mardi 30 décembre 2008

Il est 4 heures du matin et je ne dors pas

Parfois (souvent), j'ai l'impression que j'ai plein de choses à dire ;
Mais quand je veux les mettre en paroles (ou par écrit)
C'est comme si j'avais la langue coupée (et les doigts aussi)
Et je me demande, au fond
Si ça vaut vraiment la peine de (tenter de) me faire comprendre
En agitant les orteils

Après tout, à quoi bon se tourmenter?

Le temps passera et,
La théorie du déclin nous envahira et,
Bientôt, bientôt,
Tout ça nous avalera.

Gloups.

lundi 29 décembre 2008

Gneuh.

Le problème, quand on est réussit de façon régulière, c'est qu'on s'y habitue.

C'est vrai avec pas mal tout.

C'est vrai avec les notes, avec les demandes d'admissions (bref, tous ces trucs scolaires), avec les entrevues pour un emploi, en amour, en amitié, en famille, en affaires... bref, vous voyez bien le dessin.

Pis moi, ben, je suis une grande habituée.

Ce qui fait qu'à la moindre réussite pas assez totale (mettons, aux trois quarts réussie), je me fâche et c'est la fin du monde.
Ce qui fait aussi que quand ça marche, c'est cool, mais je m'y attendais.

Ce qui fait, donc, que j'ai 94% de moyenne (à peu près) à ma première session et que même si je sais que je devrais sauter de joie, ça me laisse presque de glace. Pis, à quelque part, je me dis que j'aurais pu faire mieux.

Je trouve ça un tit peu poche.

J'irais même jusqu'à dire pouiche.

mercredi 24 décembre 2008

Presqu'un automatisme (mais pas tout à fait)

Hier, j'ai appris ce qu'était l'amour.

Quand tu m'as dit «Embrasse-moi», je l'ai fait et je ne me suis pas posé plus de questions. Quand tu m'as dit «Déshabille-toi», je l'ai fait aussi. Je ne savais pas ce qui se passait, et à dire vrai, je m'en fichais un peu.

Ensuite, tu as essayé de rentrer en moi, et je t'ai laissé faire. J'ai attendu que ça se termine, mais ça ne s'est pas terminé. Tu m'as regardé et tu m'as dit «Voyons, tu n'aimes pas ça?». Non, que j'ai dit. Mais tu peux continuer, ça ne me dérange pas.

Tu as haussé les épaules et tu as continué. Puis, tu m'as envoyé ton liquide, tu as remis tes vêtements et tu es parti.

Moi, je me suis expédiée une autre gorgée de vodka, et je me suis dit qu'en buvant encore, tu reviendrais peut-être m'aimer. J'ai regardé par la fenêtre et je t'ai attendu.


EDIT : Ouin, la première phrase ne fite vraiment pas avec le reste. À la base, je c'était : «Je ne savais pas que pour aimer, il y avait une condition.», mais je trouvais que ça n'avait pas réellement rapport avec le reste du... récit. Bref. Il faudra trouver mieux.
Ah non, ça suffit!

Je l'avais oubliée, celle-là






















Oui, ce sont des biscuits soda sur ma case. J'étais si drôle.

mardi 23 décembre 2008

But don't you run away already, oh, please don't go

C'est tellement beau. There's a beautiful mess inside. C'est beau, c'est doux, c'est sucré. C'est aussi très confus, abstrait. Et horriblement épeurant.

J'ai peur que je lui ai dit. Oh, bien sûr, je l'ai placé dans un contexte qui n'avait aucun lien avec ce que je voulais vraiment lui dire, alors qu'on parlait de ses idées tordues. Mais il a compris, je pense : «Oui, mais quelle peur agréable!»

On a passé la nuit ensemble. Il y a des moments où on ne se touchait presque pas, que par un pied, comme dans Lost in Translation. C'était cute, c'était beau. Et quand, dans mon sommeil, je me suis fourrée la tête dans sa poitrine et que j'ai mis ma main sur son cou, et qu'il m'a serrée jusqu'à m'en étouffer, sans rien dire, sans rien tenter, j'ai su que j'étais exactement là où je devais être.

On n'a pas fait l'amour. On ne s'est pas embrassés. On ne s'est pas dit : «je t'aime.» Ce n'est pas nécessaire, je pense qu'on sait déjà tout ce qu'il y a à savoir, tous les deux.

Je le sais, je le sens. J'ai quelque chose à vivre avec lui. Avec son esprit aussi tordu que le mien. Avec ce tempérament un peu insupportable, mais... mais pas pour moi. Parce que je suis tout aussi insupportable. Je lui suis magnétique, qu'il me dit. Il me l'est aussi, que je pense.

J'ai 2 semaines pour moi, maintenant. 2 semaines pour être certaine de ce que je fais. 2 semaines pour m'ennuyer, pour réfléchir, pour me forcer à avancer.

Il y a de grandes chances que j'aie envie de me sauver (d'où le titre de ce post), mais je ne le veux pas.

Je sais, vous avez de la difficulté à croire que c'est réel, cette fois. Je vous ai trop achalés avec mes millions d'amourettes et autres histoires sans destination. Et pourtant, cette fois, c'est vrai.

dimanche 21 décembre 2008

Retour dans le temps

En fin de semaine, je suis allée fêter Noël et l'anniversaire de J. avec mes bonnes vieilles amies du secondaire.

C'était le fun.
Pis en même temps, c'était plate.

C'était le fun parce qu'on a joué à Rock Band, parce qu'on a bu et dansé toute la nuit, parce qu'on a mangé de la raclette et parce que Joëlle était vraiment surprise, quand elle est entrée dans sa chambre.

C'était plate parce que je n'ai plus d'affinités avec ces filles-là et que je me rends compte qu'au fond, je n'en ai jamais réellement eu et elles non plus. Au secondaire, je me disais que c'était sûrement moi qui était intravertie ou mal dans ma peau, que ça irait mieux dès que MOI j'irais mieux ; je vais mieux. Et c'est encore aussi... awkward.

Il y a quelques personnes que j'étais vraiment heureuse de revoir, par contre et avec qui j'ai eu beaucoup de fun ; c'est en groupe que l'ambiance est réellement mauvaise. Pis que je n'ai rien à dire.

Bref, euhm, je suis contente de les avoir revues, mais je ne pense pas que je vais encore me pitcher à ces fêtes-là.

jeudi 18 décembre 2008

Parce que même si tu tombes ici, je n'en ai plus rien à faire

Tu es trop vieux, beaucoup trop vieux.
Et ça me tombe dessus comme une brique sur la tête.
Ça me rend énormément confuse.
Ce qui m'arrive? Je ne sais pas trop, encore.
C'est beaucoup trop tôt pour le dire.
Mais si je n'ai pas dormi de la nuit, et toi non plus, ce n'est pas pour rien.

C'est parce qu'on se caressait les pieds et que je te touchais la barbe avec le mien.

Et que ça a voulu dire plus que tous les baisers du monde.

Autistes, tu dis?

(Oui, je sais ; je ressors tout juste d'une fausse relation avec F. Oui, je sais ; j'ai l'air de ne pas savoir ce que je veux. Oui, je sais ; 10 ans, c'est beaucoup trop. Oui, je sais ; je devrais écouter ma raison et me sauver à toutes jambes. Mais non.)

jeudi 11 décembre 2008

Non.

Bon, j'abandonne cette confusion.

Je prône la raison et le non.

Les deux personnes à qui j'en ai parlé ont relativement bien rationalisé la chose.

Maintenant, il faut que je m'arrange pour que ça ne paraisse pas trop.

mardi 9 décembre 2008

Un autre post hermétique, pour vos beaux yeux

Il se passe quelque chose de très étrange en moi, en ce moment. Je me sens énormément contradictoire.

Je dis ouiii, ouiiii et noooon, nooon, en même temps.

Et j'ai peur que les gens se rendent compte de ce qui se passe, pas que j'en aie honte, mais c'est beaucoup trop... oh. Non. Non, non, non.

Et oui, oui, oui.

Mais plus non.

De toute façon, d'ici quelques jours, ce sera beaucoup plus clair, dans ma tête.

En tout cas, j'espère.

Parce que merde, je ne comprends plus rien. J'ai rarement été aussi confuse.

C'est ça.

