lundi 10 mai 2010

La pluie dehors

C'était une drôle, mais une chouette fin de semaine.

Vendredi, Teiti (ici, ici et ici) est arrivé à l'appartement, parce que je lui ai gentiment offert de l'héberger pour qu'il puisse suivre des cours de cuisine à l'Académie Culinaire. Il avait l'après-midi libre, alors on est allés manger, on a marché sur Sainte-Catherine, on a magasiné (j'ai eu beaucoup de plaisir à être sa styliste personnelle et à le forcer à acheter une chemise carottée), on a pris un café et je suis allée le porter à son cours. C'était chouette. Le lendemain, on est retourné manger, au quartier chinois cette fois et il est parti en début de soirée.

Il était gêné.

God, god, il était tellement gêné. Pis moi aussi, je l'étais. Je ne parle pas beaucoup, de façon générale et lui non plus, alors on avait peu de portes de sortie. Mais j'ai aimé ça, le voir. J'ai aimé ça, parce qu'il aime la cuisine et que si, la dernière fois que je l'ai vu, j'ai eu l'impression qu'il était éteint et dénué de passions, là, il était tout animé, dès qu'on parlait de wok et de poivre de Sichuan. Je lui ai fait essayer plein, plein de nourriture et il était content, et moi j'étais contente parce qu'il était content et il m'a laissé de la bouffe avant de partir. Pis c'était bon. C'était salement bon.

Pis tsé, il me me semble que voir quelqu'un à qui on tient au moins un peu être finalement... en vie... c'est assez pour mettre du soleil dans une fin de semaine pluvieuse, non?

2 commentaires:

Marie a dit…

c'est sûr! parfois à cet âge c'est dur de trouver notre place...

pis si y'a une gêne entre vous parce que vous parlez pas beaucoup... prenez à emporter et mangez en écoutant un film ou la télé!

L'impulsive montréalaise a dit…

On n'a pas toujours besoin de parler dans la vie. L'important, c'est d'être à l'aise. Et trouver quelqu'un avec qui on est à l'aise dans le silence, c'est bien.