mercredi 13 août 2008

Je m'ennuie du temps où on était amoureux

Et je m'ennuie du temps où j'ai écrit ça. Parce que c'est ça, pour moi, aimer.

Tu ne veux pas le savoir? Je vais te le dire quand même.

Je vais te dire que je t'ai toujours aimé à quelque part, et que oui, on est destiné à être ensemble. Je vais te dire qu'au gré des saisons, je pense plus ou moins à toi, mais que j'y pense quand même toujours. Je vais te dire que ça me frustre, et que si j'avais pu faire quoi que ce soit, je l'aurais fait.

On s'aime. Pourquoi se le cacher? On s'aime plus ou moins, ça dépend, mais on s'aime quand même. On s'aime parce que c'est tout naturel, parce que c'est la façon dont ça doit être dans l'équilibre des choses. On s'aime parce qu'à deux, on se sent un peu moins tout seuls. On s'aime parce qu'on se comprend parfaitement, juste d'un regard, et que même les jokes plates de l'autre trouvent grâce à nos yeux. On s'aime, on s'est aimé, et on va s'aimer encore longtemps, c'est moi qui te le dis.

On ne peut pas être ensemble, ça aussi, on l'a compris. Enfin, on pourrait; mais pour ça, il faudrait que l'un ou l'autre renonce à ses rêves, à ses ambitions... et autant je ne me permettrais pas de te demander ça, autant tu comprends lorsque je dis qu'il faut que je fasse mon propre chemin. On le doit, mon amour.

Mon amour. Je ne t'ai jamais appelé comme ça et j'ai toujours trouvé ça affreusement quétaine. Pourtant, avec toi, les mots prennent tout leur sens et j'oublie cette fierté qui me pousse à renier mon romantisme.

Je ne sais pas si on passera par dessus tout ça, par dessus nous deux, un jour. Probablement que oui. Seulement, j'ai 2 convictions nous concernant, juste deux. Chaque fois qu'on va se voir, cela ravivera de vieux sentiments; et ces sentiments ne s'éteindront jamais complètement, tant que l'on gardera un contact, même minuscule.

Je t'aime. Je n'ai pas peur de le dire, ici. Je n'ai pas peur, parce que c'est mon endroit à moi et parce que je ne crains plus de m'étaler. Je t'aime et un jour, enfin, je te le dirai réellement en plein visage, sans alcool, sans rien. Je te le balancerai comme on crache au visage de quelqu'un et je te laisserai démêler tes propres fils, patiemment.

En fait, je sais que tu m'aimes aussi.

Et je sais, aussi, qu'un jour tu retrouveras qui tu es.

2 commentaires:

Amélie a dit…

Je ne sais pas de qui tu parles, la punaise, mais ça me gonfle le coeur de te lire comme ça.

Alice a dit…

Tu sais très bien de qui je parle, ma belle peanut.