Moé là, dans la vie, j'aime ben ça fouiller dans mes vieux textes. Pis là, j'ai déniché ce truc. Je suis assez critique pour savoir que ce n'est pas excellent du tout ; mais c'est très représentatif de mon état d'esprit à ce moment-là, pis ça montre bien à quel point j'étais ô, une pauvre âme torturée. J'avais 13 ans.

Sous les lambeaux filiformes que formaient les rideaux, depuis longtemps déchiquetés et inutilisables, le vent souffla, d’un coup, sans que l’on sache exactement d’où cela provenait.

La fenêtre était bien close, pourtant. Le courant d’air continua à errer toujours plus vite dans la pièce insalubre, formant un tourbillon machiavélique où s’entremêlaient poussières et excréments de souris.

À ce moment, un éclair jaillit, coupant court à tout ce brouhaha. De l’éclair, une ombre écarlate s’éclipsa, atterrissant sans bruit sur le parquet maculé. La silhouette jeta un regard circulaire sur la salle qui l’entourait. Un lit délabré, un fauteuil défoncé, de la saleté à satiété. Parfait.

Elle frotta le mur, brique après brique. Une, deux, trois. Le frottement sur ses mains lui faisait du bien. Elle pesa plus fort. Quatre, cinq, six. Ça y est, ça saignait. Plus fort. Sept, huit, neuf. Sa peau s’arrachait. Encore! Dix, onze, douze! Une dernière fois, et elle serait peut-être débarrassée de cette enveloppe charnelle, une bonne fois pour toute! TREIZE, QUATORZE, QUINZE!

Il ne restait plus que ces foutus os qui pendouillaient lamentablement au bout de ses mains difformes.

De rage, elle utilisa ses dents pour arracher les derniers morceaux de chair qui la recouvraient. Elle les mastiqua longtemps, savourant ces pièces de viande cadavériques comme s’il s’agissait du met le plus exquis.

Elle tapa du pied. Elle cria des insultes à ces murs, à la vie, à la mort, à tout ce qui l’emprisonnait dans ce monde froid, dur, où elle s’était pourtant sentie chez elle. Elle détacha un de ses bras, s’en servit pour assener un violent coup dans la fenêtre. Le verre se brisa en mille morceaux.

Elle rit. Ah! Ah! Ah! Comme c’était drôle de détruire, d’anéantir, sans jamais ressentir la moindre douleur!

Puis la clarté apparut à travers la fenêtre. Aussi vite qu’elle était venue, elle s’évanouit dans un rayon, sachant que demain, tout serait à recommencer.

Qu’elle serait sans cesse cet esprit troublé enfermé dans cette enveloppe de peau, ce damné corps dont elle ne réussissait pas à se débarrasser.

lundi 8 décembre 2008

Post hermétique (pardon)

Des fois, il nous faut juste une soirée, très simple en apparence, et on comprend tout.

... Beaucoup de choses viennent de s'éclaircir.

mardi 2 décembre 2008

La mouche de mon soulier (automatisme)

Mange, bois, tire tes mouches
Et n'oublie pas de trouver la louche
Elle crie, elle meure dans tes souliers
Et sans un geste, tu l'as mangé

Tu manges, tu chies, tu exècres
Car c'est ainsi que le veut le ciel
Tu crois que jamais
Jamais
Jamais
Non, jamais
Ce ne sera toi

Je l'ai posté ici par erreur. Pis finalement, j'ai envie de le laisser. Je ne suis pas une poète. Mais j'aime m'auto-analyser.

lundi 1 décembre 2008

Done.

C'est fait.

Ça m'a pris 10 minutes à me répéter qu'il n'y avait pas de bonne façon de terminer un «amour», mais... c'est fait. Malgré que j'aie passé beaucoup de temps à avoir mal au coeur tout en ayant aussi très envie de manger, maintenant, ça va mieux.

On a convenu de rester amis.

Pis je pense qu'on va réussir, honnêtement.

dimanche 30 novembre 2008

Bobo - Les Cowboys Fringants

Parce que c'est exactement ça.

Aujourd'hui il a bobo dans sa tête
Même son coeur n'est plus invité à la fête
Puisqu'il faut maint'nant panser les blessures
Éviter encore de frapper le mur
Il faudra du temps et du repos
Face au chagrin, il faut d'abord sauver sa peau

{Refrain:}
On a tous au fond de nous
Des longs chemins de cailloux
Des pianos sur les épaules
Et des grosses larmes de saules
Des sentiers plus lumineux
Qui mènent aux matins heureux
Et cette force qui nous charrie
Dans les temps gris de la vie

Puis un jour, moins de bobos dans la tête
Tranquillement le retour du coeur à la fête
Reviendront les rêves et les projets
Cette sève qui coule, cet avril qui renaît
Mais pour vivre ces moments pleins de grâce
Il nous faut parfois savoir où est l'impasse

{au Refrain}

On grandit à force d'expérience
C'est p't-être ça qui donne un sens à l'existence
Mais quand on ne peut aller de l'avant
C'est qu'il faut alors s'arrêter au tournant
Pour comprendre d'où viennent les bobos
Et enfin pouvoir s'en délester le dos

Car on a tous au fond de nous
Des longs chemins de cailloux
Des pianos sur les épaules
Et des grosses larmes de saules
Des sentiers plus lumineux
Qui mènent aux matins heureux
Et cette force qui nous charrie
Et nous fait aimer la vie

samedi 29 novembre 2008

/delete

Non, je ne suis vraiment pas capable.

Je peux le coller, l'embrasser, dormir, faire l'amour... Mais pas envisager un couple.

Je vois déjà tous ses défauts. Quand j'imagine une relation stable, je visualise... tous les inconvénients. C'est plus fort que moi.

Son égoïsme, son snobisme, son manque de petites attentions. Le fait qu'on dirait que tout est tourné vers lui.

Quand on est collé et qu'on s'embrasse, je l'oublie un peu. Mais c'est physique. Juste physique. Et j'ai besoin du spirituel aussi.

Oui, mis à part les petits défauts énumérés ci-haut, il est génial. On a beaucoup d'intérêt en commun, il est fichtrement cute, pis... il me met à l'aise.

Mais non, non, non.

Maintenant, je fais quoi?

jeudi 27 novembre 2008

And after all, you're my wonderwall

Je pense qu'il est temps d'affronter mes peurs.

Je le vois demain et je couche chez lui. Je respire et je tenterai de ne pas faire attention à cette ressemblance si frappante de sourcils.

J'ai acheté une petite boîte de pastels gras et je m'y suis mise hier. C'est joli, quand même. Par contre, il me manque beaucoup trop de couleurs pour donner un résultat concluant. Je vais demander une immense boîte à Noël. Et je vais tenter d'apprendre à dessiner, pas juste à agencer joliment les couleurs.

Bon, c'est ça. Je suis en fin de session et je trouve encore le temps de procrastiner. J'ai une dissertation de philosophie demain et je trouve le moyen de ne pas me coucher.

C'est la fatigue. Je ne suis pas vraiment déprimée. C'est un gag.

lundi 24 novembre 2008

Mes amours via Facebook

J'avais vu ça sur un blog et ça m'avait atrocement fait rire.








Pis aujourd'hui, ben... j'ai fait la même chose. Sauf que je joue tous les rôles.



J'ai beaucoup trop peur de m'engager officiellement. Ça m'effraye énormément. Mon inconscient pense encore que l'amour, ça équivaut à des contraintes, à une dépendance malsaine, à... tout un paquet de choses que je n'ai pas envie de revivre. À une perte d'énergie totale pour rien du tout, au fond.

J'ai simplement peur de souffrir encore.

Mais j'ai envie d'avancer. Il faudra le faire un jour ou l'autre, de toute façon. Alors je vais vaincre mes peurs et finir par m'y investir... mais pas tu'suite. Pour l'instant, gardons cette simplicité et cette joie toute naïve. Comme samedi soir, quand on s'est embrassé et qu'il a fini par passer la nuit chez moi, au fond.

samedi 22 novembre 2008

Audrey Tautou réussit toujours à m'émouvoir

J'ai vu Un long dimanche de fiançailles.

J'ai pleuré. Quand même beaucoup, en fait. Oui, c'est vrai ; je fais de la fièvre et mon psychisme aussi en subit les conséquences. Mais quand même.

Mathilde, c'est moi. Cet espoir fou, complètement improbable, je le sens aussi.

Et à la fin, elle a raison. Son espoir aboutit.

