lundi 29 septembre 2008

Dans ma sélection «chansons quétaines»

Listen to your heart
When he's calling for you
Listen to your heart
There's nothing else you can do

Ok. Pis si ce que mon cœur me dit c'est complètement suicidaire et inutile, je fais quoi?

Bleh.

Il y avait deux gars potentiellement intéressants dans mes cours.

Je viens d'apprendre que le premier avait une blonde et l'autre une horde d'admiratrices.

Ça coupe court à des fantasmes, ça.

dimanche 28 septembre 2008

Laaalaaalaaaa!

C'est donc ben dur, d'étudier quand tu as mille autres choses en tête, cent mille autres choses à faire et un million d'heures de sommeil en retard!

J'ai un examen important demain, pourtant. Coudonc! Étudie, étudie, Alice!

Pis en échange, tu vas avoir une bonne note.

Ouan. Faudrait que je commence par fermer la fenêtre de ce blogue.

mardi 23 septembre 2008

Thanks for the memories

Je t'ai fait une presque déclaration d'amour. C'était soudain, un peu troublant, pour quelqu'un qui n'avait pas suivi tout le déroulement qui a eu lieu dans ma tête. Pourtant, j'ai cru que tu comprendrais.

Je ne veux pas que tu répondes à ça, parce que je veux ne même pas le savoir, au fond. Je fais juste te le dire.

Dans 3 ans, peut-être 5, quand on aura tous les deux tout fini, je vais te sauter dessus. Je me fouts que tu en aimes une autre, G., je vais la tasser assez vite, rendu là. En attendant, profites-en, mais si tu viens ici, je m'attends à ce que tu me fasses signe.

Bonne soirée.


J'ai vraiment cru que tu comprendrais ce que je voulais te dire. À la limite, je me suis même imaginé que tu avais même vécu le même processus mental et émotionnel, dans les dernières semaines.

What the fuck?

Non, définitivement, je me suis fait avoir à
quelque part dans cette histoire. Et pas juste un peu, à part de ça.

Laisse faire.

Oui, laisse faire. Ne t'en occupe plus. Enfin, mes dysfonctions amoureuses étaient pansées ; mais on n'est toujours pas dans les bons temps, il faut croire. On devrait se chronométrer, la prochaine fois, pour être sûrs que nos excès d'amour ont lieu même temps.

Ça fait 3 ans que ça dure, il fallait bien que ça ait une fin un jour.

Mais... est-ce vraiment fini?

En tout cas, je ne descendrai pas à Jonquière en fin de semaine, comme je voulais le faire hier, alors que j'étais sur le coup de l'émotion. Surtout s'il y a une possibilité que tu aimes une autre fille.

Je vais jouer la lâche, peut-être. Te balancer quelques vérités en plein... clavier, et te bloquer ensuite. Ou peut-être pas. Je vais peut-être simplement m'abstenir de faire quoi que ce soit, aussi. Oui, ce sera sûrement ça.

Qu'est-ce qui se passe dans ma tête, bon sang?

lundi 22 septembre 2008

Nuit blanche

Samedi, après une dure journée de travail à la Résidence, je n'avais aucunement envie de rentrer chez moi à 23h00. Donc, Luigi (nom fictif, évidemment), qui était en veille de nuit, m'a proposé de ne retourner chez moi qu'à 7h00 le lendemain. Il y avait des lits de libre, de toute façon.

On a joué à la Wii, discuté pendant des heures, mangé tous les biscuits qui nous tombaient sous la main... et ça a fait du bien. Oh oui, tellement de bien. Ça faisait des lustres que je n'avais pas parlé aussi ouvertement avec quelqu'un.

À 7h00, les moniteurs du premier shift sont arrivés et on s'est rendu compte qu'on n'avait pas dormi de la nuit. Alors, on est allé mangé au restaurant, on a comparé la fatigue à une drogue et on a rigolé en chantant des chansons jusqu'au métro.

Ce n'est rien, j'imagine. Un tout petit bonheur de rien du tout. Sauf que parfois, quand le stress te fait faire des poussées inimaginables de boutons, une seule petite soirée peut arranger beaucoup de choses.

Et surtout, en faire comprendre beaucoup.

jeudi 18 septembre 2008

Passé, présent... futur?

JE M'ENNUIE DE LUI.

Oui, oui, je sais, j'ai dit que c'était fini... mais j'en dis pas mal, des choses, moi.

Je ne vois tout simplement pas ce que je peux faire d'autre mis à part attendre. Attendre que ce soit réellement terminé, ou alors que ça recommence pour de bon. Pour ça, il en faudrait, de la chance. Il lui reste encore pas mal d'années là-bas, et moi ici.

Il lui faut aussi arrêter toute cette merde. Toute cette fausse image qu'il se crée, qu'il entretient.

