dimanche 2 janvier 2011

5 livres et 7 maux de ventre plus tard...

Le temps des fêtes à mon sens s'est terminé il y a moins d'une heure. Les virées de famille en famille, les échanges de cadeaux et de microbes, les orgies de vins et de nourriture délicieuse, tout ça vient de prendre fin.

Après l'étourdissement causé par ces overdoses de rencontres familiales, je sens venir, avec un peu d'anxiété quand même, le retour à la réalité. Le mur de la réalité, devrais-je dire.

Je ne suis officiellement plus étudiante cet hiver et, par conséquent, mes parents me coupent les vivres. Il faut que je me trouve un travail au plus vite, mais je n'ai pas envie d'un travail plate. J'aimerais un poste de bureau, de gestion, de projets. Un poste qui va m'apporter un certain défi et un minimum d'effort intellectuel ; sauf que ces postes-là, normalement, ils sont réservés à ceux qui ont un bac. Pas un fichu DEC en Sciences humaines pas de maths.

On dirait que j'ai peur d'être sous-stimulée. D'avoir tellement de temps libre que je ne saurai plus quoi en faire. J'ai peur que mon cerveau se ratatine et mon quotient intellectuel avec.

Je me suis donné une liste de d'activités et de défis dans lesquels m'impliquer, question de ne pas devenir trop légume : faire du bénévolat, prendre des cours de cuisine, apprendre à tricoter, lire un livre par semaine, renouer avec le piano, écrire, m'amuser autant que possible... et partir un mois en voyage.

Évidemment.

Je n'ai pas choisi où, j'ai seulement décidé que j'allais repartir. Je veux examiner tous mes choix et je veux, surtout, que ce soit un voyage à mon image. Je pense à la Pologne, au Panama (encore), à la France, à l'Irlande, à l'Islande, à l'Espagne et bien sûr, bien sûr, à l'Argentine. Je pense aussi à plein d'autres pays, que je garde pour plus tard pour des raisons de sécurité, de finances ou de machisme.

J'essaie d'avoir des projets, au lieu de stagner. J'ai besoin de m'occuper et de me surpasser à quelque part, si ça ne peut pas être scolairement. On dirait que je crains de ne pas savoir me définir autrement qu'en tant qu'étudiante. Je me suis arrachée la partie de ma vie la plus omniprésente dans mon quotidien.

God. J'ai tellement peur que ma session d'hiver en tant que décrocheuse soit plate et vide.

1 commentaire:

Juste Moi a dit…

pour les voyages tu as un bon choix de pays, sauf pour la France parce que je trouve pas ça super original ;)

je penche subjectivement pour la Pologne car ma grand-mère était Polonaise (elle est morte il y a quelques années) et j'aimerais bien voir des photos de ce pays.

je penche aussi pour l'Irlande à cause des prises de vue dans le film P.S. Je t'aime. ça a l'air juste magnifique.