Et si c'était le cas, pour moi aussi?...


jeudi 20 novembre 2008

Un p'tit peu de mes amours et de moi

Amélie m'a mis l'idée en tête et depuis, elle ne me quitte plus.

J'ai vraiment très envie de l'embrasser.

Pardon de ne parler que de ça, depuis un moment. Seulement, ça prend vraiment beaucoup de place dans ma vie, par les temps qui courent. Ça faisait juste si longtemps que ça ne m'était pas arrivé.

En même temps, je me rends compte que j'ai beaucoup plus de charme que je ne le croyais. C'est nouveau, pour moi. C'est une notion que j'ai toujours refusé d'admettre. Pis même quand je me regarde dans le miroir, je me trouve pas particulièrement cute, pis quand je parle, je ne me trouve pas particulièrement éloquente ; je ne sais pas trop, en fait. J'imagine qu'après des années de non-confiance en moi et d'insécurité, je commence à comprendre que je suis quelqu'un en dehors de mes performances académiques. Ça fait drôle. J'ai des compétences sociales.

Je suis même séduisante, watatow.

Si ça continue, je vais finir par réellement me croire, quand je dis que je suis la déesse du magnétisme.

mercredi 19 novembre 2008

For some reason I can't explain

Pour moi, le plaisir réside énormément dans l'attente.

Par contre... j'ai beaucoup de difficulté à me retenir de lui sauter dessus immédiatement.

Surtout ce soir.

Ça fait drôle de penser que c'est seulement la 2e fois qu'on se voit à deux.

Pis je pense que tous les deux, ça nous déboussole complètement.

Quelque part pendant la soirée...
Moi : Est-ce que je suis juste n'importe quelle fille? Je veux dire, euhm... Could it be anybody? (Merci aux Beatles)
Lui : C'est difficile à répondre...
Moi : Euh?!
Lui : C'est difficile à répondre dans le sens que c'est difficile de trouver une formulation de phrase qui permet de dire à quel point tu es... *cherche ses mots* incroyable.

Je suis complètement gaga... et dans un état extatique plutôt intense.

(Bon, c'est pas tout, mais j'ai un cours à 9h00 demain, moi...)

lundi 17 novembre 2008

Gneuh!

Mon amie Morue :

Le mec à Alice est beau... mais je ne dis rien de plus parce que ça fait 49 gars depuis le début de la session qu'elle semble fréquenter (en ami) alors quand ça fera 3 fois qu'elle en aura parlé, je vais la prendre un peu plus au sérieux... désolée Alice!

Elle a tellement raison, hahaha!

Mais je pense que cette fréquentation-là a franchement plus d'avenir que les autres. Honnêtement.

samedi 15 novembre 2008

Un peu (beaucoup) de légèreté

J'ai passé une soirée de rires et de joie.
J'ai passé une soirée pas du tout compliquée.
J'ai passé une soirée en charmante compagnie avec un film mourant (Burn After Reading).
J'ai passé une soirée géniale, tout simplement.

Parce que quand tout est sujet à s'étouffer de rire ;
Parce que quand on se retourne durant le film pour passer des commentaires et qu'on est à quelques centimètres du visage de l'autre ;
Parce que quand on manque presque sa station de métro au retour car on sourit béatement ;
Parce que quand on se fait 3 câlins avant de finalement se décider à se quitter ;

C'est bon signe, généralement.

D'ailleurs, je voulais te dire que euh, bon, c'est un peu awkward. Mais comme, si tu es d'accord (question indirecte à laquelle tu dois répondre), on pourrait oublier ce qu'a dit V? **

Absolument ^_^ .


Je répète : All you need is love.


** Je fais ici référence à V. qui l'a attrapé dans l'autobus pour lui dire que ce soir, ce n'était qu'entre amis, ce qui a donné lieu à une discussion au cours de laquelle j'ai confirmé ses dires.

jeudi 13 novembre 2008

À vous, mes fans.

Chers admirateurs en folie,
Je vous annonce que je suis de retour officiellement, maintenant que j'ai un ordinateur fonctionnel.

Pour ceux qui commandent de la fiction (je ne vise personne, n'est-ce pas?), il faudra attendre l'inspiration, mais je la sens venir.

Pour les autres, je suis là pour y rester et je ne vous abandonnerai plus aussi lâchement.

À bientôt!

mardi 4 novembre 2008

Mes idées et les faits

- Qu'est-ce que vous faisiez, quand vous sortiez ensemble?
- On écoutait des films et on baisait.
- ... Oui, c'est souvent ce que ça finit par donner.

Quand même, j'aimerais croire que l'amour, c'est plus que ça.

J'ai envie de croire que c'est plus qu'une réaction chimique du cerveau, qu'un instinct de reproduction.

Je suis quétaine, idéaliste, peut-être. Sauf que moi, j'y crois, quand je chante, avec les Beatles :

All you need is love

samedi 1 novembre 2008

Célibataire

Un jour, j'ai dit : Je suis célibataire.

aujourd'hui, je le dis encore, pis de la même façon. Je suis célibataire. De la même façon que je suis une femme, ou que j'ai les cheveux bruns, ou que j'ai un orgueil démesuré parfois, ou que les sons trop forts m'agressent.

Ce n'est pas comme un mal de ventre, qui part avec 2 motrins ; c'est une réalité.

Dans mon tempérament, je suis célibataire. Et ce n'est pas mauvais du tout! C'est juste qui je suis.

Pis de toute façon, c'est mieux que je ne m'attache pas, pour l'instant. Je n'ai pas réellement le temps pour un amoureux, de toute façon. À plus long terme, je ne veux pas renoncer à partir à l'étranger encore une fois. À encore plus long terme, je ne veux pas renoncer au domaine des relations internationales pour un homme.

C'est ça. Je suis célibataire.

Féminité

Honnêtement, là...

Je pense que j'ai perdu ma féminité.

Une grosse partie, en tout cas.

C'est tout.

jeudi 30 octobre 2008

Se plaindre pour le fun

Bon. Après 2 mois de vie d'étudiante, je peux quand même faire un mini bilan.

J'aime le cégep.
J'adore MON cégep.
Montréal, c'est cool, mais j'ai besoin de ma camapgne de temps en temps.
Par contre, je n'aime pas particulièrement les résidences.

Je me suis habituée au fait que mon studio soit exigu. J'apprécie la proximité par rapport au cégep. Ce que je n'aime pas, c'est... qu'il y a trop de monde. Je ne suis pas insociable, habituellement ; mais le soir, après une journée au cégep, oui. Pis pas eux. Bref, tout le monde est chummy-chummy, pis moi, ben... non. C'est un peu par choix, mais... mais il y a juste trop de monde. Bon. Pis les gens, des fois, ils sont cons. Bref, l'an prochain, je vais certainement aller dans un vrai appartement. Il ne manque plus que les colocs.

Sinon, pour continuer sur mon chiâlage, il y a une chose qui me purge, ces temps-ci, dans la vie : ceux qui font de leur vie une scène de théâtre. Come on, ça suffit, le dramaturge. Ta vie n'est pas si dramatique que ça.Prends-toi en main un peu, lâche tes inquiétudes, arrête de t'imaginer que le monde va s'écrouler à tout moment. On étudie le courant du romantisme, en français ; pis il y a des gens qui me font penser à eux, dans mon entourage.

Bref, je chiâle pour chiâler, parce que la fille à l'épicerie m'a chargé 2 fois le prix mes pamplemousses, sans que je m'en aperçoive, pis ça me met pas de bonne humeur.

BON.

dimanche 26 octobre 2008

I've just seen a face

Bon, mon ordinateur est sorti de son coma visuel. Pour ceux qui ne le savaient pas (et qui s'en fichent, mais enfin), ma luminosité ne fonctionnait tout simplement plus. Merci, frérot, d'avoir provisoirement réglé ce problème. Et merci, M. Sourire, d'amener ton tournevis et tes talents en électronique demain, qu'on ouvre tout ça et qu'on nettoie la crasse sans tout casser.

Bon, donc. Voilà comment se portent mes amours.

Comme mentionné ci-dessus, je le revois demain. Pis en fait, les choses sont juste bien comme elles sont là. Je n'ai pas tellement besoin de savoir s'il s'intéresse à moi. Pour l'instant, on s'entend bien, on apprend à se connaître et on aime se voir. Dans quelques semaines, quelques mois, on verra ce qui se passera. D'ici là, on en profite, et on chante les chansons des Beatles tous en coeur.