Je me souviens de celui que j'ai aimé, que parfois... encore, mais ça ne correspond plus avec le présent. En même temps, ce n'est pas complètement dans le passé, parce qu'on n'oublie jamais totalement qui l'on est, n'est-ce pas?

J'ai des sentiments un peu confus, en ce moment.

Ça ne peut pas arriver et si ça se trouve, il ne pense plus à moi, lui.

"It's just a dream, isn't it?"
"It's my dream."


Merci à mes émissions quétaines.

mercredi 17 septembre 2008

Home is where the heart is

C'était le titre d'une chanson plutôt mauvaise de hardcore, qui gueulait à m'en arracher les oreilles. Je détestais la chanson ; mais j'adorais le titre.

Aujourd'hui, je l'adore encore plus, parce qu'il est tellement vrai. Ça va bientôt faire 3 semaines que je n'ai pas vu ma famille, et, et... je m'ennuie.

Et pourtant!

J'en ai fait, des camps de Vacances, des voyages, des stages à l'étranger... j'ai été pensionnaire tout mon secondaire. Sauf que là, c'est différent. Tout d'abord, je suis laissée à moi-même complètement. Il n'y a personne qui m'attend quand je rentre le soir, qui me demande comment a été ma journée, qui m'appelle pour le souper. Ben oui, je me suis fait des amis (une chance). Ben oui, c'est chouette, la vie en résidence. Montréal aussi, c'est génial.

Seulement, l'endroit où je me sens le mieux, où je dors le mieux, où je mange le mieux, c'est dans ma bonne vieille maison familiale.

Il y en a beaucoup qui se débauchent, quand ils vivent hors du foyer familial pour la première fois ; personnellement, je n'ai vu aucune différence dans mon cas. Mes devoirs sont faits. Je ne rentre pas trop tard (il faut dire que j'ai un peu peur, seule dans les rues, à 1h00 du matin), je me couche à des heures très raisonnables, je vais à tous mes cours...

J'ai sauté un bout?

En tout cas, demain, je vois cette chère Maman, en visite à Montréal pour quelques jours dans le cadre d'un congrès sur les maladies mentales. J'ai bien essayé de la convaincre de me laisser venir, mais elle a refusé, bouh. Heureusement, on va passer la soirée ensemble.

Je sens que ça va me faire un bien immense.
T'ES CON.

vendredi 12 septembre 2008

L'amour vrai

Cette nuit, j'ai rêvé que mes parents divorçaient. J'ai rêvé que mes parents ne s'aimaient plus et que je faisais semblant de m'en ficher.

J'ai rêvé qu'ils se criaient dessus pour savoir à qui appartenaient les bijoux de ma mère.

Quand, je me suis réveillée, quand j'ai compris que ce n'était qu'un songe... ohlàlà. J'ai eu envie d'éclater en sanglots.

Quand j'avais 13 ans, je voulais que mes parents divorcent ; maintenant, je comprends qu'ils ne font qu'un. Ils ne peuvent pas se séparer. Ils passeront leur vie ensemble. S'ils se quittent, c'est que le grand amour n'existe pas.

Mais ils vivent encore à deux. Depuis bientôt 25 ans. Et mes grands-parents, depuis plus de 50 ans. Ces deux couples, ils s'aiment encore et ça se voit dans chaque petit moment de leur quotidien.

... Je vois ma maman dans quelques jours et j'ai hâte. Je m'ennuie un peu.

mercredi 10 septembre 2008

Le contraire de la procrastination

C'est moi, ou je viens de passer environ 4 heures sur un travail qui va compter pour 5% de ma session?

Humm... louche.

Au moins, je suis à date dans tous mes cours, maintenant!

lundi 8 septembre 2008

Mes papillons

Est-ce que je vous ai déjà dit que mon travail était le plus beau du monde?

Maintenant, j'en suis encore plus sûre.

samedi 6 septembre 2008

Je t'ai écrit ma plus belle déclaration d'amour

Et maintenant, on est comme 2 étrangers.

La vie, le destin?

Je ne sais pas. Je crois qu'on l'a cherché, même si on n'a définitivement pas eu de chance.

Je pèse sur «pause» dans tout ça. Pas sur stop, pas encore. Parce que dans 3 ans, tu auras fini le cégep, moi aussi... et alors, on ne sait pas ce que la vie nous réservera, ni ce qu'on décidera d'en faire. Je ne sais pas non plus qui tu seras, à ce moment-là, si tu te seras retrouvé.

Ce que je sais, c'est qu'en ce moment, je t'aime moins. Je ne t'ai pas oublié, non ; mais je ne développerais rien avec celui que tu tentes d'être. Et tu ne m'empêches pas de vivre. Tu n'occupes pas toutes mes pensées. Par contre, quand j'y pense, je sens bien que tout ça n'est pas complètement fini.

