samedi 22 mai 2010

Javais ecrit un long message qui expliquait en detail mes etats dame, avec des apostrophes et des accents quil ma pris un temps fou a trouver, mais finalement, il sest efface a cause dun probleme technique et je prends ca pour un signe?

Mais résumons : j'ai tout fait ça parce que j'ai peur, mais maintenant, j'ai encore plus peur qu'avant.

Les accents et les apostrophes viennent de revenir, comme par magie?

Est-ce que c'est un signe, ça aussi ?

J'écris des choses contradictoires dans mon carnet et je ne pleure plus, parce que je ne suis jamais seule et que je veux être forte, même si c'est précisément parce que j'ai voulu être forte que j'ai versé des larmes.

Et non, pas merci. Merci pour quoi? Pour t'avoir abandonné à l'aéroport? Pour t'avoir chicané pour des conneries comme l'ordre des choses dans le frigo, ou pour le cours que tu as manqué à la veille de mon départ? Merci de partir comme ça à Ottawa, alors qu'on s'aime, criss, on s'aime.

Mon prof m'a regardé croche en criss, à l'aéroport, quand je lui ai expliqué pourquoi on n'était plus ensemble.

Pis Guayaquil, c'est beau et étourdissant, alors je m'étourdis et j'essaie de ne pas trop penser.

J'ai l'oeil gauche enflé. Comme s'il y avait une boule dedans.

Et je suis dans un drôle d'état, quelque part entre la frénésie du voyage et la culpabilité, le remord, la tristesse.

Je ne sais pas et je ne sais plus, mais je me convaincs parce que tsé, 20 secondes, il a droit â son 20 secondes.

Voilà. (achète un billet d'avion... et viens me rejoindre :( ).

jeudi 20 mai 2010

Ciao bye

Bon, ben, comme on dit... bye ?

Je pars à l'aéroport dans les minutes qui suivent.

Pour me suivre pendant l'été, c'est sur les deux blogs dans le message ici-bas. Mais qui sait, je vais peut-être revenir écrire ici pendant mon voyage ?

Profitez du beau temps...

Et moi aussi, je vais essayer d'en profiter.

mardi 18 mai 2010

À la conquête de l'Amérique du Sud

Je vous ai déjà parlé du blog collectif que nous entretiendrons, mon groupe et moi, pendant notre stage en Équateur.

Vous savez aussi que je passe le reste de l'été encore un peu en Équateur, au Pérou et en Bolivie.

Pour ma famille, mes amis et tous ceux que ça intéresse, mes 3 compagnons de voyage et moi avons décidé de faire notre propre blogue, question de poster des photos, d'informer les gens de ce que nous faisons et de prouver que nous sommes toujours en vie, malgré les grands risques que nous courons.

Cet été, on part... À la conquête de l'Amérique du Sud !

dimanche 16 mai 2010

Dans les cartons

Faire des boîtes, c'est vraiment comme remballer sa vie, tsé.

Hier, je regardais ces pièces vides, où il ne restait que les choses de Tit-Loup et j'ai dit merde, je me sens comme un peu moins chez moi.

Moi aussi, qu'il a dit, moi aussi.

Pis c'est vrai, tsé. Il y a des boîtes partout, tantôt il n'y en aura plus et dans 4 jours, 4 heures et 26 minutes, moi non plus je ne serai plus là.

C'est dur. C'est sûrement parce que je vieillis?

vendredi 14 mai 2010

Totem

Tit-Loup et moi, on est allés au Cirque du Soleil, ce soir. Voir Totem.


C'était beau, beau, beau. Ça m'a émue. La beauté pour la beauté, les couleurs, les gestes majestueux, les paillettes, les corps sculptés par les muscles, la danse, la voltige, la peur qu'ils tombent à tout moment. Le corps humain poussé à ses limites.

C'était beau, c'était beau, c'était beau.

C'était la première fois que je voyais le Cirque du Soleil. Mais ça me donne le goût... le goût de la beauté. Sans rien de plus.

lundi 10 mai 2010

Objectifs de pré-départ

J'essaie, comme, le plus possible, de ne pas penser à ce que veut dire mon départ, à tout ce que ça implique.