I've just seen a face
I can't forget the time or place
Where we just met
She's just the girl for me
And I want all the world to see
We've met
Mmm mmm mmm m'mm mmm
Had it been another day
I might have looked the other way
[...]

http://www.youtube.com/watch?v=2j7Z5Q7ZDs4

mercredi 22 octobre 2008

Mon blog se magasine un style

Ouais, ben, j'ai refait un peu le design de mon blog.

Je ne suis pas sûre d'aimer ça, encore, mais les fruits et le vert commençaient à me taper sur les nerfs.

Est-ce que ça vous écorche les yeux? La saturation de mon ordinateur n'est pas tout à fait réglée, disons... Est-ce que c'est laid, par chez vous?

Ç'aurait peut-être été plus beau avec fond noir, mais ça ne va pas particulièrement bien avec l'ambiance de mon blog (ni avec le titre).

Bon, bon.

mardi 21 octobre 2008

Bouuhouuuhouu!

C'est novembre qui s'en vient et ça paraît. C'est gris, mouillé et sale, dehors.

C'est déprimant, je dois le dire. On est le 21 octobre. Le temps ne pourrait pas nous laisser nos 9 derniers jours avant de venir nous achaler?

vendredi 17 octobre 2008

J'ai ton sourire dans mon pack-sac

Je dois dire qu'il a un beau sourire, vraiment. Et je n'ai pas envie de l'appeler par la première lettre de son nom. Lui, il mérite que je l'appelle Monsieur Sourire.

Monsieur Sourire, il est charmant.
Monsieur Sourire, il s'intéresse à plein de choses que je ne connais pas beaucoup et j'aime ça.
Monsieur Sourire, il étudie plutôt très près de chez moi.
Monsieur Sourire, il est tout gêné et il ne parle pas beaucoup.
Monsieur Sourire, il est essentiellement gentil.
Monsieur Sourire, il sourit tout le temps et il a le plus beau sourire que je connaisse.

Monsieur Sourire, je le revois mercredi, après une très belle soirée.

Je ne sais pas ce que ça va donner ; mais quand on s'est quitté après un énorme câlin, et que le métro est reparti vers sa station, j'ai eu envie de danser.

samedi 11 octobre 2008

À la fête de ma maman...

Ma petite soeur nous a présenté son amoureux. Il est charmant, gentil, poli. Il n'aime pas le vin et le fromage, mais bon, on lui a pardonné, parce qu'il aime le pain brun et le tofu.

Ils sont tout à fait adorables, ensemble. Ils s'effleuraient la main un peu, de façon plutôt insécure. C'était réellement cute.

Moi aussi, j'en veux un comme ça.

mercredi 8 octobre 2008

Pas de titre pour ce texte. Je n'ai jamais été douée pour en trouver.

Je poste finalement un truc que j'ai écrit. C'est tout frais. En fait, ça fait 5 minutes que je l'ai terminé. Enfin... il reste certainement des choses à corriger. Je suis toujours aussi insécure, mais prête à recevoir la critique. Et à me faire lire, finalement. Ce texte... est peut-être un peu (très) autobiographique, en fin de compte.

Il fait chaud. Dans le bar, les corps sont collés par la sueur. Des gars saouls dansent avec des filles saoules. D'autres boivent, assis ou debout. Couchés, parfois. Beaucoup trop de monde. De l'humidité et des hormones à en perdre la tête. Tous ces gens ont la libido dans le tapis.

Et eux, ils sont là, à une table, tout au fond. Saouls, aussi. Elle met son nez dans son cou et elle respire sa sueur. Ça devrait puer, mais c'est agréable. Il y a le parfum qui aide, il faut dire. Sauf que ce qui aide le plus, c'est qu'elle est en amour. Ou pas. Et lui aussi, probablement. Ou peut-être pas. Mais ce soir, ça n'a aucune importance ; l'alcool leur fait perdre leurs inhibitions.

Je t'aime, qu'elle dit.
Tu m'aimes?
Oui, je t'aime. Pourquoi est-ce que tu pars aussi loin?

Elle se met à pleurer. Trop d'émotions, trop d'alcool. Le mélange des deux n'est pas bon. Il la sert contre lui, mais ne dit rien. Je t'aime, je t'aime, je t'aime. Elle le répète encore et encore. Elle pleure encore plus fort. Il la sert plus fort. Elle étouffe, elle l'embrasse, ils s'embrassent.

Elle retourne dans son cou.

Je pars, il ne peut rien arriver, tu le sais...

Alors, elle arrête de pleurer. Elle ne le regarde pas. Elle se lève, va sur la piste de danse au milieu des hormones en chaleur. Rapidement, un homme s'approche, il veut danser. Elle danse, il s'y colle, ils se touchent. Il tente de l'embrasser. Elle se retourne, le voit sortir du bar. Elle s'excuse, court dehors.

Je t'aime, je t'aime, je t'aime. Dis quelque chose.

Je pars.

Quoi, tu pars?

Maintenant, et dans six mois aussi. Je pars.

Il monte dans la voiture qui vient d'arriver. Elle le regarde partir.

***************

Le lendemain, il vient chercher son sac, qu'il a laissé chez elle.

Salut.

Salut.

Mon sac...

Oui.

Bonne journée.

Il sort. Elle se penche vers la toilette et vomit tout ce qu'elle a dans le corps. Toute sa soirée y est. Elle pèse sur la chasse.

Demain, tout ça sera bien loin dans les égoûts.

Bye, bye, mon cowboy

Hier, j'ai parlé avec R., qui connaît très bien G.

Ç'a été concluant, je crois. J'ai compris.

Ce qui est triste, c'est notre amour avorté.

Sauf que ce qui est encore plus triste, c'est lui. C'est lui qui gâche sa vie, qui prend de la drogue en permanence, qui ne va plus à la moitié de ses cours, qui s'invente une personnalité, qui fuit la réalité.

R. m'a demandé ce que j'aimais, chez G. Je lui ai fait une jolie liste... pour finalement me rendre compte que tout ça avait disparu. Si j'aime quelqu'un pour ce qu'il est, pis que là il n'est plus tout ça, je ne dois plus l'aimer. Un sophisme, peut-être, mais cette fois, c'est vrai.

Tant pis pour lui, il ne sait pas ce qu'il manque!

lundi 6 octobre 2008

Pas de titre.

Tu es con et je t'aime.

Pis je sais franchement pas comment tu fais pour m'attiser tous les jours un peu plus, alors que tu ne fais rien du tout.

Je me suis relue. Je t'ai relu. Pis je comprends pas comment on en est arrivé là.

Il faudrait que ça finisse. Le problème, le vrai, c'est que ce n'est pas terminé du tout. Pis tu peux pas dire le contraire.

I'm sittin' here tryin' to convince myself
That you're not the one for me
But the more I think, the less I believe it
And the more I want you here with me
Plain White T's - A Lonely September

C'est quétaine. C'est immensément quétaine.

Plus ça va, moins je me comprends.

Si je ne te connaissais pas autant, si tu n'étais pas mon beurre de peanut sur mes bananes, mon glaçage au fromage philadelphia sur mon gâteau aux carottes, mon hummus sur mes piments... ça ferait longtemps que j'aurais abandonné ce rêve.

Sauf qu'il y a quelque chose en moi qui résiste.

...

Ah oui? Ben fuck off. Je vais continuer à rêver, sauf que là, je ne me battrai plus.

Le triomphe de la raison.

Mes tourments artistiques (ouhlàlà)

Des fois, là...

Je me demande pourquoi je n'étudie pas en lettres, au cégep.

Pis là, je me souviens que je veux me diriger vers la psychoéducation ou les relations internationales.
Pis là, je me souviens que je n'ai pas envie d'annuler ma session et de perdre un an.
Pis là, je me souviens que j'aime ça, les sciences humaines, même si c'est un peu terre à terre.
Pis là, je me dis que je pourrais prendre des cours de création littéraire.

Pis là, pis là...

Je me dis qu'il faudrait juste que je pratique un peu, si je veux bien écrire. Sauf que... pratiquer comment? Pis comment je sais, si c'est bon? Je me relis et je m'aime?

C'est dur d'écrire pis de se comparer avec les autres. Ça me fait peur, en fait.

M. m'a dit un jour qu'écrire, c'est d'exposer son intimité à la vue de tous. C'est surtout ça qui m'angoisse, je crois.

vendredi 3 octobre 2008

Parce que le temps passe, et pas juste pour moi

Il y a une semaine, quand ma petite soeur m'a annoncé qu'elle avait un amoureux, j'étais toute excitée et contente pour elle.