Ça ne l'a jamais été.

On se revoit au générique?

Oh, I just can't wait to be king

J'ai passé une belle soirée, hier.

C'est génial de se rendre compte que quelqu'un qui est un très bon ami sur le net va l'être tout autant dans la réalité.

jeudi 4 septembre 2008

Aujourd'hui, ça va particulièrement bien

Parce que je me suis fait une nouvelle amie et qu'on a plein de points en commun. Dont le fait qu'on a travaillé au Camp Papillon et qu'on a fait un stage dans un pays d'Amérique Latine. On a juste inversé nos étés!

Bon, d'accord. Le terme «amie» est peut-être un peu fort pour l'instant... mais on a quand même jasé pas mal.

Disons «future amie».

... Nanon, ça aussi, c'est trop fort.

«Potentielle future amie»

Entéka. J'ai pas mal hâte de voir ce que ça va donner. Ça fait du bien de voir que les choses bougent enfin.

Tranquillement, la vie reprend son cours.

mercredi 3 septembre 2008

Cuisine d'étudiante

VIVE le fait que je sais cuisiner.

Je viens de me faire sauter du tofu avec des oignons, des piments et une petite sauce sucrée.

La température dans mon studio vient de passer de 26 degrés à 29, mais TANT PIS, je mange quelque chose de bon (différent des sandwichs ou essais culinaires incertains précédents) et qui plus est, contient peu de calories et beaucoup de nutriments!

Ceux qui disent que le tofu est mauvais ne savent pas de quoi ils parlent; il suffit de lui donner le goût dont on a envie!

Mmm... il me reste 2 portions dans le congélateur.

*Bave*

mardi 2 septembre 2008

Procrastination à l'état pur

J'ai un projet de session à continuer. Des pages à lire en Psychologie. Deux chapitres à comprendre en Santé et activité physique. De la vaisselle à laver et du linge à plier.

Too bad!

Je m'en vais écouter le Roi Lion.

Surprise!

Aujourd'hui, il m'est arrivé quelque chose d'assez inhabituel. En fait, les risques de probabilité que ça arrive frôlaient le 0. Je dirais même que s'il y avait eu un tremblement de terre doublé d'un ouragan, je n'aurais pas été prise davantage au dépourvu.

Cours d'éducation physique. Badminton. Frappe, frappe les volants. Manque, manque les moineaux. Je ris un peu de moi-même (vaut mieux en rire qu'en pleurer, hein!) et finalement, je prends une mini-pause pour aller boire de l'eau. Quand je reviens, un mec est installé dans la partie adverse de mon terrain.

- Nanon. Tu es pas un poche, toi. Les bons, ils jouent là-bas!
- Il reste plus de place... c'est pas très grave.
- Ok, mais joue pas trop hard.

Frappe, frappe les volants. Manque, manque les moineaux. Je ris un peu de moi-même et il me donne des trucs pour que ça aille mieux. Finalement, on rigole pas mal, il se met à jouer un peu plus vite, je me mets à suer un peu plus. Et là... dans toute ma sueur et mon incompétence sportive... les sourires en coin commencent. Les petites paroles de cruise presque subtiles débarquent. Moi, presque à mon insu, je me mets à y prendre plaisir.

Primo: Comment un gars peut-il possiblement craquer pour moi alors que je montre l'étendue de mon manque de talent en sports? Ajoutez aussi à cela le fait que j'ai l'air d'une vache sur Sainte-Catherine quand je tente de jouer et vous avez une idée de l'impression que je donne.

Secundo: Il faisait 30 degrés dehors. Imaginez la chaleur suffocante qu'il peut faire dans un gymnase rempli avec 40 boules d'hormones. Imaginez maintenant l'état dans lequel je pouvais être.

Tertio: J'avais mes vieux shorts d'éducation physique du secondaire... vous savez, ceux qui sont faits pour les gars et qui ont au moins une taille de trop pour moi?

Tout ça pour dire... j'aime beaucoup les gens qui ont les cheveux frisés comme des ressorts. Ils gagnent à être connus.

Je mange des petits carottes et il y en a une sur deux qui goûte la merde.

Mais il y en a aussi une autre sur deux qui goûte bon.

C'est ma faute. Je les ai négligées; ça fait une semaine qu'elles traînent dans mon réfrigérateur, dans le tiroir légumes.

Ça me fait penser qu'il serait temps que je fasse décongeler ma vie, avant qu'elle se mette à ratatiner et à se recouvrir de glace, jusqu'à ne plus avoir aucune saveur.

Alice a hâte que la vie pèse sur «play» .

Mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire avec le télécommande?