J'essaie, comme, en faisant mes bagages, d'écouter un film en même temps, de penser à mes travaux d'école, de me demander si j'ai assez de crème solaire au lieu de me dire que je m'en vais, je m'en vais, je m'en vais.

J'essaie, comme, de tout concilier en même temps. L'école, les préparatifs pour le voyage, mon inscription à l'université, mes amis, Tit-Loup, ma famille, les jeunes à mon travail, mon groupe de stage, avoir une vie, déménager, écrire sur mon blog, prendre du temps pour moi.

J'essaie, comme, de ne pas pleurer tout le temps. Pis c'est pas si pire, d'habitude, ça va quand même bien, mais je ne pense pas trop. J'essaie de ne pas penser. Si je pense, je suis foutue.

Ça fait qu'il me reste 10 dodos avant de partir.
Pis c'est pas beaucoup.
God, c'est tellement pas beaucoup.

Je n'aurai jamais, jamais le temps d'être assez ici.

La pluie dehors

C'était une drôle, mais une chouette fin de semaine.

Vendredi, Teiti (ici, ici et ici) est arrivé à l'appartement, parce que je lui ai gentiment offert de l'héberger pour qu'il puisse suivre des cours de cuisine à l'Académie Culinaire. Il avait l'après-midi libre, alors on est allés manger, on a marché sur Sainte-Catherine, on a magasiné (j'ai eu beaucoup de plaisir à être sa styliste personnelle et à le forcer à acheter une chemise carottée), on a pris un café et je suis allée le porter à son cours. C'était chouette. Le lendemain, on est retourné manger, au quartier chinois cette fois et il est parti en début de soirée.

Il était gêné.

God, god, il était tellement gêné. Pis moi aussi, je l'étais. Je ne parle pas beaucoup, de façon générale et lui non plus, alors on avait peu de portes de sortie. Mais j'ai aimé ça, le voir. J'ai aimé ça, parce qu'il aime la cuisine et que si, la dernière fois que je l'ai vu, j'ai eu l'impression qu'il était éteint et dénué de passions, là, il était tout animé, dès qu'on parlait de wok et de poivre de Sichuan. Je lui ai fait essayer plein, plein de nourriture et il était content, et moi j'étais contente parce qu'il était content et il m'a laissé de la bouffe avant de partir. Pis c'était bon. C'était salement bon.

Pis tsé, il me me semble que voir quelqu'un à qui on tient au moins un peu être finalement... en vie... c'est assez pour mettre du soleil dans une fin de semaine pluvieuse, non?

jeudi 6 mai 2010

L'Équateur et moi moi moi

Non mais tsé, je me sens un peu coupable d'avoir hâte de partir en voyage ?

Je suis moi-même partagée, je le sais déjà : j'ai hâte d'être là-bas, mais je suis triste de quitter ma vie ici. Sauf que...

La première partie de mon paradoxe me fait sentir un peu mal.















(Ça, ce sont les Îles Galápagos)

lundi 3 mai 2010

Facebook

dimanche 2 mai 2010

À chacun son histoire

Je me suis achetée un beau carnet noir, il m'a coûté 20$ chez Renaud-Bray, mais je le voulais quand même, alors j'ai payé sans trop broncher.

Il est écrit : À chacun son histoire, pis justement, je pense que dedans, je vais écrire mon histoire.

Je vous ai parlé, il n'y a pas si longtemps, du fait que j'écrivais une histoire, mais que j'avais fait le début et que maintenant, j'en étais lasse. Ben finalement, non. C'est une histoire juste, juste pour moi, une histoire pas si bien écrite, mais qui se vit dans ma tête à mesure que je la transmets en mots. Une histoire qui va faire du bien bientôt bientôt, quand tout va être si dramatique, mais si beau.

C'est mon projet, pour l'Équateur. On nous a dit qu'on aurait de longs temps morts. C'est ça que je vais en faire : je vais écrire mon histoire.

Pis je vais écrire tout court, aussi, pour me recentrer sur le monde et la vie. Un peu.

Au moins un peu.