Sauf que là, je viens de réaliser quelque chose.

... Elle a pas juste un amoureux.
... Elle a quinze ans.
... Elle est amoureuse.
... Elle a une bouche, des seins pis de belles petites fesses.

Ça veut dire qu'elle l'embrasse sur la bouche, ça. Pis peut-être PLUS (!!!!!!!).

...

Franchement, je pense que je suis pire qu'une maman.

Il est mieux de prendre soin de ma Cathou, celui-là. Sinon...

jeudi 2 octobre 2008

La magie de Facebook

J'ai gardé contact avec deux professeurs de français que j'ai eus au secondaire. En tout cas, j'en ai eu une des deux et l'autre passait son temps à remplacer dans ma classe dans n'importe quelle matière. Sauf que tous deux, ils m'ont marquée.

J. et moi, on s'échange nos impressions par rapport aux derniers romans qu'on a lus. On se fait des suggestions de lecture. Elle me parle de son plan de cours et me demande mes commentaires.

M., c'était mon suppléant omniprésent. Lui et moi, on se faisait la guerre en permanence ; une sorte de bataille débile et enfantine pour savoir lequel de nous deux était le meilleur. On faisait semblant de se détester ; il prenait une bouchée dans mon repas quand on faisait la file ensemble dans la cafétéria, pis moi je lui mettais mes doigts plein de sauce dans la face pour me venger. C'était n'importe quoi. On s'insultait sans cesse ; mais au fond, je pense qu'on s'appréciait.

Il va sortir un livre bientôt, mon grand idiot. Il m'a dit qu'il m'en enverrait un «Sul bras d'l'auteur». Avec lui aussi, je parle de littérature, mais plutôt d'écriture. Par contre, on ne peut pas vraiment déroger aux vieilles traditions... ce qui fait qu'on finit toujours nos messages par une douce insulte et une pensée mauvaise.

«Salut Alice, je vous crache à la figure! :)»

Vive Facebook, vraiment!

mercredi 1 octobre 2008

Psst.

J'ai un secret à vous dire.

J'écris un roman. Pour adolescents.

Oh, bien sûr, il n'a que 13 pages, pour le moment ; mais je ne me suis jamais rendue aussi loin dans l'écriture de mes textes. J'abandonnais toujours avant même que ce soit vraiment commencé ; je savais introduire, mais pas continuer.

13 pages en document word, ça en fait peut-être 26 dans un livre? C'est bien, je trouve. Ça fait environ 2 ou 3 semaines que je suis là-dessus.

Je ne me prends pas au sérieux, ne vous en faites pas. Je sais très bien que je n'ai pas d'expérience et que des tas de gens écrivent certainement beaucoup mieux que moi. Et pourtant...

Mon ancienne professeure de français m'a dit, lorsqu'elle a appris que je n'étudiais pas en Littérature :
«Si tu m'avais dit que tu étais en Lettres, je t'aurais dit... mais pour quoi faire, ma belle Alice? Tu n'as pas besoin de cela, si tu veux écrire.»

Je l'ai prise au mot. Je ne suis pas en Lettres, mais j'écris ; et pour la première fois, je sais où tout ça s'en va.

lundi 29 septembre 2008

Dans ma sélection «chansons quétaines»

Listen to your heart
When he's calling for you
Listen to your heart
There's nothing else you can do

Ok. Pis si ce que mon cœur me dit c'est complètement suicidaire et inutile, je fais quoi?

Bleh.

Il y avait deux gars potentiellement intéressants dans mes cours.

Je viens d'apprendre que le premier avait une blonde et l'autre une horde d'admiratrices.

Ça coupe court à des fantasmes, ça.

dimanche 28 septembre 2008

Laaalaaalaaaa!

C'est donc ben dur, d'étudier quand tu as mille autres choses en tête, cent mille autres choses à faire et un million d'heures de sommeil en retard!

J'ai un examen important demain, pourtant. Coudonc! Étudie, étudie, Alice!

Pis en échange, tu vas avoir une bonne note.

Ouan. Faudrait que je commence par fermer la fenêtre de ce blogue.

mardi 23 septembre 2008

Thanks for the memories

Je t'ai fait une presque déclaration d'amour. C'était soudain, un peu troublant, pour quelqu'un qui n'avait pas suivi tout le déroulement qui a eu lieu dans ma tête. Pourtant, j'ai cru que tu comprendrais.

Je ne veux pas que tu répondes à ça, parce que je veux ne même pas le savoir, au fond. Je fais juste te le dire.

Dans 3 ans, peut-être 5, quand on aura tous les deux tout fini, je vais te sauter dessus. Je me fouts que tu en aimes une autre, G., je vais la tasser assez vite, rendu là. En attendant, profites-en, mais si tu viens ici, je m'attends à ce que tu me fasses signe.

Bonne soirée.


J'ai vraiment cru que tu comprendrais ce que je voulais te dire. À la limite, je me suis même imaginé que tu avais même vécu le même processus mental et émotionnel, dans les dernières semaines.

What the fuck?

Non, définitivement, je me suis fait avoir à
quelque part dans cette histoire. Et pas juste un peu, à part de ça.

Laisse faire.

Oui, laisse faire. Ne t'en occupe plus. Enfin, mes dysfonctions amoureuses étaient pansées ; mais on n'est toujours pas dans les bons temps, il faut croire. On devrait se chronométrer, la prochaine fois, pour être sûrs que nos excès d'amour ont lieu même temps.

Ça fait 3 ans que ça dure, il fallait bien que ça ait une fin un jour.

Mais... est-ce vraiment fini?

En tout cas, je ne descendrai pas à Jonquière en fin de semaine, comme je voulais le faire hier, alors que j'étais sur le coup de l'émotion. Surtout s'il y a une possibilité que tu aimes une autre fille.

Je vais jouer la lâche, peut-être. Te balancer quelques vérités en plein... clavier, et te bloquer ensuite. Ou peut-être pas. Je vais peut-être simplement m'abstenir de faire quoi que ce soit, aussi. Oui, ce sera sûrement ça.

Qu'est-ce qui se passe dans ma tête, bon sang?

lundi 22 septembre 2008

Nuit blanche

Samedi, après une dure journée de travail à la Résidence, je n'avais aucunement envie de rentrer chez moi à 23h00. Donc, Luigi (nom fictif, évidemment), qui était en veille de nuit, m'a proposé de ne retourner chez moi qu'à 7h00 le lendemain. Il y avait des lits de libre, de toute façon.

On a joué à la Wii, discuté pendant des heures, mangé tous les biscuits qui nous tombaient sous la main... et ça a fait du bien. Oh oui, tellement de bien. Ça faisait des lustres que je n'avais pas parlé aussi ouvertement avec quelqu'un.

À 7h00, les moniteurs du premier shift sont arrivés et on s'est rendu compte qu'on n'avait pas dormi de la nuit. Alors, on est allé mangé au restaurant, on a comparé la fatigue à une drogue et on a rigolé en chantant des chansons jusqu'au métro.

Ce n'est rien, j'imagine. Un tout petit bonheur de rien du tout. Sauf que parfois, quand le stress te fait faire des poussées inimaginables de boutons, une seule petite soirée peut arranger beaucoup de choses.

Et surtout, en faire comprendre beaucoup.

jeudi 18 septembre 2008

Passé, présent... futur?

JE M'ENNUIE DE LUI.

Oui, oui, je sais, j'ai dit que c'était fini... mais j'en dis pas mal, des choses, moi.

Je ne vois tout simplement pas ce que je peux faire d'autre mis à part attendre. Attendre que ce soit réellement terminé, ou alors que ça recommence pour de bon. Pour ça, il en faudrait, de la chance. Il lui reste encore pas mal d'années là-bas, et moi ici.

Il lui faut aussi arrêter toute cette merde. Toute cette fausse image qu'il se crée, qu'il entretient.

Je me souviens de celui que j'ai aimé, que parfois... encore, mais ça ne correspond plus avec le présent. En même temps, ce n'est pas complètement dans le passé, parce qu'on n'oublie jamais totalement qui l'on est, n'est-ce pas?

J'ai des sentiments un peu confus, en ce moment.

Ça ne peut pas arriver et si ça se trouve, il ne pense plus à moi, lui.

"It's just a dream, isn't it?"
"It's my dream."


