samedi 22 mai 2010

Javais ecrit un long message qui expliquait en detail mes etats dame, avec des apostrophes et des accents quil ma pris un temps fou a trouver, mais finalement, il sest efface a cause dun probleme technique et je prends ca pour un signe?

Mais résumons : j'ai tout fait ça parce que j'ai peur, mais maintenant, j'ai encore plus peur qu'avant.

Les accents et les apostrophes viennent de revenir, comme par magie?

Est-ce que c'est un signe, ça aussi ?

J'écris des choses contradictoires dans mon carnet et je ne pleure plus, parce que je ne suis jamais seule et que je veux être forte, même si c'est précisément parce que j'ai voulu être forte que j'ai versé des larmes.

Et non, pas merci. Merci pour quoi? Pour t'avoir abandonné à l'aéroport? Pour t'avoir chicané pour des conneries comme l'ordre des choses dans le frigo, ou pour le cours que tu as manqué à la veille de mon départ? Merci de partir comme ça à Ottawa, alors qu'on s'aime, criss, on s'aime.

Mon prof m'a regardé croche en criss, à l'aéroport, quand je lui ai expliqué pourquoi on n'était plus ensemble.

Pis Guayaquil, c'est beau et étourdissant, alors je m'étourdis et j'essaie de ne pas trop penser.

J'ai l'oeil gauche enflé. Comme s'il y avait une boule dedans.

Et je suis dans un drôle d'état, quelque part entre la frénésie du voyage et la culpabilité, le remord, la tristesse.

Je ne sais pas et je ne sais plus, mais je me convaincs parce que tsé, 20 secondes, il a droit â son 20 secondes.

Voilà. (achète un billet d'avion... et viens me rejoindre :( ).

1 commentaire:

Iroh.Mentat a dit…

Et si, pour un instant, on regarderait ça autrement ?

Si, au lieu de la culpabilité, du remord et de la tristesse, si on regardait plutôt ce qu'on a vécu ensemble ?

Je t'ai dit merci pour tous les majestueux repas qu'on a pris le temps de faire et déguster ensemble. Je t'ai dit merci parce que je crois qu'il y a très peu de gens qui ont autant ri au quotidien que nous. Je t'ai dit merci parce que durant la dernière année et demi, j'ai toujours regardé devant moi, avec optimisme. Je t'ai dit merci parce que tu as réussi à convaincre un vieux bougon qu'il est peut-être pas si seul dans son monde que ça... Je t'ai dit merci pour chaque fois que l'on a fait l'amour. Je t'ai dit merci parce que tu as toujours rendu mon bonheur plus simple, plus accessible, plus permanent. Je t'ai dit merci parce que sans toi, je ne serais jamais venu à bout des légions de Baal à enfer... Je t’ai dit merci parce qu’après avoir terminé ton déménagement, quand tes parents sont partis, je suis resté assis une heure à pleurer sans bouger.

Et ça, pour moi, c’est une preuve immense que l’on a vécu quelque chose de vrai ensemble, un truc qui nous reste collé dessus, qui nous accompagne partout.
Et même encore là, je te dis merci pour d'innombrables autres choses.
Tu sais, je serais vraiment peiné si notre année+ ensemble se résumait au frigo, à mon absentéisme, à mon brettage sur mon laptop pendant que tu attends pour qu’on commence un film ou au fait que tu es partie...

Parce que le fait que tu sois partie, moi, je suis fier de toi. Un des premiers trucs que tu m’as dit, c’est que t’allais pas rester à Montréal pour le restant de ta vie, que ta vie, elle serait ailleurs, toujours là-bas. J’ai jamais été capable de faire le même pas.

Alors exit la culpabilité, exit le remord ! Entre deux personnes qui s’aiment, il n’y a pas de place pour ça ! Je te laisse la tristesse encore un petit moment, parce que la tristesse, en petite dose, est un sentiment merveilleux.


Plein de bisoux..


P.S. : ton pain au banane, quand on ne mange pas les grains de café mou, est excellent.. J'ai terminé le premier déjà !