne.

Pour moi, l'amour, ça ne s'apprend pas : ça s'attrape.

Ça me tombe dessus sans crier gare, alors que je connais à peine la personne. Deux, peut-être trois conversations seul à seule. Quelques confidences. Ça passe ou ça casse. Il n'y a pas d'échelle de 1 à 10. C'est tout ou rien.

Habituellement, c'est rien.
Avec Tit-Loup, c'était tout.

On travaillait ensemble depuis quelques mois, mais on n'avait jamais pris le temps de s'arrêter pour parler. Quand on l'a fait, c'était presque immédiatement l'apocalypse. Ça a pris un total de 2 rendez-vous et une bouteille de vin.

Le matin suivant, je suis restée une bonne heure les yeux ouverts dans mon lit, à me dire what the hell. J'étais terrifiée. Au travail, je pouvais à peine le regarder dans les yeux. Je rougissais sans cesse. Je retenais mon souffle. Je me suis demandé comment j'allais faire pour éviter toutes ces émotions beaucoup trop puissantes pour la situation et j'ai sérieusement envisagé démissionner et l'éviter pour le reste de mes jours.

Comme je disais, j'étais terrifiée, littéralement. C'est dur, être en amour, lorsqu'on ne sait pas ce qui nous attend. La connexion était là ; mais si l'amour ne s'apprend pas, il fallait tout de même que je l'apprenne, lui.

Je n'ai pas pris la fuite.

Je suis restée et j'ai rougi, j'ai détourné le regard un peu, je me suis pincée plusieurs fois pour être sûre que tout ça était bien vrai, mais je suis restée.

Aujourd'hui, après près de 2 ans d'amour, je peux le clamer :

God. Ça a valu la peine. Pour le meilleur et pour le pire.

Ça m'a tombé dessus sans que je l'aie demandé, mais je suis restée parce que je le voulais. Et chaque jour, je reste parce que je le veux. Parce que je l'aime.

1 commentaire:

Marie a dit…

wow belle histoire :)

surtout que tomber en amour avec un collègue ça apporte une dimension de danger aussi car si ça floppe t pognée à le revoir sans arrêt pareil au bureau...

tk j'espère que ma relation avec mon amoureux va durer comme la tienne, car nous aussi on s'est connus au bureau. pis tout comme toi, j'ai pas cherché, c arrivé comme ça. :)