Merci à mes émissions quétaines.

mercredi 17 septembre 2008

Home is where the heart is

C'était le titre d'une chanson plutôt mauvaise de hardcore, qui gueulait à m'en arracher les oreilles. Je détestais la chanson ; mais j'adorais le titre.

Aujourd'hui, je l'adore encore plus, parce qu'il est tellement vrai. Ça va bientôt faire 3 semaines que je n'ai pas vu ma famille, et, et... je m'ennuie.

Et pourtant!

J'en ai fait, des camps de Vacances, des voyages, des stages à l'étranger... j'ai été pensionnaire tout mon secondaire. Sauf que là, c'est différent. Tout d'abord, je suis laissée à moi-même complètement. Il n'y a personne qui m'attend quand je rentre le soir, qui me demande comment a été ma journée, qui m'appelle pour le souper. Ben oui, je me suis fait des amis (une chance). Ben oui, c'est chouette, la vie en résidence. Montréal aussi, c'est génial.

Seulement, l'endroit où je me sens le mieux, où je dors le mieux, où je mange le mieux, c'est dans ma bonne vieille maison familiale.

Il y en a beaucoup qui se débauchent, quand ils vivent hors du foyer familial pour la première fois ; personnellement, je n'ai vu aucune différence dans mon cas. Mes devoirs sont faits. Je ne rentre pas trop tard (il faut dire que j'ai un peu peur, seule dans les rues, à 1h00 du matin), je me couche à des heures très raisonnables, je vais à tous mes cours...

J'ai sauté un bout?

En tout cas, demain, je vois cette chère Maman, en visite à Montréal pour quelques jours dans le cadre d'un congrès sur les maladies mentales. J'ai bien essayé de la convaincre de me laisser venir, mais elle a refusé, bouh. Heureusement, on va passer la soirée ensemble.

Je sens que ça va me faire un bien immense.
T'ES CON.

vendredi 12 septembre 2008

L'amour vrai

Cette nuit, j'ai rêvé que mes parents divorçaient. J'ai rêvé que mes parents ne s'aimaient plus et que je faisais semblant de m'en ficher.

J'ai rêvé qu'ils se criaient dessus pour savoir à qui appartenaient les bijoux de ma mère.

Quand, je me suis réveillée, quand j'ai compris que ce n'était qu'un songe... ohlàlà. J'ai eu envie d'éclater en sanglots.

Quand j'avais 13 ans, je voulais que mes parents divorcent ; maintenant, je comprends qu'ils ne font qu'un. Ils ne peuvent pas se séparer. Ils passeront leur vie ensemble. S'ils se quittent, c'est que le grand amour n'existe pas.

Mais ils vivent encore à deux. Depuis bientôt 25 ans. Et mes grands-parents, depuis plus de 50 ans. Ces deux couples, ils s'aiment encore et ça se voit dans chaque petit moment de leur quotidien.

... Je vois ma maman dans quelques jours et j'ai hâte. Je m'ennuie un peu.

mercredi 10 septembre 2008

Le contraire de la procrastination

C'est moi, ou je viens de passer environ 4 heures sur un travail qui va compter pour 5% de ma session?

Humm... louche.

Au moins, je suis à date dans tous mes cours, maintenant!

lundi 8 septembre 2008

Mes papillons

Est-ce que je vous ai déjà dit que mon travail était le plus beau du monde?

Maintenant, j'en suis encore plus sûre.

samedi 6 septembre 2008

Je t'ai écrit ma plus belle déclaration d'amour

Et maintenant, on est comme 2 étrangers.

La vie, le destin?

Je ne sais pas. Je crois qu'on l'a cherché, même si on n'a définitivement pas eu de chance.

Je pèse sur «pause» dans tout ça. Pas sur stop, pas encore. Parce que dans 3 ans, tu auras fini le cégep, moi aussi... et alors, on ne sait pas ce que la vie nous réservera, ni ce qu'on décidera d'en faire. Je ne sais pas non plus qui tu seras, à ce moment-là, si tu te seras retrouvé.

Ce que je sais, c'est qu'en ce moment, je t'aime moins. Je ne t'ai pas oublié, non ; mais je ne développerais rien avec celui que tu tentes d'être. Et tu ne m'empêches pas de vivre. Tu n'occupes pas toutes mes pensées. Par contre, quand j'y pense, je sens bien que tout ça n'est pas complètement fini.

Ça ne l'a jamais été.

On se revoit au générique?

Oh, I just can't wait to be king

J'ai passé une belle soirée, hier.

C'est génial de se rendre compte que quelqu'un qui est un très bon ami sur le net va l'être tout autant dans la réalité.

jeudi 4 septembre 2008

Aujourd'hui, ça va particulièrement bien

Parce que je me suis fait une nouvelle amie et qu'on a plein de points en commun. Dont le fait qu'on a travaillé au Camp Papillon et qu'on a fait un stage dans un pays d'Amérique Latine. On a juste inversé nos étés!

Bon, d'accord. Le terme «amie» est peut-être un peu fort pour l'instant... mais on a quand même jasé pas mal.

Disons «future amie».

... Nanon, ça aussi, c'est trop fort.

«Potentielle future amie»

Entéka. J'ai pas mal hâte de voir ce que ça va donner. Ça fait du bien de voir que les choses bougent enfin.

Tranquillement, la vie reprend son cours.

mercredi 3 septembre 2008

Cuisine d'étudiante

VIVE le fait que je sais cuisiner.

Je viens de me faire sauter du tofu avec des oignons, des piments et une petite sauce sucrée.

La température dans mon studio vient de passer de 26 degrés à 29, mais TANT PIS, je mange quelque chose de bon (différent des sandwichs ou essais culinaires incertains précédents) et qui plus est, contient peu de calories et beaucoup de nutriments!

Ceux qui disent que le tofu est mauvais ne savent pas de quoi ils parlent; il suffit de lui donner le goût dont on a envie!

Mmm... il me reste 2 portions dans le congélateur.

*Bave*

mardi 2 septembre 2008

Procrastination à l'état pur

J'ai un projet de session à continuer. Des pages à lire en Psychologie. Deux chapitres à comprendre en Santé et activité physique. De la vaisselle à laver et du linge à plier.

Too bad!

Je m'en vais écouter le Roi Lion.

Surprise!

Aujourd'hui, il m'est arrivé quelque chose d'assez inhabituel. En fait, les risques de probabilité que ça arrive frôlaient le 0. Je dirais même que s'il y avait eu un tremblement de terre doublé d'un ouragan, je n'aurais pas été prise davantage au dépourvu.

Cours d'éducation physique. Badminton. Frappe, frappe les volants. Manque, manque les moineaux. Je ris un peu de moi-même (vaut mieux en rire qu'en pleurer, hein!) et finalement, je prends une mini-pause pour aller boire de l'eau. Quand je reviens, un mec est installé dans la partie adverse de mon terrain.

- Nanon. Tu es pas un poche, toi. Les bons, ils jouent là-bas!
- Il reste plus de place... c'est pas très grave.
- Ok, mais joue pas trop hard.

Frappe, frappe les volants. Manque, manque les moineaux. Je ris un peu de moi-même et il me donne des trucs pour que ça aille mieux. Finalement, on rigole pas mal, il se met à jouer un peu plus vite, je me mets à suer un peu plus. Et là... dans toute ma sueur et mon incompétence sportive... les sourires en coin commencent. Les petites paroles de cruise presque subtiles débarquent. Moi, presque à mon insu, je me mets à y prendre plaisir.

Primo: Comment un gars peut-il possiblement craquer pour moi alors que je montre l'étendue de mon manque de talent en sports? Ajoutez aussi à cela le fait que j'ai l'air d'une vache sur Sainte-Catherine quand je tente de jouer et vous avez une idée de l'impression que je donne.

Secundo: Il faisait 30 degrés dehors. Imaginez la chaleur suffocante qu'il peut faire dans un gymnase rempli avec 40 boules d'hormones. Imaginez maintenant l'état dans lequel je pouvais être.

Tertio: J'avais mes vieux shorts d'éducation physique du secondaire... vous savez, ceux qui sont faits pour les gars et qui ont au moins une taille de trop pour moi?

Tout ça pour dire... j'aime beaucoup les gens qui ont les cheveux frisés comme des ressorts. Ils gagnent à être connus.

Je mange des petits carottes et il y en a une sur deux qui goûte la merde.

