mardi 23 décembre 2008

But don't you run away already, oh, please don't go

C'est tellement beau. There's a beautiful mess inside. C'est beau, c'est doux, c'est sucré. C'est aussi très confus, abstrait. Et horriblement épeurant.

J'ai peur que je lui ai dit. Oh, bien sûr, je l'ai placé dans un contexte qui n'avait aucun lien avec ce que je voulais vraiment lui dire, alors qu'on parlait de ses idées tordues. Mais il a compris, je pense : «Oui, mais quelle peur agréable!»

On a passé la nuit ensemble. Il y a des moments où on ne se touchait presque pas, que par un pied, comme dans Lost in Translation. C'était cute, c'était beau. Et quand, dans mon sommeil, je me suis fourrée la tête dans sa poitrine et que j'ai mis ma main sur son cou, et qu'il m'a serrée jusqu'à m'en étouffer, sans rien dire, sans rien tenter, j'ai su que j'étais exactement là où je devais être.

On n'a pas fait l'amour. On ne s'est pas embrassés. On ne s'est pas dit : «je t'aime.» Ce n'est pas nécessaire, je pense qu'on sait déjà tout ce qu'il y a à savoir, tous les deux.

Je le sais, je le sens. J'ai quelque chose à vivre avec lui. Avec son esprit aussi tordu que le mien. Avec ce tempérament un peu insupportable, mais... mais pas pour moi. Parce que je suis tout aussi insupportable. Je lui suis magnétique, qu'il me dit. Il me l'est aussi, que je pense.

J'ai 2 semaines pour moi, maintenant. 2 semaines pour être certaine de ce que je fais. 2 semaines pour m'ennuyer, pour réfléchir, pour me forcer à avancer.

Il y a de grandes chances que j'aie envie de me sauver (d'où le titre de ce post), mais je ne le veux pas.

Je sais, vous avez de la difficulté à croire que c'est réel, cette fois. Je vous ai trop achalés avec mes millions d'amourettes et autres histoires sans destination. Et pourtant, cette fois, c'est vrai.

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