Mais il y en a aussi une autre sur deux qui goûte bon.

C'est ma faute. Je les ai négligées; ça fait une semaine qu'elles traînent dans mon réfrigérateur, dans le tiroir légumes.

Ça me fait penser qu'il serait temps que je fasse décongeler ma vie, avant qu'elle se mette à ratatiner et à se recouvrir de glace, jusqu'à ne plus avoir aucune saveur.

Alice a hâte que la vie pèse sur «play» .

Mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire avec le télécommande?

samedi 30 août 2008

Ma musique est sur shuffle et elle rit de moi

Je viens de me rendre compte d'un truc.

Je ne le déteste plus.

Je n'en garde pas de bons souvenirs, mais je n'ai plus le haut-le-coeur lorsque sa pensée me vient en tête.

Ça ne change rien à ce que j'ai pu dire. Ça n'arrange rien à mes désillusions (de la vie, de l'amour, du sexe). Sauf que je me souviens m'être déjà dit que le jour où ma frustration allait complètement partir, ce serait la libération de tout ça (aussi appelé Tout le Mal).

Ben voilà.

jeudi 28 août 2008

Toute seule.

Bon. J'ai eu l'occasion de jaser avec plusieurs personnes qui sont dans mes cours, mais...

J'EN N'AI PAS, D'AMIS!

Bouh.

Oui, bon. Il y a les gens du camp. Quand on se voit, on jase jusqu'à notre prochain cours... mais des personnes avec qui je sors le soir? Des personnes avec qui je passe toutes mes pauses?

En une semaine, ça devrait être le cas pourtant, non? Surtout en résidence... je suis tellement toute seule! Il y avait un party hot-dog ce soir, mais j'ai fait réchauffer ma soupe sans y penser et après, j'étais trop gênée de descendre comme ça, quand tout le monde avait mangé... buuuh.

Je m'étais dit que j'allais rencontrer des résidents dans mes cours. Mais non! Ils sont tous dans des programmes pas mal plus spécialisés, genre Double DEC en musique, technologie de l'architecture et ce genre de trucs qu'on ne retrouve pas partout. Sciences Humaines Monde (même si ça porte un nom différent ici). Qui viendrait de l'extérieur, paierait une résidence à 500$ pour ça?

D'accord pour ceux qui vivent à l'autre bout de Montréal et qui ont un peu plus de métro à faire chaque matin. Ouais, ça il y en a en masse. Pas des petites puces perdues dans un 1½ comme moi, par exemple.

AHHH JE NE ME PEUX PLUS. Je veux des amis!

Et je veux un chum. Même si je vais vous dire le contraire si vous me le demandez et que si l'occasion se présente, je vais la repousser tant que je peux.

Gneuh.

mardi 26 août 2008

Maintenant que je respire normalement...

Ah oui, je vous l'ai pas dit? Ça s'est super bien passé!

Finalement, le cégep, j'aime ça.

J'ai bien hâte de voir ce que ça va donner, au final!

lundi 25 août 2008

Cégep dans...

Pas beaucoup de minutes.

STRESS.
STRESS.
STRESS.

Respire.

samedi 23 août 2008

Nouvelle ville, nouvelle école, nouvelle maison

Bon, ben, voilà. Je suis déménagée! C'est minuscule, on crève de chaleur dans la canicule (je suis au 4e étage), mais c'est tout mignon et c'est chez moi!

Aujourd'hui, j'ai fait un tour du quartier. C'est mignon, tout de même. C'est certain que la première chose que je dois demander c'est «Parlez-vous français?» lorsque je veux aborder quelqu'un, mais faute de le parler, la plupart des gens le comprennent.

Sinon hum, je ne connais personne, la ville est énorme et je suis un peu perdue, donc je remets énormément en question les fondements de mon choix de cégep. C'est sûrement simplement le changement brusque que ça fait dans ma vie et je crois qu'au final, je vais bien m'adapter et y être heureuse.

En attendant, je suis encore au : «Mais qu'est-ce qui m'est passé par la tête, BON SANG?»

jeudi 21 août 2008

Pour moi, l'été se termine aujourd'hui. Demain, je déménage à Montréal et tout va changer.

Je déménage à Montréal.

Je ne déménage pas, dans ma tête. Je me réveille et tout est toujours pareil. Je fais la rentrée scolaire comme chaque année, avec ma jupe d'écolière et mes bas de golf, et je fais des câlins à tous ceux que je n'ai pas vus pendant l'été.

Mais non. Cette année, je rentre au cégep sans connaître qui que ce soit et je tente de me tailler une petite place. Une place dans le cégep, mais aussi une place dans le coeur de ses étudiants.

Je croise les doigts pour que ça se passe bien, je prie et je garde le sourire!

mercredi 20 août 2008

On the road

GANGSTA HONDA, HERE I AM!

J'ai fait du 95 dans une zone de 90, aujourd'hui. Je me sens pas mal rebel.

mardi 19 août 2008

Vrouuum, vrouuum

Eh oui! Demain, c'est mon examen de conduite. Après des débuts plutôt tourmentés (ma mère se souviendra de ces multiples arrêts-stop complètement brûlés), je conduis finalement comme une véritable professionnelle. À moi le monde!

En fait, je ne suis pas véritablement stressée. Je sais que j'ai suffisamment pratiqué et que ma conduite est cuite bien à point. Je crois que ça va bien aller. Si je coule le test, ce sera à cause de la nervosité ou des imprévus. Au fond... oui, je suis un peu stressée ; mais pas angoissée. Un beau petit stress de rien du tout. Un bon stress.

Après, je vais pouvoir prendre la route toute seule, avec le beat dans le fond, les lunettes de soleil et les fenêtres ouvertes... dans la Honda Odyssey familiale!

Gangsta.


Comment ça, j'en ai pas? HEIN?

Bon. J'ai attendu jusqu'à minuit pour voir mon horaire de cégep alors que je dois me lever à des heures impossibles demain matin, tout ça pour savoir deux petites choses.

1- À quelle heure je finis le vendredi.
2- Dans quel groupe d'anglais je suis classé.

ET SAVEZ-VOUS QUOI? Je n'ai même pas d'anglais à la première session! Non, mais! Pourquoi ils nous font passer ces tests si tôt, alors, hein? Je les voulais, moi, les foutus cours d'anglais! J'aime ça, moi, l'anglais!

Je voulais Culture et littérature anglaise, le niveau le plus avancé, parce que c'est celui qui a l'air le plus intéressant. Maaaaais non! Il faut que j'attende jusqu'au mois de janvier! JANVIER! C'est si loin!

Je chiâle pour chiâler, mais je suis Québécoise et c'est ce que font les Québécois.

Et maintenant, j'arrête de chiâler que je me couche tard pour rien et je vais me coucher pour vrai.

dimanche 17 août 2008

Peut-être pour la dernière fois?

Hier, j'ai revu Morue et Albie. On ne s'est pas vu de l'été ; l'une était avec son amoureux, l'autre à Ottawa et moi, finalement, dans un camp. On a fait des trucs de filles. On a magasiné, on a potiné et on est allé voir un film. Pour ajouter au cliché, celui-ci était Quatre filles et un jean 2.

Quand même. Cette année, on sera toutes dans des villes différentes. Trois-Rivières, Montréal, Sherbrooke. On a passé 5 ans ensemble, inséparables. On a eu nos hauts et nos bas, mais on ne s'est jamais lâché.

On s'est dit : «Bonne rentrée» et on a trouvé cela étrange. On voulait avoir notre jean magique à nous, mais on n'a rien trouvé qui en soit digne. Alors, on s'est promis de s'appeler, de s'écrire tous les vendredis pour se raconter nos vies et de se refaire des rencontres à trois le plus souvent possible.

On va tout faire, je le sais. Comme on se l'était dit en première secondaire : «On est les trois mousquetaires!»

jeudi 14 août 2008

Parce que c'est moi qui aurai le meilleur travail au monde

Je l'ai écrit sur le forum, sur Facebook et sur msn, je l'ai dit à mes amis proches, mais il faut que je le partage encore une autre fois ici.

J'AI ÉTÉ SÉLECTIONNÉE POUR TRAVAILLER À LA RÉSIDENCE PAPILLON!

J'ai passé l'entrevue sans trop y croire, puisqu'il y avait au moins un vingtaine de personnes qui désiraient y travailler et seulement 3 postes disponibles. Après tout, il y aurait eu des dizaines de moniteurs plus qualifiés que moi, entre autres ceux qui étudient en psychoéducation ou ceux qui viennent au camp depuis 4 ans!

Je dois le dire, je suis plutôt fière.

C'est ma première année et j'ai eu de très bonnes notes aux évaluations sur le terrain (Les retours monis qu'il y a à la fin de chaque séjour), j'ai gagné une bourse du mérite (j'en ai pleuré) et je suis prise à la résidence malgré la compétition féroce qu'il y a eu.

Si j'ai été prise, c'est qu'on m'a recommandée très fortement, je le sais. C'est ma cocotte (lire : coordonnatrice) qui faisait les recommandations.

Je ne me suis jamais sentie aussi bien qu'au Camp Papillon et j'espère que ça va se perpétuer à la RÉSIDENCE PAPILLON!

mercredi 13 août 2008

Mon secondaire dans un coffre

J'avais 5 boîtes. Une pour chaque année du secondaire.

Secondaire 1, mostly des trucs sur Justin et sur ô combien je préfère Trois-Rivières à La Tuque.
Secondaire 2, mon époque dépressive et emo.
Secondaire 3, je nage dans le bonheur.
Secondaire 4... des voyages, des amis, beaucoup de stress.
Secondaire 5... F. jusqu'à janvier, plein d'amis à partir du mois de février, des regrets (pour la première fois), mon bal et des tas de petites joies. Le Camp Pap', aussi.

J'ai sélectionné mes plus beaux souvenirs, les plus significatifs et j'ai jeté le reste. J'ai jeté beaucoup. Des tas de lettres, des papiers de voyage que j'accumulais («Les derniers préparatifs avant le grand départ»), des mauvaises pensées que je gardais je-ne-sais-plus-trop-pourquoi et tout ce qui est inutile à retenir de cette période importante de ma vie.

Tout est rassemblé dans une seule boîte, décorée par moi-même avec le matériel du Omer de Serres. Le tout est mignon comme tout et il me ressemble.

Quand même, ça fait drôle de penser que ces 5 années plus que mouvementées tiennent dans un contenant gros comme un coffret à thé.

D'ailleurs, remettre les mains (et les yeux) dans tout ça, ça m'a rendue nostalgique. J'ai beau savoir que les vrais amis vont rester si nous y mettons du nôtre, ce ne sera plus jamais comme avant, quoi que nous fassions.

C'est la fin du monde tel qu'on le connaît.
La fin d'une chose et le début d'une autre.

Oui, je suis nostalgique, mais en même temps... j'ai TELLEMENT hâte de commencer le cégep!

Il y a des moments, comme ça...

Certains jours, comme aujourd'hui, j'aurais envie d'écouter un film en m'appuyant sur une épaule masculine, sans rien demander de plus.

Je m'ennuie du temps où on était amoureux

Et je m'ennuie du temps où j'ai écrit ça. Parce que c'est ça, pour moi, aimer.

Tu ne veux pas le savoir? Je vais te le dire quand même.

Je vais te dire que je t'ai toujours aimé à quelque part, et que oui, on est destiné à être ensemble. Je vais te dire qu'au gré des saisons, je pense plus ou moins à toi, mais que j'y pense quand même toujours. Je vais te dire que ça me frustre, et que si j'avais pu faire quoi que ce soit, je l'aurais fait.

On s'aime. Pourquoi se le cacher? On s'aime plus ou moins, ça dépend, mais on s'aime quand même. On s'aime parce que c'est tout naturel, parce que c'est la façon dont ça doit être dans l'équilibre des choses. On s'aime parce qu'à deux, on se sent un peu moins tout seuls. On s'aime parce qu'on se comprend parfaitement, juste d'un regard, et que même les jokes plates de l'autre trouvent grâce à nos yeux. On s'aime, on s'est aimé, et on va s'aimer encore longtemps, c'est moi qui te le dis.

On ne peut pas être ensemble, ça aussi, on l'a compris. Enfin, on pourrait; mais pour ça, il faudrait que l'un ou l'autre renonce à ses rêves, à ses ambitions... et autant je ne me permettrais pas de te demander ça, autant tu comprends lorsque je dis qu'il faut que je fasse mon propre chemin. On le doit, mon amour.

Mon amour. Je ne t'ai jamais appelé comme ça et j'ai toujours trouvé ça affreusement quétaine. Pourtant, avec toi, les mots prennent tout leur sens et j'oublie cette fierté qui me pousse à renier mon romantisme.

Je ne sais pas si on passera par dessus tout ça, par dessus nous deux, un jour. Probablement que oui. Seulement, j'ai 2 convictions nous concernant, juste deux. Chaque fois qu'on va se voir, cela ravivera de vieux sentiments; et ces sentiments ne s'éteindront jamais complètement, tant que l'on gardera un contact, même minuscule.

Je t'aime. Je n'ai pas peur de le dire, ici. Je n'ai pas peur, parce que c'est mon endroit à moi et parce que je ne crains plus de m'étaler. Je t'aime et un jour, enfin, je te le dirai réellement en plein visage, sans alcool, sans rien. Je te le balancerai comme on crache au visage de quelqu'un et je te laisserai démêler tes propres fils, patiemment.

En fait, je sais que tu m'aimes aussi.

Et je sais, aussi, qu'un jour tu retrouveras qui tu es.

mardi 12 août 2008

On m'avait avertie

On m'a dit : tu vas voir Alice, quand tu vas revenir chez toi, pour tes quelques jours de Vacances, tu vas t'ennuyer pour mourir. Tu vas t'ennuyer du camp, mais surtout, tu vas trouver tes journées longues. Tu vas te sentir inutile et vide.

C'EST TELLEMENT VRAI!

Pas de culottes d'incontinence à changer, pas de dents à brosser, pas de campeur à courir après, pas de désorganisation, pas de stimulation à faire? Je sers à quoi, aujourd'hui?

J'ai dit, bien sûr que non, j'ai des tas de trucs à préparer, je déménage dans 11 jours! J'ai affirmé, de toute façon, ce sont des Vacances bien méritées après un total de 5 jours de congé dans mon été.

Mais je me suis trompée. En plus des campeurs et de toute l'équipe qui me manquent atrocement (ce qui me fait regarder mes photos 5 fois par jour), je ne fais absolument rien de mes journées. Dans mes proches, très peu de personnes comprennent pourquoi j'ai autant trippé, alors je peux difficilement partager mon expérience avec eux. J'avoue que je les comprends. Il faut vraiment y être.

Bon, je crois que je vais ENCORE avancer ma préparation d'emménagement/cégep, en faisant un semblant de budget que je pourrai discuter avec mes géniteurs...

lundi 11 août 2008

Attention... Papillon!

Eh oui. En ce qui me concerne, l'été est terminé. Enfin, il me reste exactement 2 semaines de Vacances, mais ce n'est plus la même chose. J'ai quitté le Camp Papillon hier après-midi, avec beaucoup d'émotion.

Si je n'avais pas dit la même chose l'an dernier lorsque je suis revenue du Panama, je dirais que j'ai passé le plus bel été de ma vie ; mais dans tous les cas, il est clair que ce fut l'un des deux plus beaux étés de mon existence. L'un des deux plus enrichissants, aussi.

Je suis arrivée dans ce camp pour personnes handicapées sans trop savoir à quoi m'attendre et j'ai tout de suite été charmée. Je n'ai jamais reçu et donné autant d'affection de toute ma vie. Je n'ai jamais pris autant de plaisir à changer une couche. Et surtout, je n'ai jamais compris à ce point tout ce que j'avais avant d'entrer dans l'univers Papillon.

Des campeurs aux moniteurs, des cocottes aux spés, de la bubu aux cuisines, tout le monde est plus que fantastique. Retourner dans la réalité sera toute une épreuve, mais maintenant, j'y suis prête.

Par contre, même si je retourne d'où je viens, je reviendrai dans cet endroit fabuleux, c'est certain.

mercredi 30 juillet 2008

Ceci n'est pas un vrai post

C'est seulement un début, un petit commencement pour mon nouveau blog. Il est beau, n'est-ce pas? Il le sera encore plus lorsque j'aurai fait les dernières retouches.

Voici mon petit coin sans prétention pour écrire un peu n'importe quoi.

Je suis présentement plutôt absente, mais je reviendrai d'ici peu pour peupler mon chez-moi de récits et d'écrits de toutes les sortes!

Bon été à tous!